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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  2 Novembre      34        Médias (2827),

 

Dakar, 02/11/2022 -(MAP)- La presse africaine a consacré, mercredi, ses principaux sujets et commentaires à la Une à l’éventuelle candidature de Macky Sall à la Présidentielle de 2024, à la visite du Président gabonais dans la province de Ngounié, au colloque sur le développement des capacités des experts en biodiversité en Côte d’Ivoire et au raid effectué par la Commission des crimes économiques dans le centre de commerce des Bureaux de change à Abuja.

Les négociations salariales dans le secteur public en Afrique du Sud, les tentatives de cyber-attaques déjouées en Éthiopie et les grosses pertes de Kenya Airways figurent également parmi les principaux sujets abordés par les journaux.

Au Sénégal, la politique continue toujours d’occuper l’essentiel des parutions de ce mercredi principalement l’audition du leader de Pastef (Les patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) Ousmane Sonko, le 3 novembre, le troisième mandat du président Macky Sall à la présidentielle de 2024.

« Les forces de l’ordre bunkerisent Dakar’’, écrit le journal ‘’L’AS’’, évoquant cette audition d’Ousmane Sonko qui doit animer, ce mercredi dans la matinée, une conférence de presse.  »Les points stratégiques de la capitale quadrillés par les forces de l’ordre », indique la publication.

A quelques heures de l’audition de Sonko, ‘’Le Sénégal retient son souffle’’, titre ‘’Alerte Quotidien’’. ‘’Les sapeurs-pompiers invités à s’assurer de la sécurisation des lieux d’intervention par la gendarmerie ou la police avant tout engagement. Leurs personnels célibataires consignés dans les casernes. Un important dispositif déployé devant des enseignes françaises, sous haute protection. Les autorités veulent assurer la sécurité des personnes et des biens. Des agents en civil déployés partout. Sonko aphone, Yewwi Askan Wi se prononce ce matin’’, rapporte le journal.

Sous le titre ‘’Yewwi serre les coudes’’, ‘’Walf Quotidien » revient sur cette convocation de Sonko. Le leader de Pastef, sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple-opposition) tient ce mercredi matin une conférence de presse à côté de ses camarades de la même coalition, indique le média.

Toujours sur ce sujet, ‘’Le Témoin Quotidien’’ fait un « retour sur un feuilleton sulfureux’’ relatif à l’affaire Adji Sarr et Ousmane Sonko. ‘’Le leader de Pastef est convoqué demain jeudi devant le juge d’instruction pour être entendu sur le fond du dossier l’opposant à la masseuse Adji Sarr qui l’accuse de viol. Flash-back sur les grands moments de cette affaire qui a failli embraser le pays’’, écrit la publication dakaroise.

Pour la Présidentielle de 2024, les journaux signalent que ‘’les femmes cadres de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (unis pour l’espoir) et celle de l’alliance pour la République (APR) signent une pétition pour porter la candidature de leur leader, Macky Sall, à la conquête du pouvoir en 2024 avec près de 2 millions de signataires ».

« A côté, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, remobilise les troupes pour une redynamisation de l’Alliance pour la République (APR au pouvoir). Dans ce pilotage des travaux, plus de 500 commissaires et 200 superviseurs pour vendre les cartes de membres’’, rapportent les médias.

D’autre part, ‘’Sud Quotidien’’ se focalise sur l’affaire des 45 milliards du ministère de l’Environnement, le projet de loi d’amnistie et la convocation de Sonko….

Sous le titre ‘’Le député Abass Fall vide son sac’’, le journal indique que ce député de la coalition Yewwi Askan Wi cite la Cour des comptes selon qui, +le gouvernement n’a pas déposé à temps le projet de loi de règlement+. En plus, relève t-il, l’objectif de l’inter coalition était de montrer aux Sénégalais que le président Macky Sall n’est plus majoritaire dans ce pays’’, ajoute le média.

Au Gabon, « L’Union » souligne que le Président de la République,  Ali Bongo Ondimba est attendu ce mercredi 02 novembre 2022 dans la province de la Ngounié pour une visite de 48heures.

Citant un communiqué de la présidence, le journal indique que l’agenda présidentiel prévoit des rencontres avec les hommes politiques et notables, natifs de la province, mais également une visite de terrain dans certaines entités qui participent au progrès économique de la Ngounié.

La même source indique qu’en marge de ces activités,  Ali Bongo Ondimba se rendra sur le site abritant la caravane médico-militaire baptisée « Ngounié 2022″ et lancée le 29 Octobre dernier dans le sud du Gabon.

L’un des buts affichés par celle-ci est d’offrir des soins aux populations et d’apporter par la même occasion, des solutions médicales aux pathologies enregistrées dans cette province, poursuit-on.

La visite qu’effectue le chef de l’Etat dans la Ngounié constitue la continuité la tournée républicaine entamée au mois d’avril dernier par la province de l’Ogooué Ivindo. Ce périple s’est poursuivi dans le Haut Ogooué et dans l’Ogooué maritime, rappelle l’article.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ écrit que plus de 140 experts issus de 40 pays d’Afrique et d’Europe ont participé à un important séminaire, du 25 au 27 octobre à Abidjan, et ce en vue de renforcer les capacités des parties prenantes, faciliter le transfert, la co-production et l’échange de connaissances entre disciplines et secteurs et soutenir des politiques cohérentes en faveur de la biodiversité sur le continent africain.

Cette initiative concerne le projet Cabes (Développement des capacités pour des experts en biodiversité et services écosystémiques en Afrique centrale, de l’Ouest et de l’Est) soutenu par plusieurs institutions, précise la publication.

