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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  3 Novembre      29        Médias (2818),

 

Dakar, 03/11/2022 -(MAP)- La presse africaine s’est attardée, jeudi, sur plusieurs sujets d’actualité, notamment l’audition de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, la participation de la ministre ivoirienne de l’Éducation, par visioconférence, au Forum académique sur l’avenir des stratégies d’enseignement et les chances du candidat Bola Tinubu à la présidence du Congrès des progressistes (APC), parti au pouvoir au Nigéria.

Les journaux évoquent aussi la recrudescence de la violence sexiste et du fémicide en Afrique du Sud, le 2e anniversaire de l’attaque du commandement nord de l’armée fédérale éthiopienne par les rebelles tigréens et la maladie du cancer au Kenya.

Au Sénégal, l’audition de l’opposant Ousmane Sonko leader du parti Pastef (les patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) devant le Doyen des juges, suite à l‘affaire qui l’oppose à Adji Sarr, l’ex-masseuse du salon +Sweet Beauty+, demeure l’essentiel de l’actualité des quotidiens parus ce jeudi.

« Le pays retient son souffle’’, titre à sa Une le journal ‘’En Quête’’, rapportant les propos de Ousmane Sonko qui « n’a besoin qu’aucun individu ne l’accompagne au tribunal’’.

Le journal revisite ce que prévoient la loi et la pratique judiciaire dans cette affaire, soulignant que les avocats et les magistrats contactés n’envisagent autre chose qu’une simple audition.

Dans le même temps, la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby, pouvoir) ne veut pas d’un mars 2021 bis’’, alors que la coalition Yewwi Askan Wi (opposition libérer le peuple) n’exclut pas une réédition de mars’’, prévient un de ses leaders Khalifa Sall, ancien maire de Dakar qui soutient que +la liquidation de Ousmane Sonko ne passera pas+, ajute la publication.

« Sud Quotidien’’ rejoint ses pairs sous le titre ‘’Yewwi hausse le ton, Sonko tempère’’ s’agissant de cette audition qui met Dakar sous ‘’haute surveillance’’.

Toujours sur cette audition du leader de Pastef, le journal ‘Le Témoin Quotidien’’ indique sous le titre « L’Etat bande les muscles, Sonko calme le jeu’’ et espère qu’il ne devrait pas en principe y avoir un remake des évènements de mars 2021.

D’après le média, « l’opposition, sur pied de guerre menace alors que, la peur s’installe sur la ville de Dakar qui se barricade’’.

D’autre part, une inquiétude s’installe sur l’itinéraire que va emprunter Sonko qui demande à n’être accompagné qu’avec ses avocats car déclare- t-il +ce n’est pas cette affaire qui va m’amener en prison… Une simple audition et je reprends mes activités…+’’, indique le journal.

« Source A’’ titrant sur les ‘’Éléments clés’’ revient sur l’éventuel film de l’audition pour dire que « sur le pool des avocats de Sonko coordonné par Me Bamba Cissé, 12 ont confirmé leur présence, deux seront absents. Après le juge, chaque conseil aura le droit de poser des questions. De plus, le procureur va, sauf imprévue de dernière minute assister à l’audition. Une confrontation entre Sonko et Adji Sarr est en vue’’, informe le média.

Quant à ‘’Walf Quotidien’’, il présente à sa Une, « Le poker menteur’’ informant que le leader de Pastef +déjoue le piège+ et Yewwi Askan Wi, « met en garde juges les forces de sécurité’’.

Pour « L’AS’’, ‘’Sonko se plie face à la justice’’.  Le média annonce « un face- à-face fatidique avec Omar Maham Diallo’’ pour qu’Ousmane Sonko s’explique sur ce qui s’est passé entre lui et Adji Sarr qui +ne veut rien qu’un procès+.

Dans un autre registre, « Le Soleil’’ s’intéresse à la coopération entre la ligue arabe et l’Union africaine (UA) et titre « Macky Sall pour une action commune plus efficace’’.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ indique que la ministre ivoirienne de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné a pris part, mardi par visioconférence, à un forum académique sur l’avenir des stratégies d’enseignement à la lumière des développements actuels.

Cette activité qui s’est tenue au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) à Rabat, au Maroc, vise à promouvoir le dialogue et à présenter diverses visions et perspectives sur l’avenir des stratégies d’enseignement à l’ère moderne, note la publication.

Selon l’auteur de l’article, la ministre Mariatou Koné représentant la Côte d’Ivoire à ce forum académique a appelé à une mutualisation des expériences, une coopération solide entre les systèmes éducatifs et des partenariats stratégiques dynamiques pour soutenir l’écosystème numérique dans chaque pays.

Elle a fait cas des impacts de la crise sanitaire mondiale sur les systèmes éducatifs, soulignant que cette crise de la Covid-19 aura eu le mérite de confirmer le rôle et la valeur de l’éducation pour outiller et transformer les hommes et les femmes, afin d’assurer le développement durable de nos sociétés, ajoute encore le journal.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que Phrank Shaibu, l’assistant spécial du candidat à la présidence du Parti démocratique populaire (PDP), Atiku Abubakar, a minimisé mercredi les chances du candidat à la présidence du Congrès des progressistes (APC), Bola Tinubu, déclarant que « les Nigérians ne voteront pas pour un candidat qui fuit le contrôle public ».

