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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  10 Décembre      25        revue de presse (625),

 

Dakar, 10/12/2022 (MAP)- Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine de ce samedi, particulièrement la séance du vote du projet du budget du ministère des Finances et du Budget à l’Assemblée nationale du Sénégal, la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire, la participation du président gabonais au Sommet Etats-Unis/Afrique à Washington, l’acheminement de l’aide humanitaire au Tigray en Ethiopie, le dernier rapport de l’OMS montrant que l’Afrique représente 95% des cas de paludisme dans le monde, et les risques pour l’Afrique du Sud de perdre une partie de son accès préférentiel aux Etats-Unis.

Au Sénégal, le passage du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, devant l’Assemblée nationale pour la séance du vote du projet du budget de son département et le  »standing ovation’’ auquel il a eu droit , est le sujet le plus commenté par les quotidiens de ce samedi

‘’Mamadou Moustapha Ba ovationné par tous les députés’’ lors de la fin de la session budgétaire, écrit le journal « Libération », relevant que les ‘’membres de l’opposition comme du pouvoir, les parlementaires se sont levés pour applaudir le ministre des Finances et du Budget’’.

« EnQuête » présente le ministre du Budget comme ‘’la nouvelle coqueluche’’. ‘’Le marathon budgétaire s’est refermé vendredi avec le vote du budget du ministère des Finances. Tous les députés s’accordent sur une chose : la compétence du ministre Mamadou Moustapha Ba’’, écrit le journal.

A propos de la Loi de finances 2023, la publication annonce qu’il y aura 175,5 milliards de francs Cfa à emprunter; et sur le budget de 6411 milliards de francs Cfa, ‘’47% sont réservés aux dépenses sociales’’.

Mamadou Moustapha Ba a eu droit à un ‘’standing ovation’’ lors de la clôture de la session budgétaire, informe, pour sa part, le quotidien « L’AS », notant que ‘’les députés couvrent d’éloges’’ le ministre, qui a servi aux parlementaires ‘’un cours magistral’’.

« Vox Populi » rapporte, lui aussi, que ‘’l’Assemblée nationale avalise les 6411,5 milliards de francs Cfa pour l’Etat’’, ajoutant que ‘’le marathon budgétaire de 46 jours a pris fin vendredi sur une pluie d’hommages au ministre des Finances et du Budget ».

‘’Députés de l’opposition et du pouvoir sont unanimes à vanter ses qualités techniques et humaines avant de lui de faire un standing ovation’’, souligne la publication.

Quant au journal « Le Quotidien », il indique que le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, est revenu sur les cas de violences, ‘’inqualifiables et inacceptables’’. ‘’Nous devons chasser la violence de cet hémicycle’’, a-t-il dit, cité par le journal.

Pour sa part, « Sud Quotidien » rapporte qu’’’après une session budgétaire très agitée marquée par les injures, des insultes et des bagarres, les députés de la coalition présidentielle appellent leurs collègues de l’opposition à cultiver la paix dans l’enceinte de l’hémicycle’’.

‘’Lors de la clôture de la session budgétaire (…), les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar et le président de l’Assemblée nationale se sont vêtus de blanc, couleur de la paix. Cela est un appel à la paix, à la stabilité et à la sérénité à l’Assemblée nationale’’, écrit le média.

De son côté, « Le Soleil » aborde la liberté d’informer et le respect du secret défense et affiche à sa Une : ‘’Une frontière très tenue’’. ‘’Garantie par la Constitution, la liberté d’expression est un principe encadré, surtout quand elle touche à la défense nationale (…)’’, note la publication.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ écrit que l’Etat ivoirien a fait des progrès significatifs dans la lutte contre la corruption.

Zoro Epiphane Ballo, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, estime que des efforts peuvent être encore faits pour combattre ce fléau sous toutes ses formes, rapporte le quotidien.

Ainsi, à la faveur d’un point de presse à son cabinet, il a déclaré que «la Côte d’Ivoire ambitionne d’être une référence en matière de bonne gouvernance dans la sous-région et un exemple pour le reste du monde», ajoute le journal.

Le ministre a fait cette assertion dans la dynamique de la célébration de la Journée contre la corruption qui se tient chaque 9 décembre. En effet, pour Zoro Épiphane, l’atteinte de ce défi exige l’implication des populations dans la détection et la prévention contre ce fléau, souligne-t-on.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le président de la République, Ali Bongo Ondimba prendra part du 13 au 15 décembre 2022 à Washington aux États-Unis, au Sommet Etats-Unis/Afrique

Citant un communiqué de la présidence, le journal souligne que «le chef de l’Etat gabonais prendra part à cette grande messe, à l’instar de plusieurs autres chefs d’Etat et de Gouvernements africains et autres hôtes de marque invités tels que les représentants d’Organisations internationales et de la société civile».

Cette rencontre de haut niveau sera l’occasion pour les chefs d’Etat et de Gouvernement africains ainsi que pour les diplomates issus du monde entier et la société civile d’échanger sur des sujets d’intérêt commun d’ordre diplomatique, économique, et environnemental, et sur les valeurs liées à la démocratie et aux droits humains, poursuit-on.

