AIP La ministre Belmonde Dogo réaffirme l’engagement du gouvernement dans le relogement des déguerpis de Gesco MAP Afrique du Sud : Jacob Zuma indemne après un accident de voiture (parti) MAP L’Afrique du Sud, un point chaud de la pollution atmosphérique dans le monde (Greenpeace) AIB Gestion des refugiés : le Mali, le Burkina et le HCR signent un accord tripartite révisé AIB Burkina : Le Premier ministre s’engage pour la restauration du parc Bangr Wéogo AIB Burkina : Plus de 10 milliards de FCFA engagés en 2024 pour booster la production locale de la volaille et du poisson APS SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Lancement officiel des activités du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective

Report de l’entrée en vigueur de l’ECO : «Il s’agit d’un aveu d’échec» selon un universitaire


  27 Janvier      41        Economie (20813),

 

Ouagadougou, 26 janv. 2021 (AIB) – La décision des chefs d’Etats de la CEDEAO de reporter l’entrée en vigueur de la monnaie commune sous régionale Eco, «est un aveu d’échec plus qu’un report justifié», déclare l’enseignant-chercheur Ousséni Illy, dans le quotidien Sidwaya de ce mardi.   
Selon Ousséni Illy, les raisons évoquées pour justifier ce report, ne sont que des prétextes «pour camoufler un échec constaté depuis la fin 2019 quand les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la France ont décidé unilatéralement de rebaptiser le FCFA en Eco».
Le report pour 2025, a été décidé samedi dernier par les chefs d’Etats et de gouvernements de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au cours de leur 58e  sommet ordinaire qui s’est tenu par visioconférence.
Le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères Alpha Barry a justifié ce report par l’apparition et la persistance de la maladie à coronavirus (Covid-19) qui n’a pas permis de respecter les critères de convergences.
Pour l’enseignant-chercheur en droit monétaire et financier international à l’université Thomas Sankara, Ousséni Illy, «avec ou sans Covid-19, il n’y aurait pas eu d’Eco CEDEAO en 2020» parce que «techniquement, rien n’était prêt».
«On ne dispose même pas de statuts de la future banque centrale et les discussions sur la détermination des taux de change n’ont pas vraiment bougé», a-t-il indiqué.
Pour l’opérationnalisation effective de l’Eco en 2025, l’enseignant-chercheur Ousséni Illy préconise «plus de volonté politique de la part des Etats et surtout que tous jouent franc jeu».
«On ne peut pas le jour travailler à la mise en place d’une monnaie unique CEDEAO et la nuit aller négocier des accords à Paris qui compromettent cette même monnaie», a-t-il affirmé.
Il a invité le Nigéria, en sa qualité de leader, à s’assumer et imprimer la marche pour l’aboutissement de l’Eco.
Malgré toutes les difficultés, Ousséni Illy dit croire néanmoins à la création de la monnaie unique Eco, parce qu’elle bénéficie d’un allier de taille qu’est la population.

Dans la même catégorie