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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  14 Décembre      13        revue de presse (625),

 

Dakar, 14/12/2022 -(MAP)- Les enquêtes menées par la Cour des comptes sur les dépenses des ministères au Sénégal, le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique qui se tient à Washington, les avertissements de la Banque centrale du Nigeria concernant les abus dans l’utilisation du naira, les derniers développements du scandale de « Phala Phala »   impliquant le Président sud-africain Cyril Ramaphosa et les actions entreprises par l’Éthiopie pour limiter les effets du changement climatique, sont les principaux sujets abordés mercredi par la presse africaine.

Au Sénégal, les enquêtes menées par la Cour des comptes sur les dépenses des ministères dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, l’arrestation de deux députés de l’Assemblée nationale pour « coups et blessures », ainsi que le 3ème mandat présidentiel, constituent les sujets les plus abordés par les quotidiens de ce mercredi.

Des malversations financières ont été commises parce que dans « certaines structures sanitaires, les gestionnaires ont été nommés par des actes internes qui ne leur confèrent pas la possibilité de manier les ressources de l’État’’, rapporte le journal « Libération », citant le rapport de la Cour des comptes publié lundi, qui fait état de nombreuses irrégularités dans la gestion du fonds Covid-19 en 2020 et 2021.

« WalfQuotidien » écrit, quant à lui, que les directeurs de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) des ministères sont les « agneaux du sacrifice » lorsque des poursuites judiciaires sont menées contre les auteurs présumés des « détournements’’ de fonds dans les départements ministériels.

« Malheureusement, ce sont ces fonctionnaires qui iront au casse-pipe, au nom du principe de l’irresponsabilité comptable et pénale des ministres. Des ministres que la loi protège’’, ajoute le média.

 »Des ministres mouillés’’, affiche à sa Une le journal « Bés Bi Le Jour ». La publication souligne que « plus de 313 millions de francs CFA ont été indûment payés à des personnes ne faisant pas partie des membres du Comité national de gestion des épidémies’’.

« Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion de la Covid-19 a débusqué d’innombrables irrégularités’’, rapporte le journal « L’info », ajoutant que la gestion de la pandémie de coronavirus a été « un véritable pilotage à vue, notamment au ministère de la Santé et de l’Action sociale’’.

« La bonne gouvernance des deniers publics serait-elle un vœu pieux au Sénégal ?’’ s’interroge pour sa part « Sud Quotidien ».

La presse locale annonce d’autre part l’arrestation des députés Mamadou Niang et Massata Samb qui sont poursuivis en justice pour « coups et blessures ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) de vingt-trois jours’’, sur leur collègue Amy Ndiaye de l’Assemblée nationale (parlement).

Les deux élus du PUR, un parti politique faisant partie de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi, en sont venus aux mains avec l’élue de Benno Bokk Yaakaar, lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale, rappelle-t-on.

« En garde à vue à la DIC, les députés Massata Samb et Mamadou Niang contestent l’enquête de flagrance’’, informe « L’Observateur ».

Certains journaux se sont intéressés, par ailleurs, au refus du président Macky Sall de dire s’il sera ou pas candidat à l’élection présidentielle de 2024.

« Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais’’, rapporte « Le Soleil » en citant le président de la République, qui a fait cette déclaration au journal américain The New York Times.

C’est de sa « décision’’ qu’il s’agit, comme l’affirme Macky Sall, note « Le Témoin Quotidien », ajoutant que le fait pour lui d’être candidat ou pas « préoccupe au plus haut point les Sénégalais’’.

Au Gabon, « L’Union » souligne que le Président Ali Bongo Ondimba a pris part, mardi, à la cérémonie organisée par l’International Conservation Caucus Foundation (ICCF) en marge du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique qui se tient à Washington.

C’est une occasion pour le chef de l’État, ajoute le journal, de réitérer l’engagement du Gabon à la conservation de l’environnement, notamment à travers l’établissement de plusieurs zones protégées.

M. Ondimba est revenu sur la genèse ayant conduit le Gabon à créer 13 parcs nationaux avec à sa tête une Agence nationale chargée de l’ensemble des zones protégées dans le pays, poursuit-on.

Il s’agit notamment des réserves d’animaux sauvages et de parcs marins entre autres, précise la publication, notant que l’objectif recherché étant de lutter contre tous les crimes transnationaux contre les animaux sauvages, le commerce illicite de l’or et des ressources halieutiques, orchestrés par des groupes terroristes ou des gangs organisés.

S’exprimant en tant qu’invité à la cérémonie sur la thématique de la «Conservation», le chef de l’État a rappelé que les efforts du Gabon, avec l’appui des partenaires notamment américains, à l’instar de l’ICCF, ont permis un repeuplement de la population des éléphants vivant dans le Bassin de l’Ogooué, et dont le nombre ne cessait de diminuer, rapporte « L’Union ».