Aussi, les questions de paix, de sécurité, de santé, de changements climatiques, d’énergie, d’investissement dans les infrastructures, de sécurité alimentaire ainsi que la gestion des impacts liés à la pandémie de la Covid-19, seront également évoquées.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que la commission sénatoriale sur les banques, les assurances et autres institutions financières a pris à partie vendredi deux vice-gouverneurs de la Banque centrale du Nigeria (CBN) au sujet de la nouvelle politique de la banque centrale limitant les retraits d’espèces à 100.000 nairas pour un particulier et 500.000 nairas pour les entreprises par semaine.

La gouverneure ajointe de la CBN chargée de la stabilité du système financier, Aishat Ahmad, et le gouverneur adjoint chargé des services aux entreprises, Edward Lametek Adamu, ont été devant la commission pour être interrogés après avoir été nommés pour un nouveau mandat par le président Muhammadu Buhari, indique le journal.

Interrogée sur la raison d’être de la nouvelle politique, la gouverneure adjointe de la CBN chargée de la stabilité du système financier, Aishat Ahmad, a déclaré que la politique de dématérialisation a été introduite en 2012 sous l’administration de l’ancien président Goodluck Jonathan et étendue à Abuja et à six autres États en 2013, rapporte le média.

Elle a déclaré que la politique sans numéraire qui est pleinement mise en œuvre par la CBN à l’heure actuelle n’est pas nouvelle, car les mesures nécessaires dans cette direction ont été prises en 2012 avec l’État de Lagos comme projet pilote et Abuja et six autres États en 2013.

Elle a expliqué que bien que la mise en œuvre complète de la politique n’ait pas été effectuée par la CBN depuis lors, son introduction a entraîné de nombreuses transformations dans le système bancaire et de paiement du pays.

En Ethiopie,  »The Ethiopian Herald » s’intéresse à l’acheminement de l’aide humanitaire au Tigray en relevant que le gouvernement éthiopien, en collaboration avec des partenaires humanitaires, a livré 64.000 tonnes métriques de produits alimentaires à cet État régional éthiopien depuis la mi-novembre jusqu’au 08 décembre courant.

Le journal qui cite le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU en Ethiopie, souligne que 574 millions de Birr (01 dollars=53 Birr) en espèces ont été collectés auprès du gouvernement, des partenaires locaux et internationaux et 10 camions-citernes de carburants ont également été acheminés vers le Tigray.

Aux côtés de différents agents publics, 23 partenaires ont participé à la fourniture de l’aide au cours de cette période, ajoute le journal, notant que 1 554 camions transportant des vivres et 118 camions avec de produits non alimentaires sont arrivés au Tigray.

Au Kenya,  »The Standard » écrit que le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que l’Afrique représente 95% des cas de paludisme dans le monde, notant que le Kenya enregistre 1,3% des cas.

Alors que le gouvernement a déclaré une baisse du fardeau du paludisme dans le pays au cours de la dernière décennie, le rapport de l’OMS a montré qu’il reste encore du travail à faire, souligne l’auteur de l’article, ajoutant que 11.787 enfants au Kenya avaient été atteint de la maladie de paludisme en 2020.

Le Kenya a fait de grands progrès dans la lutte contre la maladie, fait savoir le journal, citant notamment la distribution de moustiquaires imprégnées, la pulvérisation dans les régions à risque et la réalisation des tests adéquats.

Ces efforts ont contribué à une baisse significative au fil des ans, mais le dernier rapport sur la santé montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre zéro décès dû au paludisme.

Le Kenya doit suivre l’exemple de certains pays africains comme le Maroc, le Lesotho et l’Île Maurice qui ont éradiqué la maladie, suggère l’éditorialiste, relevant que d’autres pays africains devraient être encouragés à intensifier la lutte contre la maladie à travers des mesures simples et abordables telles que le nettoyage des eaux stagnantes et des buissons autour des logements, l’utilisation des moustiquaires imprégnées et le traitement précoce de la maladie.

Il est nécessaire d’étendre l’utilisation du vaccin antipaludique, insiste-t-il, relevant que la pandémie de Covid-19 a démontré la nécessité d’une vigilance constante et d’énormes investissements dans les établissements et le personnel de santé.

En Afrique du Sud, « Money Web » écrit que le pays pourrait perdre une partie de son accès préférentiel aux États-Unis si ses politiques commerciales continuent d’être désavantageuses pour les exportateurs américains par rapport à leurs homologues des pays développés.

Les législateurs américains estiment que l’Afrique du Sud profite de son accès préférentiel tout en imposant des tarifs qui rendent les produits en provenance des États-Unis non compétitifs, précise le journal, signalant que cette situation pourrait entrainer un changement.

Il rappelle ainsi que des milliers de produits sud-africains entrent au plus grand marché du monde en vertu de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) et du Système généralisé de préférences (SPG).

Sur un autre sujet, « The Citizen » indique que la guerre contre le braconnage des rhinocéros est loin d’être terminée malgré le durcissement des peines prononcées contre les criminels.

Le journal rapporte, à cet égard, que le Département des forêts, de la pêche et de l’environnement (DFFE) a révélé qu’au cours des six premiers mois de cette année, 82 rhinocéros ont été tués dans le parc national Kruger, qui abrite le plus grand nombre de cette espèce menacée d’extinction.

« Le nombre de rhinocéros tués chaque année est plus grand que les naissances. À moins que les autorités du parc Kruger n’interviennent d’urgence, les rhinocéros pourraient disparaître dans le parc d’ici quatre ans », avertit le média.

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