L’objectif général de l’atelier ayant pour thème ’’Élaboration concertée de stratégies pour la durabilité en Afrique : utilisation des produits de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques », est de sensibiliser les différents groupes des parties prenantes aux façons de s’engager dans le programme de travail de l’Ipbes et de définir des trajectoires locales pour une meilleure appropriation nationale des produits de l’Ipbes, telles les nouvelles évaluations sur l’utilisation durable et les valeurs, ajoute l’auteur de l’article.

Pour Jen Henning Summer, chercheur senior travaillant au centre pour le développement de l’université de Born dénommé Zef, le projet Cabes est une initiative très importante qui va permettre l’interconnexion des sous-régions africaines à la plateforme intergouvernementale sciences politiques pour la biodiversité systémique appelée (Ipes), note le journal.

Au Nigeria, « The Guardian » rapporte que des agents de la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) ont effectué mardi un raid dans l’axe de la zone 4, le centre de commerce des bureaux de change à Abuja et ont arrêté certains opérateurs.

L’opération s’inscrit dans le cadre des efforts visant à stopper la chute libre du naira par rapport au dollar, indique le journal.

À la clôture des échanges mardi, le naira se vendait à 840 pour un dollar sur le marché noir, suite à l’annonce de la Banque centrale du Nigeria (CBN), la semaine dernière, de redessiner et de réémettre des coupures plus élevées du naira, précise le média.

Bien que la ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Zainab Ahmad, ait mis en garde la CBN contre les conséquences que pourrait avoir la refonte des billets de 200, 500 et 1.000 naira, le président Muhammadu Buhari a soutenu cette initiative, affirmant qu’elle contribuera à la lutte contre la corruption, fait savoir le quotidien.

M. Buhari s’est dit convaincu que la nation gagnerait beaucoup de la décision de la CBN de redessiner les billets de naira, ajoute-t-on.

En Afrique du Sud, la presse évoque les négociations salariales dans le secteur public et les problèmes socio-économiques dont s’engouffre le pays, notant que les négociations devraient encore se poursuivre pour tenter de trouver un terrain d’entente et finalement éviter une grève paralysante dans le secteur.

City Press note, à cet égard, que le gouvernement a rencontré quatre syndicats clés au sein du Conseil de coordination de la Fonction publique dans l’espoir de sortir de l’impasse.

Le journal indique que les syndicats s’opposent à la décision du gouvernement d’appliquer unilatéralement une augmentation de 3 %, une position qui augure de l’échec des négociations.

Idem pour Eyewitness News qui se fait l’écho des déclarations du ministre de la Fonction publique et de l’Administration, Thulas Nxesi, qui a indiqué que les projets de grève des syndicats étaient prématurés.

« Toute annonce d’action revendicative est prématurée. En tant que gouvernement, nous restons déterminés à respecter les syndicats, à sauvegarder la négociation et tous les processus et à promouvoir le travail», a-t-il assuré, relevant que toutes les mesures seront prises pour garantir la protection du processus de négociation.

Le quotidien note que les syndicats Cosatu Nehawu, Denosa et Popcru envisagent d’organiser une grève nationale et réclament une augmentation de salaire de 10 %, contre les 3 pour cent proposés par l’exécutif.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » rapporte que plus de 1 600 tentatives de cyberattaques ont été déjouées au cours du premier trimestre de l’exercice fiscal en cours qui a commencé en juillet.

Le journal qui cite un responsable éthiopien écrit que la dépendance à la technologie et le faible niveau de sensibilisation à la cybersécurité sont la principale raison du nombre croissant de cyberattaques.

Le responsable cité par le quotidien, a souligné l’importance de renforcer la sensibilisation de la société et des institutions pour relever ce défis. «Au cours du premier trimestre de l’exercice en cours, les tentatives de cyberattaques dans notre pays se sont principalement concentrées sur les institutions stratégiques», a-t-il dit.

Les attaques visaient des hôpitaux, des établissements d’enseignement, de production et de distribution d’électricité, ainsi que des institutions financières, de défense et de sécurité, outre les infrastructures de télécommunications et des systèmes de contrôle du trafic aérien, a précisé le responsable éthiopien cité par le journal.

 

Au Kenya, Daily Nation souligne que les grosses pertes de la compagnie aérienne Kenya Airways (KQ) nécessitent un audit, notant que l’entreprise connue autrefois comme « la fierté de l’Afrique, » est devenue ces dernières années la risée du continent.

“Les détracteurs l’appellent désormais le gouffre sans fond dans lequel l’argent des contribuables est englouti chaque année,” ajoute l’éditorialiste, relevant que la compagnie aérienne, jadis prometteuse et qui a régné sur le ciel en Afrique et au-delà, continue de voler dans des turbulences d’année en année.

Les milliards injectés dans la compagnie aérienne n’ont pas eu beaucoup d’impact, fait-il constater, indiquant que le gouvernement va reprendre un crédit de 525 millions de dollars prêté au transporteur national par la banque américaine Exim après son défaut de remboursement.

KQ, qui est devenu synonyme de renflouement, avait reçu un autre prêt gouvernemental de 11 milliards de shillings en 2020 et de 14 milliards de shillings l’année dernière, rappelle le journal, relevant que dans le cadre des conditions du FMI pour sauver les entreprises publiques, la compagnie aérienne est en cours de restructuration avec des licenciements de personnel et une révision des fréquences et des itinéraires de vol.

Les lourdes pertes et les renflouements financiers ne peuvent pas durer éternellement, soutient l’éditorialiste, estimant qu’un audit s’impose pour confirmer la viabilité de l’investissement dans KQ et, si nécessaire, en sortir pour économiser les fonds publics.

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