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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  25 Novembre      23        revue de presse (625),

 

Dakar, 25/11/2022 (MAP)- La presse africaine a consacré, vendredi, ses principaux commentaires et titres à la Une au match des Lions de la Téranga face au Qatar au titre de la Coupe du monde 2022, à la participation du Président nigérian au Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et à la création d’entreprises en Côte d’Ivoire.

Les journaux évoquent aussi le tollé suscité par les attaques de pitbulls contre des enfants en Afrique du Sud, l’accord de paix signé entre le gouvernement éthiopien et le front de libération du peuple du Tigray, les violences basées sur le genre au Kenya et la campagne de sensibilisation contre la violence sexiste au Rwanda.

Au Sénégal, l’essentiel des parutions de ce jour se focalisent sur le match que doit disputer le Sénégal face au Qatar ce vendredi à 13 heures GMT, pour le compte de la Coupe du monde 2022, une deuxième sortie des +Lions+ après la défaite devant Les Pays-Bas, lundi dernier.

« Vaincre ou la porte’’, titre ‘’Walf Quotidien’’ donnant la parole à Aliou Cissé, sélectionneur national qui lance +certains doutent de nous+ alors que le capitaine de l’équipe Kalidou Koulibaly partage son souhait +on ne veut pas rentrer à la maison de sitôt+. Félix Sanchez, coach de l’équipe adverse déclare +nous savons à quel point le Sénégal est fort+’’, indique le média.

Sous le titre « A la conquête de l’Emirat’’, le journal « Le Quotidien’’ parle de match décisif face au Qatar aujourd’hui et que Aliou Cissé affiche sa volonté de +continuer à écrire l’histoire+ . Pour le capitaine Koulibaly, +nous n’avons plus droit à l’erreur+’’, écrit la publication.

Plus catégorique, « En Quête’’ affiche à sa Une ‘’Gagner ou périr’’ pour ce match opposant le Sénégal face au Qatar à 13 heures. D’après Aliou Cissé, +A partir du moment où on a perdu notre premier match, on est dos au mur+. Sur les clés du match, le journal indique ’’plus d’audace et de folie pour marquer des buts. Le goal, Edouard Mendy garde la +confiance+ du sélectionneur Alou Cissé. Cependant, les Sénégalais restent entre optimistes et prudents.

« Les Lions à quitte ou double’’ , affiche à sa Une le journal ‘’Le Soleil’’ qui revient sur la défaite de l’équipe nationale lors de sa première sortie contre Les Pays-Bas, lundi dernier. ‘’Battue d’entrée par les Pays-Bas, l’équipe nationale du Sénégal est dans l’obligation de s’imposer, cet après-midi, face au pays organisateur, si elle veut continuer à croire en ses chances de qualification pour le deuxième tour’’, analyse le quotidien national.

Pour sa part, ‘’L’AS’’ présente ‘’Les Lions face à leur avenir’’. Alors que ‘’le coach de l’équipe qatarie affirme +nous sommes prêts à affronter le Sénégal+’’, souligne le journal.

Loin de cette sphère sportive, ‘’Sud Quotidien’’ s’intéresse à la politique particulièrement aux maux de l’école sénégalaise que sont les effectifs pléthoriques, le déficit d’enseignants, les abris provisoires, le manque de blocs d’hygiène, entre autres. Ces maux ont été exposés par les députés, jeudi lors du passage en plénière à l’Assemblée nationale, du ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne. « La 14ème législature audite l’école’’, titre la publication.

Par ailleurs, les publications ont aussi abordé l’affaire des deux agents de renseignements disparus depuis samedi dernier et pour qui leurs familles préviennent et veulent le retour de leurs fils+sains+ et +saufs+. Les familles s’interrogent et +exigent la lumière+. Le corps du sergent Fulbert Sambou est identifié hier’’, indiquent les médias dakarois.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le Centre de promotion des investissements (Cepici) a créé 20.183 sociétés de janvier à octobre 2022 contre 9825 durant la même période en 2021, avec un délai moyen inférieur à trois jours.

