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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


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Dakar, 12/10/2022 -(MAP)- La presse africaine a focalisé, mercredi, son attention sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la polémique suscitée par la proposition de Loi sur les nominations des membres de la famille du Président dans les institutions sénégalaises et la cherté de la vie au Sénégal, l’objectif d’accès à des médicaments pour toutes les couches sociales en Côte d’Ivoire et l’avant-projet de la nouvelle Constitution au Mali.

La lutte contre la criminalité au Nigéria, le phénomène de l’exploitation minière illégale en Afrique du Sud et la politique étrangère de l’Ethiopie sont aussi certains des principaux sujets évoqués par les journaux africains.

Au Sénégal, les commentaires des experts sur la proposition de Loi de Aminata Touré surnommée Mimi Touré, ancienne Premier ministre sous le régime du Président Macky Sall, aux nominations des membres de sa famille dans les institutions de la République et les suggestions des commissions mises en place pour réfléchir sur la vie chère dans le pays, sont les principaux sujets évoqués par la presse locale.

Le journal « En Quête’’ évoque « Une loi chahutée’’ relative aux liens familiaux et à la gestion des institutions de la République. Le journal note que « la proposition de loi de Mimi Touré passe mal, même si son objet est jugé pertinent. Un analyste politique de l‘ONG +Legs Africa+, Elimane Kane fait observer que la démarche est plutôt politicienne, crypto-personnelle, découlant d’une frustration.

« Pour son homologue de l’ONG 3 D, Moundiaye Cissé, il faut privilégier les compétences sur des considérations subjectives. De son côté, le Forum civil avait proposé un +avant-projet de loi sur les conflits d’intérêts+’, indique la publication.

Plus ironique sur cette affaire, le journal « Le Quotidien’’ note à sa Une ‘’Mimi CREI le passif’’, informant du soutien du Parti démocratique sénégalais (Pds). Pour rappel, cette ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aminata Touré, avait mis en prison Karim Wade, le fils de l’ancien Président sénégalais Me Abdoulaye Wade, alors que la Cour de l’enrichissement illicite (CREI), cette juridiction d’exception, avait été activée, souligne le média.

« Sud Quotidien’’, quant à lui, se focalise sur le projet de loi d’amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, pour parler d’ ‘’Une loi, mille craintes’’. A ce sujet, le média prête la parole à des spécialistes, notamment Djibril Gningue, membre du Gradec (Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance) qui indique qu’une « loi d’amnistie pour les personnes qui ont perdu leurs droits de vote accuserait nécessairement deux limites et faiblesses majeures »

Pour Babacar Bâ, président du Forum du justiciable, « si on va vers cette loi d’amnistie, on va plaider pour qu’elle soit encadrée… », rapporte la publication.

Sur les mesures présidentielles prises par le chef de l’Eta, Macky Sall, pour réduire les inégalités sociales mais également soulager le vécu des Sénégalais devant la cherté de la vie, le journal ‘’Walf Quotidien’’, sous le titre ‘’Vers un passage forcé’’, s’intéresse principalement à la baisse du loyer.

Selon la publication, ‘’le Président Macky Sall compte faire en trois mois, ce qu’il n’a pas réussi en huit ans au pouvoir. Face à cette situation, les usagers et les bailleurs s’étripent’’.

Sur ce même sujet, « Le Soleil’’ titre sur « Les propositions des commissions’’ relatives aux concertations sur la vie chère.

Ppar ailleurs, les quotidiens s’épanchent aussi sur les mouvements d’humeur observés au niveau du Groupe La Poste où, les travailleurs violemment réprimés hier, mardi, lors d’un sit-in, et les domiciliaires de salaire courent derrière leur argent.  Selon eux, « 5000 travailleurs risquent d’être envoyés au chômage alors que les salaires du mois de septembre restent toujours impayés par cette société qui fait face à un déficit de 32,8 milliards de francs Cfa’’, indiquent les médias dakarois.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que le président Muhammadu Buhari a réaffirmé mardi son désir de transmettre un Nigeria libéré de l’insécurité à la « prochaine génération de dirigeants ».

Il a fait cette réaffirmation après avoir remix les prix d’honneur nationaux à 443 Nigérians et sept étrangers lors d’une cérémonie tenue à Abuja, précise le quotidien.

« Nous continuerons à éradiquer toutes les formes de banditisme, de criminalité, de terrorisme et d’insurrection dans le pays. Comme je l’ai dit précédemment dans mon discours d’indépendance à la nation, je transmettrai un Nigeria libéré de l’insécurité à la prochaine génération de dirigeants », a déclaré le président nigérian.

Dans un autre registre, « The Guardian » indique que le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Lai Mohammed, a déclaré que le Nigeria avait signé un accord avec l’Allemagne pour le rapatriement dans le pays de plus de 1.130 objets en bronze du Bénin qui avaient été pillés.

Il a félicité le gouvernement allemand pour cet effort, ajoutant que le Nigeria reçoit également des réponses positives de la France et du Mexique pour le retour de certains de ses objets volés, fait savoir le journal.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ souligne que l’accès à des médicaments de qualité, en quantité et de moindre coût, pour toutes les couches sociales, est le défi que le gouvernement ivoirien veut se donner les moyens de relever en moins d’une décennie.

