AIB Burkina : Plus de 100 médecins outillés par la CARFO sur la réparation des risques professionnels et la production des certificats médicaux AGP Crise Gabon-Angola : une délégation gabonaise dépêchée à Luanda pour apaiser les tensions MAP Sénégal: Une mission du FMI attendue à Dakar (presse) MAP Afrique du Sud : Le nouveau projet de loi sur le renseignement vivement critiqué par des ONG MAP Zambie: arrestation du président de la Fédération de football pour blanchiment d’argent AIB Passoré : L’Association des personnes malvoyantes et aveugles fête ses 12 ans d’existence APS SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / ”Dans la main de Dieu” d’Annie Coly Sané, récit d’un retour à la vie d’une rescapée APS ETHIOPIE-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / Les pays africains doivent redoubler d’efforts pour éradiquer la pauvreté (ministre) MAP L’Angola place la transition énergétique parmi ses principales priorités (ministre) APS SENEGAL-UNIVERSITES-ORGANISATION / Un séminaire en mi-mai pour “un diagnostic situationnel” et un calendrier académique stable

Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  9 Décembre      17        revue de presse (625),

 

Dakar, 09/12/2022 (MAP)- Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine de ce vendredi, particulièrement le cinquième Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais, la lutte contre la malnutrition en Côte d’Ivoire, le lancement au Gabon d’une opération nationale de déparasitage gratuit, et la politique monétaire de la banque centrale du Nigeria.

Les journaux s’intéressent aussi à la célébration de la Journée des nations, des nationalités et des peuples en Ethiopie, aux réalisations du Fonds des micros crédits au Kenya et à la crise de l’électricité qui s’est aggravée cette semaine en Afrique du Sud.

Au Sénégal, le cinquième Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais tenu jeudi en France, et la Déclaration de politique générale du Premier ministre sont, entre autres sujets, abordés par les quotidiens.

Revenant sur le cinquième Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais, tenu jeudi près de Paris, « Le Soleil » rapporte que la France accorde 100 milliards de francs Cfa au Sénégal.

La publication informe que six accords et cinq feuilles de route ont été adoptés dans les domaines de l’éducation, le sport, la culture, le développement économique, l’agriculture durable, la défense et la sécurité.

Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, et la Première ministre française Elisabeth Borne, ont coprésidé le cinquième Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais (SIG).

Selon le Bureau d’information gouvernemental (BIG), ‘’cette présente édition a été placée sous le sceau du dynamisme et de la densité des relations entre la France et le Sénégal, fondées sur l’amitié, la confiance et une ambition commune pour le partenariat Europe-Afrique’’.

 »De la prise en charge des questions de jeunesse, en passant par les défis sécuritaires, les enjeux de développement, de santé, agriculture, ou encore de mobilité et de migrations, différentes feuilles de route de la coopération entre les deux parties ont été abordées’’, souligne la même source.

Elle indique qu’au total, une enveloppe de 1,5 milliard d’euros d’aide publique au développement (période 2019-2023) de la France ‘’est positionnée pour le Sénégal faisant de la partie française le premier bailleur bilatéral du Sénégal’’.

 »5 feuilles de route adoptées et 6 accords signés entre les deux gouvernements. Un appui budgétaire de l’ordre de milliards promis par la France’’, rapporte le journal « EnQuête » qui barre à la Une : ‘’La priorité aux urgences’’.

Pour sa part le journal « Le Quotidien » indique que  ‘’Amadou Ba ramène 100 milliards de Paris’’.

« L’Observateur », souligne, quant à lui, que le Premier ministre sénégalais qui doit faire sa Déclaration de politique générale (DPG), lundi, est attendu sur de nombreux sujets.

‘’Ce ne sont pas seulement les députés qui l’attendent pour les besoins de la traditionnelle DPG (…). Les regards de tous les secteurs clés de la vie active sont aujourd’hui tournées vers le Premier ministre Amadou Ba. De l’économie à la santé en passant par l’éducation, le sport, la justice, etc. Amadou Ba, attendu sur les questions de l’heure, devra donner des gages d’assurance aux acteurs qui ont +listé+ leurs attentes’’, indique ce média.