C’est ce qui ressort de la conférence de presse bilan 2022, animée jeudi à Abidjan par la directrice générale du Cepici, Solange Amichia, précise l’auteur de l’article.

A en croire la première responsable du Cepici, l’activité économique ivoirienne a repris après la pandémie de coronavirus. En effet, en dépit du ralentissement du processus de création en 2021 dû aux difficultés techniques, le nombre d’entreprises créées a plus que doublé (105%) en 2022, mais il y a plus de dossiers rejetés en ligne en 2022 à cause de la méconnaissance de l’utilisation de la plateforme par les usagers, relève-t-on.

La création des entreprises se répartit de la manière suivante : prestation de services (44%), autres (17%), industrie (4%), Btp (13%) et le commerce (22%). Avec 5342 emplois prévisionnels de janvier à octobre 2022 contre 3954 sur la même période en 2021, souligne la publication.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que la Haute Cour fédérale siégeant à Port Harcourt a disqualifié le candidat au poste de gouverneur de l’Etat de Rivers du Congrès des progressistes (APC), Tonye Cole, en raison de sa double nationalité et du non-respect de la loi électorale par son parti.

Le Parti démocratique populaire (PDP) a déposé une plainte demandant au tribunal d’ordonner à la la Commission électorale nationale indépendante (INEC) de ne pas reconnaître M. Cole comme candidat au poste de gouverneur de l’APC en raison d’une prétendue double nationalité, indique le journal.

Le PDP a également allégué que l’élection des délégués qui a conduit à l’émergence de M. Cole n’a pas suivi une procédure régulière, ajoute le média.

Le juge de première instance, Emmanuel Obile, a donné, dans son jugement, raison au PDP en affirmant que M. Cole avait une double nationalité et qu’il n’était pas un candidat à part entière.

Pour sa part, « The Guardian » rapporte que le président Muhammadu Buhari assistera au Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, ainsi qu’à la session extraordinaire sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), prévus vendredi à Niamey, au Niger.

En Afrique du Sud, « Herald Live » revient sur le tollé suscité par les attaques de pitbulls contre des enfants dans plusieurs régions du pays.

La Fondation Sizwe Kupelo, active dans le domaine des droits des enfants, compte remettre une pétition de plus de 120.000 signatures au ministère de l’Agriculture, de la Réforme agraire et du Développement rural, appelant à l’interdiction de l’élevage des pit-bulls, souligne le média.

Citant la comportementaliste canine, Taryn Blyth, le journal précise que les pit-bulls avaient été développés comme chiens de combat, en sélectionnant génétiquement des chiens facilement déclenchés pour attraper, secouer et tuer d’autres animaux, y compris d’autres chiens.

Il signale également que plusieurs pays à travers le monde, comme la Russie, la Finlande, le Danemark, le Royaume-Uni et le Portugal, ont décidé d’interdire ou d’imposer des restrictions sur la propriété de cette race de chiens ou son importation.

Pour sa part, « Sunday Times » revient sur la criminalité et le sabotage qui affecte les unités de production de l’électricité de la société publique Eskom.

Il relève à cet égard que l’un des directeurs régionaux d’Eskom est désormais contraint de porter un gilet pare-balles et a été doté de gardes du corps après les menaces qui le guettent pour avoir dénoncé la corruption qui affecte l’une des centrales électriques à charbons de la compagnie.

Le directeur général d’Eskom, Andre de Ruyter, a décrit dans ce sens l’énorme défi que représente la lutte contre les syndicats internes du crime qui contribuent à la crise énergétique que connait le pays.

Au Kenya, The Star rapporte que le nombre de cas de violence basée sur le genre en 2020 a augmenté de 87,7%, expliquant que l’augmentation des cas est notamment due à l’impact de la pandémie de Covid-19.

