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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  29 Novembre      134        Photos (4436), revue de presse (625),

 

Rabat, 29/11/2019 (MAP)- La gestion de la commande publique au Sénégal, la lutte anti-corruption au Gabon, les relations entre le Rwanda et l’Ouganda et les derniers développements sur la scène politique en Ethiopie et au Kenya sont les principaux sujets qui meublent les colonnes de la presse africaine parue vendredi.

Au Sénégal, +Le Quotidien+ écrit sous le titre « Gestion de la commande publique en 2017 : l’Autorité de régulation des marchés publics dévoile des irrégularités », que fractionnements, retards dans la publication des plans de passation de marchés, défaut d’inscription des marchés dans le plan de passation des marchés, ainsi que des défaillances dans le dispositif organisationnel et institutionnels, sont entre autres les dysfonctionnements décelés encore dans la gestion de la commande publique au cours de l’année 2017.

Au total, 677 plans de passation de marchés recensant 22 mille 981 projets de marché ont été publiés en 2017, avec 2832 révisions, note le journal, ajoutant qu’au titre de l’année 2017, le comité de règlement des différends a rendu 296 décisions dont 105 de suspension provisoire, 191 définitives dont 180 relatives à des recours portant sur des procédures de passation de marchés.

La presse s’attarde par ailleurs sur les funérailles de l’ex-première dame, Colette Senghor.

A ce sujet, +Le Soleil+ écrit que les témoignages ont été spontanés et unanimes à l’endroit de Colette Hubert Senghor, défunte épouse du président Léopold Sédar Senghor, à sa levée du corps à la morgue de l’hôpital principal.

Au nom de la nation sénégalaise, le président Macky Sall a présenté ses condoléances émues et exprimé ses sentiments de « profondes compassions et de sympathies », ajoute le journal.

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse à l’opération anticorruption. Il écrit sous le titre « Ils sont en prison » qu’au terme de plusieurs heures d’auditions au palais de justice de Libreville pour des faits présumés de détournements de deniers publics et de blanchiment de capital, onze dirigeants d’entreprises ou d’organismes publics ont été placés en détention à la prison centrale de Libreville.

Sur un autre registre, la presse indique que le Gabon et le Cameroun ont signé, jeudi, un mémorandum d’entente pour l’interconnexion de leurs réseaux de télécommunication haut débit à fibre optique (CAB 4 et CAB 1 respectivement).

Ce mémorandum d’entente a pour objectif de fixer le cadre général et légal de la coopération en matière d’interconnexion des réseaux de communications électroniques entre les deux pays d’une part, et de mettre en place un comité chargé de la mise en œuvre et du suivi dudit mémorandum et des conventions subséquentes d’autre part.

En RD Congo, +Forum des As+ critique le recours excessif à l’importation des produits alimentaires alors que le pays a tout le potentiel pour les produire localement. « Ca sent les fêtes (…) Avec les festivités, un vieux paradigme que les autorités zaïro- congolaises recyclent invariablement. A savoir l’importation massive de riz et de vivres frais (…) Comme chaque année à pareil moment depuis des lustres, le gros de devises est affecté aux importations de la +bouffe+. Une pluie de tonnes et de tonnes de vivres va tomber sur Kinshasa « , écrit l’éditorialiste.

“Voilà un pays excessivement gâté par le Créateur ou la nature -c’est selon – mais qui reste abonné aux importations des produits dont il regorge potentiellement en abondance. Un pays baigné continuellement par l’eau (…) Un pays où tout ou presque pousse naturellement et dont les immenses terres arables sont encore vierges », déplore-t-il.

Sur un autre registre, +L’Avenir+ indique que “l’alternance politique intervenue en RDC ouvre des nouvelles perspectives au pays. Nombreux sont les ambassadeurs accrédités qui ne cessent de frapper à la porte du Premier ministre pour non seulement évaluer la coopération avec lui, mais aussi savoir qu’est-ce que les partenaires peuvent réellement apporter comme contribution au développement du pays. Heureusement que la RDC est un pays d’opportunités et chaque pays peut toujours trouver son domaine de prédilection ».

En effet, “le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a reçu en audience le nouvel ambassadeur de Belgique en RDC, Jo Indekeu venu présenter au chef du gouvernement quelques domaines d’intervention de la Belgique en RDC. Ceci s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale sur la base du programme d’action du gouvernement Ilunkamba”, souligne l’auteur de l’article.

Au Rwanda, la presse locale rapporte que les gouvernements rwandais et tanzanien sont en train de boucler les discussions en vue de la construction d’un réseau de chemin de fer conjoint, à voie normale (SGR), reliant le port à sec d’Isaka en Tanzanie à Kigali au Rwanda.

Selon +Rwanda Podium+ et +RNA+, ce projet régional, qui s’étendra sur plus de 400 km, desservira également le Burundi et la République démocratique du Congo.

Les études de faisabilité du projet avaient déjà été réalisées, note les deux médias, ajoutant que les deux pays recherchaient désormais des financements pour le lancement de la première phase de l’infrastructure.

Sur un autre registre, +Kigali Today+ écrit que la vague d’expulsion des ressortissants rwandais par les autorités ougandaises constitue une violation flagrante de l’accord de paix de Luanda, signé en août dernier entre Kigali et Kampala en vue d’une normalisation des relations entre les deux pays voisins.