Les quotidiens sénégalais reviennent également sur la décision de la Cour suprême d’annuler les délibérations du Conseil municipal de Ziguinchor (Casamance, sud) concernant l’organigramme de la maire et la dénomination des rues.

‘’Le maire de Ziguinchor a perdu la première manche du contentieux qui l’opposait au préfet de la ville. L’autorité administrative avait jugé illégale la rebaptisation de certaines rues de la capitale du Sud, prononcée par le Conseil municipal de Ziguinchor, le 17 février dernier’’, écrit le quotidien « Bës Bi, le jour ».

La publication note que ‘’la mairie de Ziguinchor Ousmane Sonko avait décidé de changer les noms de rues. Ainsi, la +Rue du Général de Gaulle+ devenait +rue de la paix+ tandis que +l’Avenue du capitaine Javelier+ était rebaptisée +Avenue du tirailleur africain+, en hommage aux soldats africains qui ont combattu pour la France lors des Guerres mondiales’’.

‘’La +Rue Thiaroye 44+, remplaçait la +Rue du lieutenant Lemoine+. La +Rue du lieutenant Truch+, autre figure française, changeait pour porter le nom de Séléki, en souvenir d’une bataille remportée en 1886 sur les troupes coloniales françaises par des résistants dans ce village dans la région éponyme de Ziguinchor, selon des historiens’’, ajoute la publication.

Le journal « Les Echos » indique à ce sujet que ‘’la Cour suprême freine Ousmane Sonko’’. ‘’Toutes les délibérations du Conseil municipal ont été annulées. La Haute juridiction n’est même pas allée dans le fond du dossier…’’, écrit le journal.

« Sud Quotidien » s’intéresse quant à lui à la célébration ce jour de la Journée internationale de lutte contre la corruption et affiche à la Une ‘’L’OFNAC au testeur de Serigne Bass !’’.

‘’La coïncidence de la célébration de cette journée avec la nomination à la tête de l’Office national de lutte contre la corruption (OFNAC) de l’ancien procureur Serigne Bassirou Guèye qui s’était illustré par son mépris des rapports de cet organe suscite moults interrogation’’, informe la publication.

 


 

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a, à la tribune de la réunion de haut niveau sur la nutrition, jeudi Abidjan, assuré que «la Côte d’Ivoire est engagée à combattre la malnutrition sous toutes ses formes».

Il a indiqué que la rencontre d’Abidjan, à laquelle participent des personnalités de premier rang, va permettre de définir une démarche commune pour relever les défis auxquels sont confrontés les États africains concernant la souveraineté alimentaire et nutritionnelle, ajoute la publication.

Et de préciser que le thème retenu, pour l’année 2022, est : «Renforcer la résilience nutritionnelle et la sécurité alimentaire sur le continent».

Sur un autre registre, ’’Le Patriote’’ fait savoir que prévue s’achever samedi 10 décembre, la période de révision de la liste électorale a été prorogée au 20 décembre.

Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et sur présentation du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, un décret a été signé depuis le 30 novembre par le Président de la République, Alassane Ouattara dans ce sens, précise-t-on.

La CEI se fixe un objectif de 5 millions d’électeurs à enrôler, ajoute le média, notant que le nombre d’électeurs ivoiriens est d’environ 7 millions actuellement.

Au Gabon, « L’Union » souligne que le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong a procédé, à Libreville, au lancement d’une opération nationale de déparasitage gratuit.

Organisée par le ministère de la Santé, la campagne vise à lutter contre les vers intestinaux et la bilharziose, ajoute le journal, notant qu’elle se déroule du 07 au 10 décembre et cible principalement les enfants de 5 à 14 ans.

Ces derniers se verront administrer par voie orale des comprimés d’Albendazole et de Praziquantel, poursuit-on.

Selon le ministre de la Santé, cette campagne s’inscrit dans la droite ligne des orientations de la politique sanitaire du président de la République, note l’article, ajoutant que ce dernier a instruit le gouvernement de tout mettre en œuvre pour l’amélioration de la santé des enfants.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que la Banque centrale du Nigeria (CBN) a déclaré hier que des ajustements possibles de la limite de retrait d’espèces n’étaient pas exclus, mais que la date du 9 janvier pour la mise en œuvre de cette politique était sacrée.

