APS SÉNÉGAL–POLITIQUE–DIPLOMATIE / Un universitaire explique les dessous de la diplomatie de bon voisinage prônée par Dakar APS SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / A Banjul, Bassirou Diomaye Faye ”sera accueilli comme il se doit”, assure un officiel gambien APS SENEGAL-SIERRALEONE-COOPERATION / Le vice-président de la Sierra Leone reçu en audience par Bassirou Diomaye Faye APS SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Dakar et Banjul invités ‘’à jouer un rôle pilote’’ dans le processus d’intégration sous-régionale APS SENEGAL-LITTERATURE / L’Harmattan Sénégal présente deux ouvrages sur le blanchiment de capitaux dans l’UEMOA, samedi APS SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Un expert salue la solidarité féminine mise en avant dans certains films pour sensibiliser sur le réchauffement climatique MAP CAN de futsal (demi-finale) : Le Maroc en finale et en Coupe du monde après sa victoire face à la Libye (6-0) MAP CAN de futsal (demi-finale): Le Maroc évince la Libye (6 – 0) se qualifie pour le Mondial MAP Le ministre malien de l’Agriculture salue les progrès du Maroc en matière de gestion d’eau et de barrages MAP Océanographie: Madagascar souhaite tirer profit de l’expérience marocaine (ministre malgache)

Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  6 Décembre      22        revue de presse (625),

 

Dakar, 06/12/2022 (MAP)- Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine parue ce mardi, particulièrement l’affaire ‘’Sweat Beauty’’ au Sénégal, la 23è conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, l’élection présidentielle au Nigeria, et le risque élevé de surendettement au Kenya.

La presse s’intéresse aussi à la coopération entre les Emirats arabes unis et l’Ethiopie, les accusations criminelles portées contre le Président sud-africain Cyril Ramaphosa, et la situation sécuritaire en RD Congo.

Au Sénégal, la confrontation entre l’opposant Ousmane Sonko, actuel maire de Ziguinchor (sud) et la victime de présumé viol, Adji Sarr, ce mardi dans le cadre de l’affaire ‘’Sweat Beauty’’  domine la Une des quotidiens locaux parus ce mardi.

Le journal « Libération » annonce que la confrontation entre Ousmane Sonko et Adji Sarr est prévue à 11heures et que ‘’sauf report de dernière minute, c’est parti pour une ambiance électrique dans le bureau du Doyen des juges’’.

‘’(….) Ousmane Sonko et Adji Sarr se +retrouvent+ pour la première fois depuis l’éclatement de l’affaire de viol présumé pour laquelle le leader de Pastef est inculpé sous le régime du contrôle judiciaire’’, souligne la publication.

Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage ‘’Sweat Beauty’’ accuse depuis février 2021 le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétitifs et de menace de mort’’.

L’opposant et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits dont il est accusé et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.

Le quotidien « Kritik » rapporte que ‘’le feuilleton qui tient en haleine l’opinion depuis plus d’un an va ainsi connaitre un nouvel épisode avec la confrontation tant attendue’’.

‘’Confrontation décisive entre Adji Sarr et Ousmane Sonko’’, affiche à la Une pour sa part « Le Témoin » qui écrit : ‘’après leurs auditions séparées dans le cadre de l’affaire de viols les opposant, le leader de Pastef et la masseuse du salon Sweat Beauty se retrouvent ensemble dans le bureau du Doyen des juges Oumar Maham Diallo pour un face à face décisif’’.

C’est ‘’l’heure de vérité’’, estime de son coté le journal « L’As », alors que « Le Quotidien » écrit que Adji Sarr assure être ‘’prête’’ pour cette confrontation.

Pour le quotidien « Bës Bi le jour », ‘’l’obstacle à la confrontation entre les deux acteurs de l’histoire judiciaire la plus célèbre du Sénégal constitue les demandes de Ousmane Sonko formulées récemment par ses avocats’’.

En effet, souligne la publication, ‘’par correspondance du 6 octobre 2022, la défense du leader de Pastef avait saisi le Doyen des juges d’une demande portant audition entre autres de Mamadou Mamour Diallo’’.