Le journal indique que les autorités ougandaises ont déporté, mercredi soir, 33 ressortissants rwandais, dont une grande partie sont des individus vulnérables, notamment des femmes et des enfants.

Et d’ajouter que depuis la détérioration des relations entre Kigali et Kampala, les citoyens rwandais en Ouganda sont souvent victimes d’arrestations arbitraires, de torture et d’expulsion non justifiée.

En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC+ revient sur la création du nouveau parti «Parti de la prospérité», issu de la fusion de trois formations politiques qui faisaient parties de la coalition au pouvoir en Ethiopie, le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF).

Le média éthiopien reprend dans ce sens un message publié par le Premier ministre Abiy Ahmed dans lequel il a affirmé que la création du Parti de la prospérité a respecté toutes les mesures et procédures juridiques requises.

Les spécialistes avaient mené une étude et la création du parti avait été discutée par les dirigeants à tous les niveaux. Le Parti démocratique d’Oromo (ODP) et le Parti démocratique d’Amhara (ADP) ont également approuvé à l’unanimité la fusion de la coalition au pouvoir, souligne Abiy Ahmed cité par +FANA BC+.

Le Mouvement démocratique des peuples du sud de l’Ethiopie (SEPDM) devrait approuver la fusion, a annoncé le Premier ministre, ajoutant que le programme du nouveau parti fusionné qui ambitionne d’atteindre l’objectif d’une Ethiopie prospère dans les dix prochaines années, sera présenté au public et aux membres du parti pour consultation et enrichissement.

Le programme du nouveau parti vise également à promouvoir un véritable fédéralisme, la démocratie, la paix, l’égalité, la liberté, la primauté du droit et la croissance économique, souligne le média éthiopien.

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que l’Institut de leadership de femmes africaines (AWLI) ouvre les candidatures 2020 pour son programme régional réservé aux ressortissantes d’Afrique centrale et de l’Ouest visant à influencer les cadres mondiaux des droits des femmes.

Le programme d’une durée de cinq jours se tiendra à Accra, au Ghana, au mois de février 2020. Il concerne les femmes âgées de 25-40 ans qui se sont distinguées par leur leadership au sein d’une organisation, d’une communauté ou qui se sont portées candidates à un poste électif, précise le quotidien.

Son confrère, +Ghanaian Times+ indique que le Ghana a gagné quatre places et occupe le 47e rang au classement FIFA du mois de novembre, publié jeudi par la Fédération internationale de football (FIFA) sur son site officiel, en totalisant 1426 points.

Au niveau Africain, Black Stars, sont 6è devant l’Egypte et le Cameroun, à la faveur de leur succès dans les deux matches de qualification à la CAN-Cameroun-2021 devant l’Afrique du Sud et São Tomé-et-Principe.

À Djibouti, la presse locale se fait l’écho vendredi de la déclaration du président Ismail Omar Guelleh dans laquelle il a assuré que le gouvernement est déterminé à poursuivre ses efforts pour créer des conditions propices au bien-être et au développement des enfants sur le même pied d’égalité.

Le président de la République qui a accueilli un groupe d’enfants représentant le « Parlement de l’enfant » à Djibouti, a indiqué qu »outre l’ouverture prochaine de l’école pour enfants autistes, l’État apportera tout le soutien nécessaire à la radio et à la télévision pour produire des informations et des programmes destinées aux personnes à besoins spécifiques ».

La réunion, qui s’est tenue dans le cadre de la Semaine internationale de l’enfance, a été l’occasion pour les enfants parlementaires de présenter leurs propositions au Président de la République sur les questions relatives à l’enfance, notamment pour renforcer l’interaction et la communication entre le Parlement des enfants et les centres de décision à Djibouti et la création d’un fonds spécial pour le bien-être et le développement des jeunes.

Au Kenya, le rapport de l’Initiative Building Bridges (BBI) continue de faire tache d’huile suscitant des réactions de part et d’autres.

Le président de la Commission indépendante pour les élections et les frontières (IEBC), Wafula Chebukati, a rejeté en bloc les recommandations contenues dans ce rapport qui a recommandé, entre autres, la refonte de la commission qui supervisera les élections de 2022.

S’exprimant jeudi lors du 6ème Forum continental des instances de gestion des élections, M. Chebukati a déclaré que les contrats des commissaires restants dureraient jusqu’en 2023, malgré les recommandations du rapport du BBI concernant la refonte de la commission.

« Bien que je n’ai pas eu le temps de lire le rapport du BBI, en ce qui me concerne, nous sommes entrés en fonction en 2017 et notre mandat est en cours jusqu’au 2023 janvier. Je n’ai donc rien à craindre », a-t-il insisté.

L’équipe actuelle travaille avec un minimum de trois commissaires, un an après la démission de leurs collègues Connie Maina, Margaret Mwachanya, Paul Kurgat et Roselyn Akombe, laissant uniquement le président, M. Chebukati, le professeur Abdi Guliye et Boya Molu corps.

Le rapport du BBI présenté mercredi au président Kenyatta et au chef de l’opposition, Raila Odinga, par le groupe de travail consultatif « Construire des ponts pour l’unité nationale », a souligné la nécessité d’une refonte de l’IEBC, jugeant que « l’équipe actuelle ne jouit pas de la confiance du public ».

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