AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective APS SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye reçu en audience par Macky Sall MAP Afrique du Sud: Zuma exclu des prochaines élections (Commission électorale) MAP La CAF annonce les dates des finales de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération MAP Afrique du Sud: 45 morts dans un accident d’autocar au Limpopo APS SENEGAL-ITALIE-TRANSPORTS / ITA Airways va inaugurer en juillet une ligne Rome-Dakar APS SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bonne amélioration des taux d’accès à l’eau et à l’assainissement (expert) ANP Signature de convention entre le Niger et la Société WAPCO Niger pour un programme de formation de talents à Southwest Petroleum University de Chine

Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  24 Novembre      39        revue de presse (625),

 

Dakar, 24/11/2020 (MAP)- Les initiatives prises au Gabon et au Rwanda pour le dépistage massif du Covid-19, le conflit dans la région du Tigray en Ethiopie et le refus de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma de comparaitre devant la commission d’enquête sur les allégations de fraude et de corruption survenues durant son mandat sont les principaux sujets abordés par la presse africaine parue mardi.

Au Gabon, +l’Union+ écrit sous le titre « Covid-19 : des tests pour tous ! » que parallèlement aux activités des brigades mixtes censées veiller au respect des mesures barrières et protocoles sanitaires dans les secteurs d’activités à risque, une campagne de dépistage gratuite du covid-19, sur la base du volontariat, a débuté hier sur quatre axes majeurs du grand Libreville où se déploient des unités mobiles entre 10 h et 14 h.

Sur un autre registre, +Medias241+ indique que tenu le 20 novembre 2020, par visioconférence, le dernier conseil de ministre a entériné plusieurs projets de décrets parmi lesquels, le projet de loi modifiant la loi n° 002/2003, instituant un régime de prévention et de répression de l’enrichissement illicite en république gabonaise, notant que les missions de la commission s’étendent désormais au secteur privé.

Et de préciser que jusqu’ici connu sous la dénomination de commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), l’organe étatique chargé de lutter contre les délits financiers s’est mué en « Commission Nationale de Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite ».

Au Rwanda, +KT Press+ rapporte que les autorités rwandaises commenceront, prochainement, à utiliser l’olfaction des «chiens renifleurs» pour détecter les patients atteints par la Covid-19 dans les lieux publics.

Un protocole d’accord a été signé dans ce sens, lundi, entre le directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC) et l’ambassadeur d’Allemagne à Kigali, indique le journal, ajoutant que l’objectif est de répondre à la demande grandissante des tests de dépistage rapide et non invasif.

L’utilisation de «chiens renifleurs» permettrait de réduire significativement les délais, encore trop élevés, pour l’obtention d’un dépistage par RT-PCR, note la publication qui précise que les chiens ont un taux de détection de 94%.

L’accord signé lundi permettra au Rwanda de bénéficier de l’expérience de l’Allemagne dans ce domaine, écrit le média, indiquant que cette initiative débutera à Kigali à partir du mois prochain.

Le journal rappelle que l’opération militaire au Tigray a atteint son stade final avant l’assaut sur la capitale du Tigray, Mekelle.

De son côté, +FANA BC+ rapporte que la police fédérale a interpellé 796 personnes liées au Front du Libération du Peuple du Tigray qui planifiaient « des attaques terroristes et des actes de sabotage » dans différentes zones de la capitale Addis-Abeba.

Lors de cette opération, des armes et des tenues militaires et de la police ont été saisies, relève le média éthiopien.

Au Kenya, le journal +The Star+ écrit que le gouvernement a fait volte-face surprise en annonçant la réouverture des dossiers sur le massacre de 2007-08, les victimes de l’horrible église de Kiambaa étant prêtes à témoigner.

Cette décision est intervenue plus de sept ans après que le gouvernement ait officiellement annoncé qu’il n’y avait aucune preuve permettant de poursuivre les auteurs du bain de sang post-électoral qui a fait plus de 1.100 morts et 650.000 chassés de chez eux.

Selon le journal, cette décision surprise survient également exactement trois semaines après que l’avocat Paul Gicheru se soit rendu à la Cour Pénale Internationale (CPI) dans ce que d’autres prétendent être une tentative de relancer les accusations de crimes contre l’humanité contre le vice-président William Ruto.

Lundi, souligne la publication, le directeur des enquêtes criminelles (DCI), George Kinoti, a déclaré que 72 cas de meurtre, 44 cas de déplacement de terres et 118 de menaces liées aux violences post-électorales de 2007-08 avaient été déposés.

Le patron de DCI a promis de faire tout ce qu’il fallait dans la loi pour faire la lumière sur les violences post-électorales et traduire en justice les auteurs de ces crimes.

En Ethiopie, +THE ETHIOPIAN HERALD+ s’intéresse toujours à l’ultimatum de trois jours lancé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed «aux forces spéciales et milices» des dissidents du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) pour qu’elles se rendent à l’armée fédérale.

En Afrique du Sud, +Eyewitness News+ rapporte que le président de la Commission judiciaire sur la « capture de l’État », le juge Raymond Zondo, a fait savoir qu’une demande urgente a été adressée à la Cour constitutionnelle pour obliger l’ancien président, Jacob Zuma, à comparaître à nouveau devant la commission.

Zondo a indiqué également que la commission compte déposer une plainte auprès de la police sud-africaine contre M. Zuma pour avoir quitté la commission sans autorisation, avant même la fin de son audience, ajoute le journal, notant que toute personne qui décide de ne pas comparaître lors de sa citation à témoigner est coupable d’infraction de la loi.

Par ailleurs, le président de la Commission a affirmé que la décision de Zuma de quitter les audiences de la commission sans autorisation face à une convocation valide et contraignante était une affaire sérieuse qui porte préjudice au bon déroulement de l’enquête, à l’état de droit dans le pays et à la responsabilité publique de M. Zuma.

Dans la même catégorie