La réalisation de cette ambition passe par le développement d’une industrie pharmaceutique locale, capable de produire au moins 50 % des besoins en médicaments de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2030, explique l’auteur de l’article.

Selon lui, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (Mshpcmu), Pierre N’Gou Dimba, a réitéré cette ambition lors de la cérémonie d’ouverture de la 9e édition des Journées de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (Jonpci), qui avait pour thème «Exercice de la pharmacie en Côte d’Ivoire : enjeux, défis et perspectives».

Ce vaste chantier, a souligné le ministre, devra permettre de travailler sur les médicaments classiques, mais aussi sur les médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle africaine, ajoute encore la publication.

Au Mali, « L’essor » écrit que l’avant-projet de la nouvelle Constitution et le rapport de fin de mission de la Commission chargée de sa rédaction ont été officiellement remis, mardi, par le président de ladite Commission au chef de l’Etat, le colonel Assimi Goita, en présence du Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga et autres chefs d’institutions de la République, ainsi que des membres du gouvernement.

Le président de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution, Fousseyni Samaké n’a pas révélé les grandes lignes, encore moins les innovations majeures que cette nouvelle norme suprême apportera au cadre politique et institutionnel du pays, ajoute la publication, précisant qu’il a tout simplement évoqué un « accroissement sensible du nombre d’articles et des innovations importantes » qui attestent de la volonté d’ancrer la « Constitution dans son environnement sociopolitique et culturel ».

« La décision d’établir une nouvelle Constitution est un marqueur important de l’engagement politique visant à faire prendre à notre pays un nouveau départ », estime le journal, soulignant que cet engagement politique est conforté par le soutien du peuple, unanimement convaincu de la nécessité d’écrire une nouvelle Loi fondamentale pour pallier les dysfonctionnements qui se sont manifestés par des ruptures de l’ordre constitutionnel.

En Afrique du Sud, «Sanews» évoque le phénomène de l’exploitation minière illégale et rapporte à ce sujet des déclarations du Département des Ressources minérales et de l’Energie qui a appelé les communautés à continuer de signaler toute activité suspecte pouvant conduire à l’arrestation de suspects liés à cette exploitation.

Sous le titre «Signaler les activités minières illégales», Sanews relève que cet appel intervient suite à l’arrestation mardi dans le Nord-Ouest du pays d’au moins 20 mineurs illégaux, ainsi que la découverte d’une cache d’armes contenant 15 AK47, huit fusils de chasse et un R5, des boîtes pleines de munitions, d’explosifs et une somme d’argent non divulguée.

L’exploitation minière illégale a été mise à l’honneur depuis le viol brutal de huit femmes dans une mine par un gang de mineurs illégaux, souligne-t-il, se félicitant de l’arrestation de suspects qui auraient été impliqués dans des opérations minières illégales.

Sur un autre volet, News24 rapporte que dans une décision unanime, un banc complet de la Haute Cour du Cap-Occidental a rejeté l’offre urgente de la Protectrice publique Busisiwe Mkhwebane pour sa réintégration immédiate à son poste.

Ce même banc complet composé des juges Lister Nuku, Matthew Francis et James Lekhuleni a jugé le mois dernier que la décision du Président Cyril Ramaphosa de suspendre Mkhwebane était «illégale et invalide», rappelle le journal.

Il relève que les juges étaient convaincus que la décision de Ramaphosa de suspendre Mkhwebane, un jour après qu’elle a annoncé qu’elle enquêterait sur une plainte contre lui en vertu de la loi sur l’éthique des membres exécutifs concernant la dissimulation d’un cambriolage perpétré dans sa ferme Phala Phala, était «inappropriée».

En Éthiopie, «The Ethiopian Herald» consacre son éditorial à la politique étrangère du pays qui accorde une attention particulière à la coopération, aux intérêts et au développement communs outre le renforcement de la coopération et l’intégration régionale entre les pays de la Corne de l’Afrique et au-delà.

À cette fin, note l’éditorialiste, l’Éthiopie a mis en œuvre une série d’actions à même d’accélérer le développement global, la coopération et l’intégration dans toute la Corne de l’Afrique en particulier et dans l’ensemble du continent en général.

Le commentateur a cité dans ce sens le renforcement de la coopération dans tous les domaines économique, politique et diplomatique, la paix, le commerce et l’investissement, la connectivité des infrastructures régionales, la protection de l’environnement et le développement vert.

Plus important encore, souligne l’éditorialiste, le grand barrage éthiopien la Renaissance montre le fort désir et l’intérêt de l’Éthiopie pour la coopération régionale, l’intégration et l’intérêt commun.

De plus, le corridor de transport du port de Lamu, du Soudan du Sud et de l’Éthiopie peut également être cité comme moyen de développement qui sert le même objectif, car il approfondit l’intégration et la coopération entre les pays d’Afrique de l’Est, ajoute le commentateur, notant que le pays assure une bonne connectivité entre les pays d’Afrique de l’Est.

De toute évidence, l’Ethiopie, par le biais de son initiative l’héritage vert, s’emploie activement à atténuer les effets indésirables du changement climatique, à protéger l’environnement et à promouvoir l’édification d’une économie verte, souligne l’éditorialiste.

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