‘’Me Bamba Cissé et Cie réclament aussi la convocation de Mbaye Niass dit Mc Niass, qui dit +détenir des audios d’Adji Sarr avouant le complot+. Pour l’instant, toutes ces requêtes n’ont pas eu une suite favorable de la part du juge. Et les intrigues persistent dans ce film aux allures de tragicomédie’’, écrit le média, rappelant que cette affaire a provoqué la mort de 14 personnes en mars 2021.

Au Gabon, « GabonActu » écrit que la capitale provinciale de l’Ogooué Ivindo (Makokou) a accueilli du 3 au 4 décembre dernier les travaux du Conseil provincial du Parti démocratique gabonais ( PDG), placé sous le thème « Renaissance pour un PDG Uni et solidaire ».

Les militants et militantes de ce parti dit des masses venus très nombreux ont débattu de plusieurs problématiques tels que la vie du parti, la situation des gabonais mais aussi sur les stratégies pour assurer une victoire à leur candidat Ali Bongo Ondimba lors de l’élection présidentielle prévue en 2023, ajoute le journal.

Ces assises, poursuit-on, se sont tenues sous la supervision générale de la camarade Angélique Ngoma (représentant le secrétaire général du PDG) et présidées par le membre du conseil provincial de ladite province, Pascal Désiré Missongo en présence des membres du gouvernement natifs de la province dont le Vice-Premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze.

La rencontre a permis de préparer les recommandations des ressortissants de la province à soumettre au 12ème congrès ordinaire du parti prévu les 23 et 24 décembre à Libreville, précise la l’article.

 


 

En Côte d’Ivoire, la presse focalise sur la 23è conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), tenue lundi à Abidjan.

«Ouattara: Préservons la paix dans notre espace», titre le quotidien progouvernemental ’’Fraternité Matin’’ avant d’annoncer que le président nigérien, Mohamed Bazoum, est le nouveau président de l’UEMOA.

Le journal profite pour faire le point de l’institution cette année en barrant «Etat de l’UEMOA en 2022: Une économie résiliente malgré les crises».

’’L’Essor Ivoirien’’ abonde dans le même sens en plaquant à sa Une «Ouattara: Les perspectives pour l’année 2023 sont favorables…» avant de revenir sur la nomination du président nigérien à la tête de l’institution «Bazoum, nouveau président de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement».

Si le quotidien  »le Jour » annonce simplement que «Mohamed Bazoum succède à Alassane Ouattara», ’’le Patriote’’, quant à lui, proche du parti au pouvoir, mentionne «Alassane Ouattara salue la bonne santé de l’économie sous-régionale».

De son côté, le quotidien ’’L’Avenir’’ écrit à sa Une : «Alassane Ouattara annonce de bonnes nouvelles pour la sous-région en 2023».

Au Nigeria, « The Nation » écrit que le candidat à la présidence du Congrès des progressistes (APC), Asiwaju Bola Ahmed Tinubu, s’est exprimé hier sur la manière dont il s’attaquera à l’insécurité et repositionnera l’économie s’il est élu lors des élections de l’année prochaine.

Il a également souligné que sous son administration, le Nigeria conservera son rôle de leader dans la promotion des valeurs démocratiques dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, sur le continent et dans le monde, indique le journal.

L’ancien gouverneur de l’État de Lagos a réitéré son engagement en faveur du caractère sacré des urnes, affirmant que la prochaine génération de dirigeants devrait être issue d’élections libres, équitables, démocratiques et transparentes, ajoute le média.

Pour sa part, « The Guardian » rapporte que Mme Rukaiya, épouse de l’ancien vice-président du Nigeria et candidat à la présidence du Parti démocratique populaire (PDP), Alhaji Atiku Abubakar, a révélé les projets de son mari, qui entend se concentrer sur l’émancipation des femmes s’il est élu président en 2023.

M. Rukaiya, qui a fait cette déclaration lors d’une réunion publique à Kaduna dans le cadre d’une campagne pour le candidat du PDP, a indiqué que davantage de femmes seraient formées pour acquérir des compétences en vue de leur autonomisation, précise le quotidien.

Au Kenya,  »The Standard » rapporte que la Banque mondiale a mis en garde le pays contre le risque élevé de surendettement, bien que la dette reste soutenable.

Citant un nouveau rapport de l’institution financière mondiale, le journal indique que le gouvernement kényan est appelé à agir rapidement pour s’attaquer aux déséquilibres budgétaires et restructurer les dépenses publiques, afin d’attirer davantage d’investissements et stimuler la croissance.