Le gouverneur de la CBN, Godwin Emefiele, a fait savoir que le plan, qu’il a décrit comme la poursuite de la politique monétaire de la banque centrale, a le soutien du président Muhammadu Buhari, indique le journal.

Mardi, la CBN a dévoilé une nouvelle limite de retrait d’espèces, avec un maximum de 100.000 nairas par semaine pour les particuliers et de 500.000 nairas par semaine pour les entreprises, rappelle le média.

Ces limites concernent également d’autres canaux de paiement, notamment les distributeurs automatiques de billets (ATM), les points de vente (PoS) et les transactions par chèque, précise la publication.

Le montant maximal des retraits d’espèces par guichet automatique est fixé à 100.000 nairas par semaine, avec un maximum de 20.000 nairas par jour, ajoute-t-on.

 


 

En Ethiopie  »The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à la célébration de la Journée des nations, des nationalités et des peuples sous le signe «notre unité nationale pour une paix durable » en mettant en avant la diversité de la société éthiopienne.

La diversité de la culture et des fortes valeurs en Ethiopie serviront de ciment à l’unité du peuple, souligne l’éditorialiste, notant que les Éthiopiens peuvent construire une nation pour tous.

«Accepter la diversité et s’engager à préserver la souveraineté nationale du pays ouvrira la voie à une paix et une stabilité durables», relève notamment l’éditorialiste qui a repris le message du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed adressé à cette occasion.

Au Kenya,  »The Standard » rapporte que les Kényans ont emprunté 6 milliards de shillings (Ksh) auprès du Fonds des micros crédits, depuis son lancement il y a 8 jours par le président William Ruto.

Au soir du 8 décembre, 10.908.502 transactions ont été réalisées, précise le journal, ajoutant que 10% des fonds empruntés ont déjà été remboursés.

Citant le ministre des coopératives et des PME, Simion Chelugui, la publication souligne que ce mécanisme a été bien accueilli par les Kényans.

Chelugui a expliqué que le remboursement dans les délais augmenterait la cote de crédit de l’emprunteur et le rendrait éligible à des limites plus élevées, poursuit l’auteur de l’article.

De son côté,  »The Citizen » rapporte qu’un groupe d’avocats ont saisi un tribunal pour demander la suspension du fonds le jugeant inconstitutionnel.

Et pour cause, le « Hustler Fund » a été lancé avant la création d’un conseil consultatif chargé, entre autres, de surveiller l’administration, selon les plaignants, écrit le journal, ajoutant que l’absence du Conseil d’administration est une violation de la constitution et de la législation concernant les finances publiques.

Les avocats exigent un compte rendu de tous les fonds qui ont été déboursés depuis le lancement, poursuit l’auteur de l’article, ajoutant qu’ils ont appelé le tribunal à ordonner l’arrêt de tout nouveau décaissement jusqu’à ce que la source des fonds soit clarifiée.

En Afrique du Sud, « Herald Live » revient sur la crise de l’électricité qui s’est aggravée cette semaine, notant que la compagnie d’électricité publique « Eskom » prévoit la poursuite des coupures de courant jusqu’en 2027.

Citant un rapport publié par la compagnie, le journal écrit que l’année 2022 a été la pire en termes de délestages électriques, alors que la situation tend à se détériorer davantage à mesure que la flotte d’Eskom continue d’être réduite, que les centrales électriques tombent en panne et que la demande augmente.

Le porte-parole d’Eskom, Sikonathi Mantshantsha, a déclaré que la phase 8 de délestages, qui signifie plus de 12 heures de coupures de courant par jour, n’est pas exclue, car la capacité de production reste toujours très faible, rapporte la publication.

Pour sa part, « Money Web » souligne que la flotte de charbon d’Eskom fonctionne avec seulement 40 % de sa capacité installée disponible.

« Une partie du problème réside dans l’entretien. Eskom a signalé que les retards de financement, entre autres problèmes, l’obligent souvent à retarder la maintenance planifiée des unités, ce qui augmente le risque de défaillance », ajoute la publication.

Elle rappelle qu’Eskom est en proie à une multitude de crises allant des pénuries de financement et de personnel, à une flotte vieillissante qui a été surmenée pour garder les lumières allumées, outre le sabotage et le vandalisme.

Dans la même catégorie