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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  22 Décembre      29        revue de presse (625),

 

Dakar, 22/12/2022 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce jeudi qui aborde notamment les rebondissements des suites du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de Covid au Sénégal, l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti en Côte d’Ivoire, la visite du président angolais au Gabon, les limites maximales de retrait d’espèces au Nigeria, les efforts du gouvernement d’augmenter le couvert forestier au Kenya, la conférence élective du Congrès national africaine en Afrique du sud et la mise en oeuvre de l’accord de paix en Éthiopie.

Au Sénégal, les rebondissements des suites du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de Covid estimés à près de 1000 milliards de francs Cfa, la réaction des coalitions politiques de l’opposition et de la société civile, demeurent la principale actualité de la presse locale.

‘’Macky sur pression’’, affiche à sa Une le journal ‘’Le Quotidien’’ informant que la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw- opposition-libérez le peuple), demande au Parquet de s’autosaisir alors que Benno Bokk Yakaar (unis pour l’espoir-majorité présidentielle) prend acte.

‘’Direct News’’ pour sa part relève ‘’Le si lourd silence du gouvernement’’ sur ce rapport de la Cour des comptes. ‘’Dans cette clameur quasiment synchronisée, une voix et non des moindres manque. Il s’agit de celle du gouvernement. L’opposition comme la société civile occupe l’espace public et déroule un discours féroce appuyé par une opinion visiblement acquise à sa cause », indique le média, notant que le gouvernement quant à lui, reste placide, toujours confiné.

Alors que près de huit ministères et un hôpital sont épinglés, les médias s’en mêlent en ouvrant leur antenne à des citoyens dans une sorte de libre-propos où tous les intervenants pilonnent le gouvernement, ajoute la publication notant que le silence du gouvernement donne à s’interroger sur sa volonté à aller au front ». « Pourtant, les arguments ne manquent pas’’ commente le média.

‘’Macky dos au mur’’ après les suites du rapport de la cour des comptes, titre de son côté  ‘’Walf Quotidien’’ affirmant que le Président Macky Sall est obligé de lever +le coude+’’.

Toujours sur cette dilapidation des fonds de force Covid, ‘’Tribune’’ reprend la même Une ‘’Macky dos au mur’’, soulignant que ‘’le chef de l’Etat a intérêt à ce que les auteurs soient traduits car avec ce rapport, le Président Sall a une belle occasion de tirer les leçons des échecs du passé’’.   De son côté, Alioune Tine de la société civile ‘’+exige la démission immédiate des ministres incriminés… Au nom de la séparation des pouvoirs+’’, indique la publication.

Sur une absence de suites judiciaires dans les rapports des corps de contrôle, le journal ‘’Bes Bi Le Jour’’ affiche à sa Une ‘’ Procureur-obstacle’’. D’après le journal, ‘’le projet de parquet financier est dans les tiroirs du ministère de la Justice. L’Office national de lutte contre la corruption et la concussion (OFNAC), envisage de se constituer partie civile pour ses dossiers. Là où, la majorité présidentielle +prend acte+ des rapports de la Cour de comptes’’.

Pour ‘’Sud Quotidien’’, ‘’Yewwi conforte Wallu’’ sur les poursuites devant la Haute cour de justice des ministères incriminés par la Cour des comptes alors que Benno (pouvoir) dit +prendre acte+ du rapport de la Cour des comptes.

Sous le titre ‘’Payer ou aller en prison’’, ‘’Source A’’ renseigne que ‘’plusieurs personnes sont ciblées par le tribunal de la Cour des comptes à la suite du rapport sur la Covid’’.  De fait, le quotidien informe de ‘’l’ouverture d’une information judiciaire demandée au Garde des Sceaux pour une douzaine de personnes.

Les agents coupables de fautes de gestion vont être obligés de payer, s’ils ne veulent pas aller en prison. +Plusieurs personnes sont traduites devant la chambre de discipline financière et la cour des comptes entend prochainement les juger+, rapporte la publication.

Loin de cette question, ‘’Le Soleil’’ se focalise sur l’adhésion de l’Union africaine au G20 sous le titre ‘’Ankara apporte son soutien à Macky Sall’’.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) passe désormais de 60 mille Fcfa à 75 mille Fcfa.

L’information a été donnée par le ministre de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres, du mercredi 21 décembre 2022, précise-t-on.

Selon le porte-parole du gouvernement, cette décision entre en vigueur à partir du 1er janvier 2023.

A noter que le gouvernement sera mis en congé à partir du jeudi 22 décembre 2022. Il reprendra le travail 2 janvier 2023, a précisé le porte-parole du gouvernement, fait savoir le quotidien.

Au Gabon, « GabonActu » rapporte que le président Angolais, Joao Manuel Lourenço est attendu jeudi à Libreville dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié.

A cette occasion, Joao Manuel Lourenço aura un tête à tête avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, ajoute la même source, rappelant que la dernière rencontre entre les deux hommes à Libreville remonte à janvier 2020.

Outre la coopération bilatérale, poursuit-on,  le président angolais et son homologue gabonais évoqueront les questions politiques et diplomatiques internationales.

Le Gabon est en effet membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU. Le président angolais est médiateur dans le conflit à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). La RDC accuse son voisin le Rwanda d’armer la rébellion du M23 qui occupe une bonne partie des territoires de l’Est de son territoire. Des accusations que récuse Kigali, note le journal.