De même, la Banque mondiale indique que bien que les perspectives économiques à moyen terme du Kenya restent bonnes, l’engagement politique général en faveur de l’assainissement budgétaire et de la réduction du profil de risque de la dette extérieure du pays pourrait être compromis par la poursuite des turbulences dans l’économie mondiale, ajoute la publication.

La réussite des efforts d’assainissement budgétaire du Kenya dépend également de l’augmentation de l’efficacité et de l’impact des dépenses, ainsi que de la lutte contre la corruption, explique le journal, notant que cette évaluation intervient à un moment où le Trésor tente d’équilibrer son portefeuille de dettes, qui se rapproche de la limite autorisée de 10.000 milliards de shillings après l’accumulation de dettes commerciales coûteuses, absorbant plus de 60% des recettes fiscales.

 


 

En Ethiopie  »The Ethiopian Herald » s’intéresse à la coopération entre les Emirats arabes unis et l’Ethiopie en relevant que les deux pays entretiennent des relations diplomatiques et économiques stables et solides au cours des cinq dernières années.

Citant l’ambassadeur éthiopien aux Emirats, Suleiman Dedefo, le journal relève que les deux pays ont développé leurs relations économiques au cours des cinq années, soulignant que divers produits agricoles, viande, les fruits et légumes ainsi que les graines oléagineuses font partie des produits d’exportation vers les Emirats arabes unis.

En retour, des produits industriels, des voitures, des accessoires, des produits chimiques et de l’industrie chimique sont importés en Ethiopie depuis les Emirats arabes unis, note le quotidien.

En outre, un grand nombre d’investisseurs émiratis sont désireux d’investir et sont déjà engagés dans divers secteurs où ils ont contribué aux efforts du pays en matière de création d’emplois, de génération de devises étrangères et de transfert de technologie et de connaissances, écrit le journal qui cite l’ambassadeur éthiopien.

En Afrique du Sud, les journaux continuent de s’intéresser au accusations criminelles portées contre le Président Cyril Ramaphosa dans le cadre de l’affaire de la ferme « Phala Phala ».

« The Citizen » écrit que la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a rejeté la demande du parti du Mouvement pour la transformation africaine (ATM opposition) de voter à bulletin secret la procédure de destitution contre M. Ramaphosa .

Les députés sud-africains se réuniront ce mardi pour décider si le rapport du panel parlementaire indépendant chargé d’enquêter sur le scandale de « Phala Phala » doit être adopté, rappelle le journal, notant que la décision d’adopter un scrutin public signifie que si certains membres du Congrès national africain (ANC au pouvoir) décident de voter contre Ramaphosa, ils seront publiquement connus.

Le média rappelle également que le Président est sous pression pour démissionner après la publication du rapport qui a révélé qu’il aurait enfreint les lois sur les devises étrangères et violé la Constitution et les lois anti-corruption.

Dans la même veine, « City Press » relève que les marchés financiers sud-africains sont en otage du sort du chef de l’État qui devrait faire face à une procédure de destitution au sein du Parlement, sur fond d’accusations liées à la dissimulation d’un vol d’importantes sommes en dollar survenu dans sa ferme privée au Limpopo (Nord-est).

Le scandale qui menace l’avenir politique de M. Ramaphosa, a secoué les marchés financiers sud-africains cette semaine, provoquant une instabilité qui risque d’infliger encore plus de dégâts à la monnaie locale, le Rand, et aux obligations du pays, explique la publication.

Au Rwanda,  »The New Times » rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Vincent Biruta, a déclaré que l’approche de la pacification de l’est de la République démocratique du Congo n’a fait qu’aggraver les problèmes de sécurité persistants dans la région agitée depuis près de trois décennies.

Répondant à un tweet et à une déclaration ultérieure du secrétaire d’État américain Antony Blinken, dans lesquels il a exhorté le Rwanda à « cesser de soutenir le groupe rebelle M23, » le ministre rwandais a noté qu’une solution durable exige que la responsabilité soit placée à sa place, écrit le journal.

Les propos de Blinken faisaient suite à son entretien avec le président rwandais Paul Kagame, précise la publication, ajoutant que Biruta a souligné que le M23 ne devrait pas être assimilé au Rwanda.

Dans la même catégorie