En Côte d’Ivoire, la presse locale s’intéresse aux activités du Premier ministre Patrick Achi au sommet Afrique-États-Unis et à la présentation du budget 2023 par le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo au Sénat.

Dans le cadre de la coopération USA-Côte d’Ivoire, Patrick Achi, représentant le Président de la République Alassane Ouattara au sommet, a rencontré le patron du Development Finance Corporation (DFC), écrit ’’L’expression’’.

De son côté, ’’l’Essor’’ souligne que « Patrick Achi vend la destination Côte d’Ivoire au patronat américain », ajoutant que le patron de la DFC est « séduit par la délégation ivoirienne ».

’’Le Rassemblement’’ écrit, quant à lui, qu’à Washington Achi convainc le patron de la DFC.

La journaux rapportent par ailleurs que trois textes, notamment un projet de loi et deux ordonnances ont été présentés lundi par le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, devant la commission des affaires économiques et financières (CAEF) du Sénat, à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

’’Le matin’’ et ‘’Soir Info’’ rapportent que Moussa Sanogo présente « les grandes » articulations du Budget 2023 au Sénat, alors que « Fraternité Matin’’ parle des grands axes du budget-programme qui sont présentés aux sénateurs.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que la Banque centrale du Nigeria (CBN) a prévenu, mardi, que ceux qui abusent du naira sont passibles d’une peine de prison.

La CBN a rappelé que la loi interdisant de « pulvériser » et de piétiner le naira, notamment lors de rassemblements sociaux, est toujours en vigueur et que les contrevenants sont passibles de six mois d’emprisonnement ou d’une amende de 50.000 nairas, indique le journal.

La section 21 (3) de la loi de la CBN de 2007 prévoit que la mauvaise manipulation du naira est une infraction punissable, ajoute le média.

Citant la directrice principale du département des opérations monétaires de la CBN, Ngozi Etim, le quotidien fait savoir que la CBN travaillait avec la police, le Service fédéral des recettes intérieures (FIRS), la Commission nigériane contre les délits économiques et financiers (EFCC) et l’unité de renseignement financier nigériane pour mettre fin à ces abus.

En Afrique du Sud, « The Citizen » s’arrête sur les derniers développements du scandale de la ferme de « Phala Phala », dans lequel le Président Cyril Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé le vol d’importantes sommes en devise étrangère dans sa ferme privée située au nord-est du pays.

Le journal relève ainsi que la majorité des députés de l’Assemblée nationale, constituée essentiellement par des membres du Congrès national africain (ANC au pouvoir), ont voté contre le rapport accablant établi par une commission indépendante qui avait confirmé la responsabilité du chef de l’État dans les accusation criminelles portées contre lui.

Les résultats du vote signifient que le président Ramaphosa ne fera pas l’objet d’une procédure de destitution à ce stade, explique le journal.

Sur un autre sujet, « Eyewitness News » revient sur le fléau de la criminalité qui ne cesse de s’aggraver, faisant savoir que le président Ramaphosa a accueilli près de 10.000 officiers nouvellement formés lors d’une cérémonie officielle dans la capitale Pretoria.

Le journal rapporte ainsi que le spécialiste de la sécurité, Eldred de Klerk, a mis l’accent sur la nécessité de fournir les ressources adéquates à ces nouveaux agents de police pour leur permettre d’accomplir leur travail dans les meilleures conditions.

« Les femmes et hommes en bleu qui seront déployés dans les différentes régions du pays ne pourront renforcer les capacités du service de police sud-africain que s’ils sont bien préparés pour leur mission, que ce soit en termes de formation que de matériel de travail », écrit le journal en citant l’expert.

En Éthiopie «The Ethiopian Herald» consacre son éditorial aux actions entreprises par le pays pour limiter les effets du changement climatique en focalisant l’attention sur l’initiative de l’héritage vert qui a permis la plantation de 25 milliards d’arbustes sur quatre années.

«Avec son initiative d’héritage vert d’une part et un bon leadership de l’autre, l’Éthiopie dépasse les records mondiaux et surprend le monde entier grâce à ses projets de reboisement», souligne l’éditorialiste qui a mis en avant dans ce sens le «Prix du leadership africain exceptionnel » décerné au Premier ministre, Abiy Ahmed, par «l’American Academy of Achievements» et la «Global Hope Coalition» à Washington.

L’éditorialiste a repris dans ce contexte les propos du Premier ministre éthiopien lors de la remise du prix qui a relevé qu’«alors que la communauté mondiale continue d’être confrontée aux effets néfastes du changement climatique, en Éthiopie, nous avons choisi d’entreprendre des solutions audacieuses et pratiques pour résoudre le problème».

Dans le cadre de cette initiative, des millions d’Éthiopiens à travers le pays ont été mobilisés et pas moins de 25 milliards d’arbustes, soit l’équivalent de 250 plants par Éthiopien, ont été plantés, ce qui équivaut à retirer 64 millions de voitures à essence des routes pour une année entière, a ajouté le Premier ministre, cité par le journal.

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