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Quarante à cinquante pour cent des zones humides disparaissent au Sénégal, selon un expert


  2 Février      73        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Dakar, 1er fév (APS) – Entre 45 et 50 % des zones humides du Sénégal sont en voie de disparition, une statistique correspondant à un niveau de dégradation plus important que la moyenne mondiale qui s’établit à 35 %, alerte le colonel Ibrahima Guèye, conservateur de parcs nationaux et spécialiste des zones humides.

« Quarante pour cent de la biodiversité mondiale se trouve dans les zones humides. Mais ce sont des milieux qui se dégradent de plus en plus. Les zones humides sont en état de dégradation avancée. Elles sont extrêmement menacées. 35% des zones humides disparaissent au niveau mondial. C’est encore pire au Sénégal où le niveau de disparition est estimé entre 45 et 50 % », a-t-il révélé.

Le colonel Guèye, conseiller technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, s’entretenait avec l’APS, en prélude de la Journée mondiale des zones humides, commémorée le 2 février.

« Revitaliser et restaurer les zones humides dégradées » est le thème choisi pour l’édition de cette année, lequel vise à insister sur l’importance d’une bonne restauration de ces zones, afin qu’elles puissent être utilisées de manière rationnelle et durable.

Le Sénégal a réussi à faire enregistrer un total de neuf zones humides considérées comme des sites ayant le label Ramsar.

La convention sur les zones humides est plus connue sous le nom de convention de Ramsar, du nom de cette ville iranienne où un traité international a été signé en 1971.

Cette convention considérée comme un traité mondial porte sur la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides.

Le Sénégal est l’un des premiers pays africains à avoir ratifié cette convention Ramsar dès 1977.

“Environ 40% des espèces mondiales vivent ou se reproduisent dans les zones humides qui jouent un rôle important dans l’équilibre de l’écosystème et le développement économique du pays”, a souligné le colonel Ibrahima Guèye.

“Ce sont des milieux particuliers qui offrent énormément de services (…) mais ils sont très menacés”, a regretté l’expert des zones humides, donnant l’exemple du phénomène des inondations qui menace plusieurs villes dont la capitale sénégalaise.

Dakar, la capitale sénégalaise, “dispose de zones humides naturelles tout au long des Niayes, les quartiers Hann et Maristes et tant d’autres sites humides. Mais ils sont surchargés par une rangée de construction à usage d’habitation. Cela provoque des phénomènes comme les inondations”, a fait observer M. Guèye.

Evoquant les opérations d’exploitation pétrolière et gazière annoncées au Sénégal, le colonel Guèye préconise des “mesures adéquates” pour atténuer les effets de ces activités sur l’écosystème et les zones humides.

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