Kpalimé, 6 fév. (ATOP) – Les acteurs des filières café et cacao réunis en atelier technique du 31 janvier au 3 février à Kpalimé ont examiné les documents diagnostics du plan national de développement des deux filières au termes d’un atelier technique.
Cette activité s’inscrit dans la cadre des actions visant à relancer les filières café et cacao qui connaissent une chute ces dernières années. Initiée par le Comité de coordination des filières café et cacao, cet atelier technique a permis aux différents acteurs d’amender après discutions et observations, les documents de diagnostic de ces deux filières. Les examens ont porté sur l’analyse institutionnelle des structures qui accompagnent la production des filières, la production elle-même, les différents compartiments de la production, et les contraintes et défis à relever.
Les documents ainsi examinés et enrichis prennent en compte les grands axes portant sur les différentes chaînes de valeurs. Il ressort de cet examen que le Togo ne consomme pas une bonne partie de sa production, ce qui n’influence pas les prix à l’exportation. Ce même examen fait remarquer qu’aujourd’hui, la production des filières café et cacao a baissé à cause de beaucoup de contraintes. Cette production n’est plus au rendez vous, les producteurs sont entrain d’abandonner les travaux des champs au profit d’autres activités.
Les participants ont en outre planché sur des thématiques relatives aux institutions ; réglementation et législation ; production et changement climatique ; transformation et consommation locale ; commercialisation intérieure et extérieure ; programmes et projets, infrastructures de desserte, et infrastructures de production.
A terme, ils ont proposé l’élaboration d’un plan d’action prendra en compte les grandes lignes et actions à mettre en œuvre pour relancer et développer ces deux filières. Toutes ces décisions vont faire objet d’un atelier national de validation du document de diagnostic qui sera considéré comme document de base pour la relance de la filière en termes de production, de commercialisation, de transformation et surtout de consommation locale.
M. Aboflan Elias Adodo, membre du comité d’appui au CCFCC a indiqué à propos de l’appui institutionnel que le gouvernement s’active dans ce domaine. Il a souhaité que les femmes soient désormais impliquées dans le processus pour une véritable relance de la filière. « Nous devons fondamentalement reprendre la production et chacun doit s’impliquer pour relever la production.
Le consultant, Dr Wégbé Komla a de son côté invité les acteurs à plus miser sur la consommation locale. Ce qui permettra d’influencer, d’après lui, sur le prix de vente à l’exportation. Il a exprimé sa reconnaissance au CCFCC, surtout à son secrétaire général pour toutes ses actions en faveur de la relance de cette filière.