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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  14 Janvier      22        revue de presse (625),

 

Dakar, 14/01/2023 (MAP) – Les journaux africains de ce samedi braquent leurs projecteurs sur divers sujets, dont notamment sur les suites judiciaires de l’accident impliquant deux bus au Sénégal, l’interruption du trafic ferroviaire au Gabon, la réunion du Conseil national de Sécurité, la crise de l’électricité en Afrique du Sud et la problématique de la sécheresse au Kenya.

Au Sénégal, « Bës Bi le Jour », qui s’attarde sur les suites judiciaires de l’accident de Kaffrine (centre du Sénégal), écrit que les propriétaires des deux bus impliqués dans l’accident survenu, dimanche dernier, à Sikilo, sont envoyés en priso, ajoutant qu’ils seront jugés en flagrant délit au Tribunal de grande instance de Kaolack pour « mise en danger de la vie d’autrui, défaut de souscription d’une police d’assurance pour l’un et pour diverses autres contraventions aux dispositions du Code de la route relatives à l’homologation, à l’immatriculation et aux pneumatique ».

Concernant les mesures annoncées par le gouvernement pour assurer la sécurité des usagers des transports terrestres, suite à ce drame, « Le Quotidien » note que ‘’l’État fait marche arrière’’ sur l’interdiction des porte-bagages.

La publication souligne que dans son arrêté interdisant toute transformation des véhicules affectés au transport de voyageurs, destinée à augmenter les places assises et à créer des porte-bagages supplémentaires, le ministre des Transports informe qu’à ‘’à titre dérogatoire’’, ‘’les véhicules affectés au transport public de voyageurs sont autorisés, pour une période d’un an à compter de la date de signature du présent arrêté, à conserver des porte-bagages dont les chargements ne peuvent dépasser 50 cm, pour les véhicules de 7/8 places et 70 cm, pour toutes les autres catégories de véhicules affectés au transport de voyageurs’’.

Pour sa part, « L’As » rapporte que les intoxications accidentelles tuent 45 000 enfants chaque année. »Ce sont des statistiques qui font froid dans le dos. Elles sont particulièrement alarmantes. Selon le centre antipoison du ministère de la Santé, 45 000 enfants perdent la vie au Sénégal des suites d’intoxications accidentelles. Avec un pic de fréquence compris entre 1 et 4ans et qui concerne pour 60% les garçons, les intoxications accidentelles constituent la seconde cause d’accidents de la vie courante chez l’enfant après les traumatismes’’, écrit le journal.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est réuni avec les principaux acteurs économiques, les autorités administratives locales et des représentants des populations pour les rassurer de l’action gouvernementale suite à l’interruption du trafic ferroviaire dans le pays.

« Le président de la République a pris un certain nombre de mesures, la première a été la mobilisation de l’armée, dans toutes ses composantes possibles pour éviter que les pénuries perdurent et que les populations soient en difficultés. La seconde mesure, c’est qu’il a instruit le gouvernement de rétablir de manière diligente la circulation sur le chemin de fer », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze précisant que les entreprises devant reconstruire la route économique et le tronçon Koumameyong – Booué ont été identifiées et que les ressources financières sont effectives.

« C’est une question de mise en œuvre désormais », a ajouté le Premier ministre, indiquant la mise en place d’une cellule de veille composée des acteurs concernés, réunis au tour du gouverneur, pour s’assurer de la régularité de l’approvisionnement par les différentes voies possibles.

Les directeurs régionaux et provinciaux des administrations, des chefs des forces de défenses et de sécurité, les maires, les opérateurs économiques, les responsables des syndicats des transporteurs des commerçants et des chefs de quartiers ont pris part à cette réunion, poursuit le journal.

Une occasion pour les uns et les autres de présenter les différentes situations qui affectent la vie des habitants de la province depuis l’incident du chemin de fer, qui a complètement coupé le Haut-Ogooué de sa principale connexion et chaîne d’approvisionnement, poursuit-on, regrettant que les populations vivent au rythme des pénuries et flambée des prix des denrées alimentaires, de certains produits pétroliers et des transports.

En Côte d’Ivoire, ‘’L’Inter’’ indique que l’ordre du jour de la réunion du Conseil national de Sécurité (CNS), tenue jeudi à Abidjan, a porté sur deux points : la situation sécuritaire générale et l’évolution de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) dans le pays.

Au titre de la situation sécuritaire générale, le CNS, a noté avec satisfaction les progrès significatifs observés au niveau sécuritaire, sur la période 2012-2022, précise le journal, mettant l’accent sur l’amélioration considérable de l’indice de sécurité, qui est passé de 3,6 en 2012 à 1,39 en 2022.

De son côté, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le Président de la République, Alassane Ouattara, a demandé, jeudi, plus de célérité au gouvernement dans son plan de sécurisation et fiabilisation des routes ivoiriennes, et de la mobilité des personnes et des engins.

Sur son compte Twitter, le Chef de l ́Etat a réitéré ses condoléances aux parents des morts et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés enregistrés, récemment, dans plusieurs accidents graves de la circulation, note la publication.

En Afrique du Sud, « Eyewitness News » revient sur la crise de l’électricité qui ne cesse de s’aggraver, soulignant que le Président Cyril Ramaphosa a annoncé que son gouvernement a pris des mesures pour réduire les délestages électriques.

Lors d’une rencontre à l’occasion du 111e anniversaire du Congrès national africain (ANC au pouvoir), le chef de l’État a promis qu’une capacité supplémentaire d’électricité sera ajoutée au réseau national pour renforcer l’approvisionnement national.

Il a également appelé les dirigeants de la compagnie d’électricité publique « Eskom » à redoubler d’efforts pour renforcer ses opérations, combattre la corruption et mettre fin au sabotage des infrastructures.

Pour sa part, « The South African » jette la lumière sur la tentative d’assassinat qui a ciblé le directeur général d’Eskom, André de Ruyter.

Le journal fait savoir que le responsable a survécu à une tentative d’empoisonnement, survenue seulement un jour après avoir remis sa démission de la compagnie au Conseil d’administration.

Citant la directrice générale de la sécurité d’Eskom, Karen Pillay, il rapporte que la compagnie dépensait 180 millions de dollars par an pour la sécurité privée en raison du sabotage, des menaces de mort contre des cadres supérieurs, des vols et des dommages aux infrastructures critiques.

Au Kenya, The Standard s’intéresse à la problématique de la sécheresse, notant que des solutions à long terme sont nécessaires pour aller au-delà des actions de l’Autorité nationale de gestion de la sécheresse et des aides alimentaires et monétaires.

Le gouvernement doit prendre au sérieux les efforts d’irrigation et montrer un retour sur investissement au-delà de l’agriculture pluviale, préconise l’éditorialiste, ajoutant que l’Exécutif doit épuiser toutes les opportunités pour les fonds mondiaux pour le climat, parallèlement au méga projet de plantation d’arbres et d’autres initiatives.

“Il faut maximiser la production alimentaire là où il y en a beaucoup pour nourrir les affamés dans d’autres régions,” estime-t-il, soulignant qu’il n’est pas normal que Kitale, par exemple, soit un énorme producteur de maïs alors que les habitants de Turkana à proximité meurent de faim.

Le gouvernement a déjà prévenu que la sécheresse ne fera qu’empirer, prévient le journal, notant que “nous ne devons pas nous asseoir et attendre le pire”.

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