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Résistance aux Antimicrobiens (RAM) : Plus de 27 décès pour 100 mille habitants en Afrique subsaharienne


  21 Novembre      114        Santé (15361),

 

Dakar, 21 nov (APS) – Le taux de mortalité attribué à la résistance aux antimicrobiens (RAM) est le plus élevé en Afrique subsaharienne avec 27,3 décès pour 100 000 habitants, a déclaré, lundi, le ministre de l’élevage et des productions animales, Aly Saleh Diop.

‘’Les résultats des études publiées par +le Lancet+ font état, en 2019, de près de 5 millions de décès dans le monde, associés la résistance aux antibiotiques, et de 1,3 million de ces décès directement imputés à cette résistance’’, a-t-il souligné en présidant l’évènement de haut niveau organisé à Dakar dans le cadre de la campagne de la semaine mondiale de sensibilisation aux antimicrobiens pour l’Afrique.

Selon lui, l’Afrique est le continent qui a payé le plus lourd tribut.

‘’En effet, le taux de mortalité attribué à la RAM est le plus élevé en Afrique subsaharienne avec 27,3 décès pour 100 000 habitants’’, a dit M. Diop, se réjouissant de cette rencontre qui offre l’opportunité de réunir d’éminents experts du continent pour parler de la Résistance aux antimicrobiens (RAM), ‘’cette menace redoutable pour les êtres humains, les animaux, les plantes et l’environnement’’.

Cette semaine mondiale (18 au 24 novembre) pour un bon usage des antimicrobiens est instituée par l’alliance quadripartite : l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation mondiale de la Santé animale (OMSA), l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE).

Elle vise à amener les différents acteurs de la santé humaine, de la santé animale et de la santé environnementale, mais aussi les populations à prendre conscience de la pandémie silencieuse que constitue la RAM.

Le thème de cette 4ème édition de la semaine de sensibilisation aux RAM ‘’prévenir ensemble la résistance aux antimicrobiens’’ appelle, selon le ministre de l’élevage, ‘’à une plus grande collaboration intersectorielle pour préserver l’efficacité de ces produits importants pour la santé publique et le secteur vétérinaire.

Il appelle ainsi tous les acteurs doivent utiliser les antimicrobiens avec prudence et adopter d’autres mesures préventives pouvant aider à réduire le besoin en médicaments antimicrobiens et à limiter le plus possible le risque d’apparition de la RAM.

Pour ce faire, le ministre préconise ‘’le renforcement de la lutte anti-infectieuse dans les établissements de santé, les industries alimentaires, agricoles, les exploitations vétérinaires et l’accès à l’eau potable pour tous, à l’assainissement et à l’hygiène ‘’.

Dans ce sillage, M. Diop a affirmé que ‘’cette campagne qui vise à mieux faire connaître et comprendre le problème et à promouvoir les meilleures pratiques auprès des acteurs de l’approche « Une seule santé » dans le but de limiter l’apparition et la propagation d’agents pathogènes résistants aux agents antimicrobiens’’.

Siaka Coulibaly, coordonnateur du système des Nations Unies au Sénégal, a réitéré l’engagement de son institution à se mettre ‘’aux côtés du gouvernement dans la mise en œuvre de toutes interventions pouvant aider à la sensibilisation sur les antimicrobiens’’.

En 2017, le Sénégal avait déjà mis en place le Haut Conseil national de la Sécurité sanitaire mondiale (HCNSSM) « One Health », chargé de mettre en œuvre le Programme national de Sécurité sanitaire mondiale avec un accent particulier sur la RAM.

Plusieurs panels seront organisés durant cette semaine autour de thèmes portant sur ‘’l’adoption d’une approche One Health et de mécanismes de coordination multisectorielle pour la prévention et l’atténuation des RAM’’, ‘’comment optimiser la mise en œuvre de la RAM : initiatives réussies en matière de lutte contre les RAM’’, ‘’comprendre les dimensions environnementales de la RAM’’, ‘’devenir des défenseurs de la RAM : pourquoi les voix des jeunes africains sont nécessaires’’.

Cette rencontre a réuni des experts de la Résistance aux Antimicrobiens venant de l’Afrique, notamment de l’Union Africaine.

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