Libreville, 20 Novembre (AGP) – L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le gouvernement gabonais ont signé, ce mardi 20 novembre 2018 à Libreville, un accord de fourniture de services d’assistance technique dans le cadre d’un Fonds Fiduciaire Unilatéral (UTF) intitulé: «Projet de Développement de la Statistique», financé par la Banque mondiale à hauteur de 2.135.000 US dollars et d’une durée de quatre ans, en vue du Recensement général de l’Agriculture.
Le projet de Développement de la Statistique vise à contribuer à définir des politiques et stratégies plus efficaces en vue de réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire. Aussi, il permettra au Gabon d’être au rendez-vous du Programme Mondial du Recensement de l’Agriculture 2020 de la FAO, qui préconise une approche modulaire permettant à chaque pays de prendre en compte ses besoins spécifiques de manière plus approfondie.
En outre, il cadre avec les priorités retenues dans le Cadre de Programmation Pays de la FAO et s’inscrit dans le cadre du Plan Stratégique Gabon Emergent à l’horizon 2025 qui vise l’accompagnement dans les démarches de création et de développement de coopératives agricoles sur le territoire national, pour l’émergence d’une nouvelle génération d’agriculteurs compétents, productifs et solidaires.
A terme ce projet devrait permettre la mise en place et le développement du nouveau système Country STAT-Gabon pour la diffusion et l’archivage des résultats du recensement Général de l’Agriculture et des autres données statistiques sur l’alimentation et l’agriculture.
En effet, l’agriculture gabonaise est peu développée, l’essentiel de la production agricole est vivrier. Le secteur agricole représente environ 5% du PIB.
Dans le cadre de la diversification de l’économie gabonaise, le secteur agricole occupe une place très importante. La conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de différentes politiques et stratégies du Gouvernement requièrent des données statistiques sur les différents aspects de base du secteur agricole, tant au niveau national que régional. Cela suppose une meilleure connaissance exhaustive de l’agriculture à partir des données et statistiques fiables et actualisées.