Au Nigeria, « The Nation » rapporte que la Banque centrale du Nigeria (CBN) est revenue sur sa décision concernant les limites maximales de retrait d’espèces.

Dans une nouvelle circulaire émise à toutes les banques mercredi, la CBN a déclaré qu’elle avait augmenté la limite hebdomadaire maximale pour les retraits d’espèces dans tous les canaux, indique le journal, ajoutant que désormais, les personnes physiques et morales peuvent retirer 500.000 nairas et 5.000.000 de nairas en espèces.

« Dans des circonstances impérieuses où le retrait d’espèces au-delà des limites est nécessaire à des fins légitimes, ces demandes sont soumises à des frais de traitement de trois pour cent et de cinq pour cent pour les particuliers et les organisations d’entreprise, respectivement », lit-on dans la circulaire signée par Haruna Mustafa, directeur de la supervision bancaire.

Dans le cas des chèques de tiers d’un montant supérieur à 100.000 nairas, la CBN a indiqué qu’ils ne peuvent pas faire l’objet d’un paiement au guichet, alors que la limite existant de 10 millions de nairas pour les chèques de compensation est toujours en vigueur, fait-on savoir.

« Les déclarations mensuelles sur les transactions de retrait d’espèces supérieures aux limites spécifiées doivent être remises aux départements de supervision bancaire, de supervision des autres institutions financières et de gestion du système de paiement, selon le cas », a précisé la CBN.

Au Kenya, « The Star » s’intéresse aux efforts du gouvernement d’augmenter le couvert forestier pour lutter contre les effets du changement climatique.

La plantation de cinq milliards d’arbres au cours des cinq prochaines années et de 15 milliards au cours des 10 prochaines années vise à donner au Kenya une couverture arborée de 30% d’ici 2032, explique le journal, notant que chaque citoyen devra planter 300 arbres au cours de cette période.

Mais il est vital de planter principalement des arbres indigènes, insiste l’éditorialiste, expliquant que les arbres étrangers exotiques comme le jacaranda et l’eucalyptus sont stériles et ne nourrissent pas les oiseaux, les insectes et les animaux locaux.

Pourtant, les trois quarts des cultures que « nous consommons dépendent des pollinisateurs locaux », souligne-t-il, ajoutant que « sans pollinisateurs, nous pourrions mourir de faim ».

Si le Kenya plante trop d’espèces exotiques, la production agricole diminuera, tandis que la plantation des arbres indigènes contribue à l’augmentation de la production.

Il est normal que les agriculteurs préfèrent les eucalyptus et les grevillea à croissance rapide, notamment pour leur bois, mais ils devraient toujours être encouragés à planter au moins la moitié des arbres indigènes car ils hébergent des pollinisateurs et fourniront des médicaments et des fruits traditionnels, note l’auteur de l’article.

En Afrique du Sud, « Sowetan » revient sur la conférence élective du Congrès national africaine (ANC au pouvoir), qui vient de se terminer avec la réélection du Président Cyril Ramaphosa à la tête du parti.

Le journal signale ainsi qu’un remaniement ministériel est imminent après que plus d’une douzaine de ministres et sous-ministres n’ont pas été élus dans l’organe décisionnel de l’ANC entre les conférences, à savoir le Comité exécutif national (NEC).

Parmi les dirigeants susceptibles d’être limogés figurent les ministres des Relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, de la Jeunesse et des sports, Nathi Mthethwa, de l’enseignement supérieur, Blade Nzimande, et de l’Emploi, Thulas Nxesi, qui ont tous été exclus du NEC.

Au volet économique, « The Mail and Guardian » revient sur les difficultés rencontrées par les Petites et moyennes entreprises (PME), soulignant que le département de tutelle a une tâche colossale à accomplir à cet égard.

Le Plan national de développement (PND) prévoit que les petites entreprises créent 90 % des 11 millions d’emplois qui doivent être ajoutés à l’économie d’ici 2030, signale la publication.

Cependant, compte tenu du faible taux de croissance économique en Afrique du Sud, les objectifs fixés par le gouvernement dans le cadre de ce plan sont loin d’être atteignables, explique le média.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à l’accord de paix dans le pays en relevant que maintenant que le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray (TPLF) sont parvenus à un accord pour maintenir la paix, toutes les autres parties doivent oeuvrer pour favoriser le processus en cours. Tout effort qui s’écarte du renforcement du soutien pour mettre en œuvre l’accord ne fera que gâcher les gains réalisés jusqu’à présent, souligne l’éditorialiste.

Conformément à l’accord permanent de cessation des hostilités signé à Pretoria, le gouvernement s’acquitte de ses responsabilités pour la normalisation de la situation au Tigray, note l’éditorialiste, ajoutant qu’en conséquence, le processus de reprise de services tels que l’électricité, les télécommunications et la banque a été observé par la communauté internationale et les médias.

Si des problèmes surviennent dans le processus de mise en œuvre des termes de l’accord de paix, il n’est pas nécessaire de se précipiter pour conclure que le problème est créé intentionnellement et de le rejeter sur l’une des parties. Il vaut bien mieux se pencher sur la question pour discerner ce qui se passe réellement et examiner les problèmes de bonne foi et avec l’intention de résoudre les différends et d’aider à relancer le processus de paix, écrit le commentateur.

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