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REDUCTION DU MERCURE DANS L’EXPLOITATION MINIERE ARTISANALE DE L’OR AU TOGO : LE PROJET D’ELABORATION DU PLAN D’ACTION NATIONAL LANCE


  6 Janvier      97        Economie (20812),

 

Lomé, 6 jan. (ATOP) – Le projet d’élaboration du Plan d’action national, pour la réduction du mercure dans le secteur de l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or (PAN EMAPE) au Togo, a été lancé le mardi 5 janvier, lors d’un atelier à Lomé.
Ce projet, à l’actif du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières avec l’appui financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et de l’accompagnement technique du Centre africain pour la Santé environnementale (CASE) s’inscrit dans le cadre des dispositions de la Convention de Minamata sur le mercure.
Cet atelier de deux jours a réuni des responsables des ministères impliqués, du monde de la recherche, des partenaires techniques et financiers et de la société civile. Il s’est agi de définir au cours de cette rencontre, les activités et les stratégies à mener dans le cadre de ce projet.
Au cours des assises, les participants ont suivi la présentation de l’état des lieux du contexte d’exercice de l’activité minière artisanale aurifère au Togo, du processus d’élaboration du Plan d’action national, des composantes du projet, la réalisation du synopsis national du secteur de l’EMAPE et le développement du PAN. Ils ont mené une discussion sur les impacts socio-économiques et autres impacts inhérents à l’utilisation du mercure dans l’orpaillage et rappelé la nécessité d’impliquer des parties prenantes dans la mise en œuvre et l’amélioration continue du plan d’action national.
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, Lt-Col. Dimizou Koffi a indiqué que prenant la mesure des dangers que représente le mercure pour la santé humaine et l’environnement, le Togo s’est engagé aux côtés de la communauté internationale dans la voie de l’élimination de la pollution par ce métal, en ratifiant la Convention de Minamata en février 2017. Il a souligné que l’évaluation initiale de la convention de Minamata sur le mercure dont le rapport final a été validé en juin 2018, a permis d’identifier les sources d’apports, d’émissions et de rejets de mercure dans le pays. « Promouvoir un cadre de vie sain pour la population est l’un des objectifs du Plan national de développement et de la déclaration de la politique générale du gouvernement (2020-2025) », a précisé le secrétaire général
Pour le directeur exécutif du CASE, Dominique Bally Kpokro, la problématique de l’usage du mercure dans l’EMAPE est l’une des plus préoccupantes au niveau mondial depuis plusieurs décennies. Il a indiqué que les conséquences néfastes de son usage tant sur la santé que l’environnement ont fait l’objet de plusieurs évaluations approfondies conduisant ainsi à l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant pour réguler ce métal lourd.
Selon la coordinatrice du projet, Mme Ajavon-Abalo Kayi, l’exploitation minière artificielle au Togo se pratique souvent par des femmes dans les zones les plus reculées comme leurs activités génératrices de revenus, où elles extraient de la roche et quelques traces des minerais et les rassemblent pour avoir au moins une pépite d’or. Elle a précisé que cette pratique entraine des conséquences sur la santé et l’environnement, surtout chez les femmes enceintes et les jeunes enfants qui développent certaines maladies respiratoires. « Depuis 2017 que la convention a été ratifiée, le Togo aimerait aussi disposer de ce document afin de faire un plaidoyer en faveur des populations », a-t-elle dit.
Le présent projet a pour finalité de disposer d’un document assorti des stratégies permettant au Togo de rechercher de financement et d’organiser les artisans miniers. Le projet couvre les régions des Plateaux, de la Centrale et de la Kara pour une durée de deux ans. Il est prévu plusieurs activités, entres autres, les sensibilisations et le recrutement du consultant qui aura pour mission de collecter les données sur le terrain.

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