Kinshasa, 09 février 2019 (ACP).- Les mutilations sexuelles féminines notamment l’excision sont à la base de plusieurs problèmes de santé des femmes, entrainant ainsi des graves conséquences physique et psychologique.
Le Dr Marianne Mbele, gynécologue au centre de santé « Libiki » dans la commune de Kimbanseke, l’a déclaré samedi à Kinshasa au cours d’un entretien avec l’ACP, en marge de la journée mondiale de la « tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines », célébrée le 04 février de chaque année.
Elle a énuméré les conséquences liées à cet acte « barbare » dont souffrent les femmes et les filles victimes. Elles sont d’offices sujets à un stress post-traumatique, à l’anxiété, à la dépression, au tétanos, aux infections, voire à la mort et sont particulièrement exposées à des nombreux problèmes urinaires.
Ces femmes a souligné la gynécologue, ont souvent la phobie des rapports sexuels, pour celles qui arrivent à en avoir, elles doivent pour certaines bravés des souvenirs traumatisants liés à l’intervention, la douleur et le manque de plaisir sexuel en raison des dommages liés à l’ablation de tissus sensibles tel que le gland.