Citant un rapport du Centre national de crime et d’investigation, le journal indique que de nombreuses communautés au Kenya restent mal sensibilisées sur la violence basée sur le genre, soulignant un manque important de services de réhabilitation et de maisons d’hébergement dans le pays.

Le manque de refuges expose les victimes de cette violence à des coûts excessifs pour accéder à des structures de prise en charge adaptées, relève l’auteur de l’article.

De son côté, The Standard, souligne que la création du Fonds « pertes et dommages » lors de la COP 27 en Égypte est une grande victoire pour les pays en développement, comme le Kenya et la Corne de l’Afrique

Au cours du mois d’octobre, au moins 36,1 millions de personnes ont été touchées par une grave sécheresse dans la Corne de l’Afrique, dont 4,2 millions au Kenya, relève le journal, notant qu’en raison des effets inédits du changement climatique, les cultures se sont flétries, tandis que les communautés pastorales ont dû parcourir des kilomètres à la recherche de nourriture, d’eau et de pâturages.

L’auteur de l’article appelle les acteurs étatiques et non étatiques à élaborer des interventions multisectorielles pour enrayer la crise de la faim croissante et mettre en place des mécanismes durables pour favoriser l’adaptation dans les zones touchées.

En Éthiopie «The Ethiopian Herald » revient toujours dans son éditorial sur l’accord de paix signé entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray (TPLF) en relevant que le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans cet Etat régional éthiopien jette les bases d’une cessation définitive des hostilités.

L’accord de paix historique a été en action au cours des dernières semaines, améliorant l’acheminement de l’aide humanitaire nécessaire et accélérant le rétablissement des services de base dans l’Etat régional éthiopien du Tigray, souligne l’éditorialiste.

L’accord de paix a été acclamé dans le monde entier avec un optimisme accru car il est à même de contribuer à ouvrir la voie à une paix et une stabilité durables dans le pays, note l’éditorialiste, ajoutant que le gouvernement éthiopien a respecté les termes de l’accord depuis sa signature.

L’accord de paix historique comporte des clauses importantes qui permettent à la cessation permanente des hostilités de prévaloir dans le pays. L’un des piliers de l’accord est le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Tigray, écrit l’éditorialiste.

L’accord stipule que le gouvernement fédéral éthiopien doit être autorisé à rétablir l’autorité au Tigray, y compris dans la capitale Mekelle, et que l’armée fédérale et les autres institutions fédérales concernées doivent avoir une entrée rapide, harmonieuse, pacifique et coordonnée dans la capitale du Tigray, souligne l’éditorialiste.

D’autre part, le gouvernement fédéral garantira au peuple du Tigray d’être correctement représenté dans les institutions gouvernementales fédérales conformément à la constitution. Le respect de cette partie de l’accord contribuera sûrement à rétablir l’ordre dans le pays et facilitera l’épanouissement de l’État fédéral démocratique dans le pays, ajoute l’éditorialiste.

Au Rwanda, New Times indique que le pays entame une campagne annuelle de 16 jours visant la sensibilisation contre la violence sexiste, notant que cette campagne est organisée chaque année pour augmenter la visibilité autour de l’appel à l’élimination de toutes les formes de violence basées sur le genre.

Pendant des années, divers mouvements et campagnes ont été organisés pour mettre fin à ce fléau, mais il reste encore beaucoup à faire pour réussir, souligne l’auteur de l’article, notant que les statistiques montrent que plus d’une femme sur trois subit des violences sexistes au cours de sa vie.

Mettre fin à la violence à l’égard des femmes est un objectif réalisable, surtout si chacun en fait sa responsabilité et si les hommes font partie intégrante de l’objectif, estime-t-il.

Pour lui, il faut un travail acharné pour répandre la voix de la paix, créer des environnements qui permettent aux femmes de s’épanouir et mener des campagnes efficaces pour mettre fin à la violence sexiste.

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