Dans un communiqué de presse, « M. Shaibu a également accusé M. Tinubu d’utiliser des mandataires pour répondre aux questions réservées exclusivement aux candidats à la présidence », indique le journal.

M. Shaibu, qui réagissait à la réunion publique de mardi à Lagos avec le secteur privé organisé (OPS), a fait savoir que « le candidat à la présidence de l’APC avait à deux reprises esquivé l’invitation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lagos (LCCI) mais avait décidé d’organiser sa propre réunion publique avec l’OPS », ajoute le média.

Il a fait remarquer que « plutôt que d’avoir l’audace de soumettre ses idées à l’examen d’un panel de professionnels non partisans, comme l’ont fait M. Atiku et d’autres candidats, y compris celui du Parti travailliste (LP), Peter Obi, devant la LCCI, M. Tinubu a décidé d’organiser son propre événement à Lagos, où il a dicté le rythme des événements et rempli la salle avec la plupart de ses partisans et fans qui ont applaudi ses idées sans saveur », poursuit le quotidien.

En Afrique du Sud, la presse s’indigne de la recrudescence de la violence sexiste et du fémicide, relevant que les meurtres de femmes et d’enfants exigent une intervention urgente du gouvernement qui doit mettre en place une stratégie efficace.

Sous le titre «Il est temps d’agir pour mettre fin au fléau de la violence basée sur le genre (VBG)», Sanews écrit que mettre fin à la violence contre les femmes et les enfants doit être une priorité absolue de l’Etat.

Le journal évoque à cet égard la tenue cette semaine du deuxième Sommet présidentiel sur la violence sexiste et le fémicide, notant que cette rencontre permet d’évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des engagements que l’exécutif avait pris lors du premier Sommet en 2018 concernant la mise en œuvre du Plan stratégique national sur les VBG.

Il souligne que le Plan vise à coordonner les différents secteurs impliqués dans la lutte contre les violences basées sur le genre, pour renforcer la réponse de l’État et aligner les efforts du gouvernement, du secteur privé et de la société civile.

Idem pour Eyewitness News qui rappelle qu’en 2018, des groupes de la société civile ont remis au Président Cyril Ramaphosa une liste de mesures à entreprendre par le gouvernement pour lutter contre la violence sexiste.

Le quotidien relève que lors de ce deuxième sommet, Ramaphosa a pris la responsabilité de la lenteur de la réponse du gouvernement dans la lutte contre le fémicide dans le pays et a également promis aux organisations de la société civile qu’il veillerait à ce que le processus de création d’un Conseil national pour la lutte contre la VBG soit accéléré.

 

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial aux 2eme anniversaire de l’attaque du commandement nord de l’armée fédérale éthiopienne par les rebelles du front de libération du Tigray (TPLF) le 03 novembre 2020 en relevant qu’il s’agit de «l’une des pires formes de trahison» contre les forces éthiopiennes.

Le commandement nord a le droit de protéger le pays des menaces et s’acquitte correctement de sa responsabilité depuis des décennies. Il a encore étendu les services de soutien communautaire et social aux personnes à proximité, souligne l’éditorialiste.

Toutefois, note-t-il, «le TPLF ne reconnaît jamais une telle bonne volonté» et « a ignoré toute la discipline et le respect de l’armée en lançant un assaut barbare».

«Il ne serait pas exagéré d’affirmer que ce niveau de trahison ne s’est jamais produit dans l’histoire et qu’il est même peu probable qu’il se produise à l’avenir», écrit le commentateur.

«Le 03 novembre 2020 restera à jamais dans notre esprit, dans notre mémoire. Chaque Éthiopien ressentira une profonde tristesse et un chagrin en se souvenant de ce qui s’est passé ce jour sombre», souligne le journal dans un article qui déplore une trahison contre les Forces de défense nationale éthiopiennes.

«C’était un jour où des milliers de membres héroïques de nos forces de défense, y compris des hauts fonctionnaires, ont été brutalement massacrés par le groupe terroriste, en oubliant toutes les grandes faveurs que les membres du commandement du nord ont rendues à la population locale pendant leur séjour de plus de deux décennies», ajoute le journal.

Au Kenya, Daily Nation écrit que le cancer tue environ 30.000 personnes chaque année dans le pays, tandis que 47.000 personnes sont diagnostiquées avec la maladie, avec plus de 90.000 cas prévalents au cours des cinq dernières années.

Citant des données officielles, la publication note que plus de 10.000 Kényans voyagent à l’étranger chaque année pour le traitement de diverses maladies, en particulier le cancer, qui coûte au Kenya environ 15 milliards de shillings (120 shillings = 1 USD).

Les hôpitaux publics sont mal équipés, avec des pannes de machines et des files d’attente d’au moins une année pour se faire soigner, en raison de la forte demande, fait observer l’éditorialiste, relevant que le traitement au Kenya coûte entre 175.000 et 800.000 shillings.

En cas de chirurgie, les frais varient de 800.000 Ksh à 1,5 million de Ksh, en fonction de l’hôpital et de la thérapie, poursuit-il, notant que même le coût de 3.500 shillings d’une séance de radiothérapie dans certains hôpitaux publics est prohibitif pour beaucoup.

Le nombre de personnes touchées par ce tueur silencieux augmente de jour en jour, souligne le journal, estimant que le gouvernement devrait normaliser le coût des traitements et équiper les hôpitaux et les doter en personnel.

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