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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  3 Février      22        revue de presse (625),

 

Dakar, 03/02/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce vendredi qui aborde notamment le deuxième Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, la situation sécuritaire générale en Côte d’Ivoire, le métier d’enseignant documentaliste au Gabon, la politique d’échange de naira au Nigeria, la crise d’électricité en Afrique du Sud, la prévalence du cancer au Kenya et le renforcement des capacités des entreprises privées et des institutions financières en Éthiopie.

Au Sénégal, le deuxième Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, les précisions de Macky Sall sur le Train express régional (TER) et le renvoi au 16 février du procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et leader de PASTEF sont les principaux sujets évoqués par le quotidiens.

‘’Réalisation d’infrastructures de classe mondiale en Afrique, le continent veut maintenir la cadence’’, affiche à sa Une « Le Soleil » soulignant que le chef de l’Etat, Macky Sall, en lançant les travaux du deuxième sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, a fait ‘’un diagnostic d’un continent déficitaire en infrastructures avant de préconiser la poursuite des efforts dans la réalisation de routes, d’infrastructures aériennes et terrestres’’.

Le journal indique que ‘’le déficit infrastructurel coûte 2% de croissance au continent Africain’’.

‘’Financement des infrastructures : Le plaidoyer de Macky Sall’’, titre pour sa part le journal « Enquête », notant qu’en marge des travaux de la première journée de cette rencontre, ‘’le président Macky Sall a dénoncé l’insuffisance de l’investissement mais assure les conditions de financement des pays africains’’.

En matière de financement des Infrastructures, ‘’Macky liste des goulots d’étranglement’’, écrit « L’AS », relevant que le chef de l’Etat a informé que ‘’parmi les goulots qui étranglent le développement des infrastructures en Afrique, il y a qu’elles sont mal financées en terme de taux d’intérêt et de délais de remboursement’’.

Des journaux ont mis l’accent sur la réaction du président Macky Sall à la polémique sur la supposée appartenance du Train express régional (TER) à la France, après la publication d’un article du journal « le Figaro ».

‘’très en verve, le président Macky Sall a tenu à répondre hier au détracteurs de régime. Il a craché ses vérités à ceux qui soutiennent que le Train express régional appartient à la France’’, écrit « L’Observateur ».

‘’Du haut de la tribune du deuxième Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, le président Sall souligne que ces genres de polémiques relèvent d’une autoflagellation permanentes sans lendemains et qui freine le développement de l’Afrique’’.

« Le Quotidien » indique que  ‘’Macky fait TER la polémique’’, déplorant ‘’un débat de bas-étage’’. ‘’Le TER est une propriété exclusive du Sénégal’’, affirme le chef de l’Etat », cité par le journal.

‘’Polémique sur le TER : Macky dit stop’’, affiche à la Une « Bës Bi le jour », soulignant que le chef de l’Etat qui n’avait jusque-là pas pris la parole l’a fait hier en marge du Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique ‘’avec un brin de désolation’’.

‘’Je vois une polémique surprenante. Un projet entièrement financé par l’Etat du Sénégal, en pleine propriété et qui a recruté une compagnie rompue à la tâche pour conduire dans la sécurité maximale des passagers’’, a déclaré Macky Sall cité par le journal.

Quant à « WalfQuotidien », il aborde le procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye renvoyé au 16 février. Le leader de Pastef accusé de ‘’diffamation » par le ministre du Tourisme ne s’est pas présenté au tribunal, hier, ce qui dire à Walf que ‘’Sonko drible son monde’’.

En Côte d’Ivoire, ’’L’Expression’’ indique que le Conseil national de Sécurité (CNS) s’est tenu, jeudi au palais de la Présidence de la République, et que l’ordre du jour de la réunion portait sur la situation sécuritaire générale.

Le CNS, à la suite de la présentation du ministre d’État, ministre de la Défense, note, avec satisfaction, que la situation sécuritaire est calme sur l’ensemble du territoire national, précise le journal, ajoutant que le ministre de la Défense a également porté à la connaissance du Conseil national de Sécurité, un afflux récent de réfugiés en provenance du Burkina Faso, dans plusieurs localités du Nord et Nord-Est de la Côte d’Ivoire.

Ces réfugiés, au nombre d’environ 8700, ont fui leurs zones d’habitation et ont trouvé refuge dans les départements de Kong, Téhini et Ouangolodougou, fait savoir la publication.

Et de poursuivre que le Président de la République a remercié les populations des départements concernés qui ont accueilli ces ressortissants d’un pays frère. Il a, en outre, instruit le Premier Ministre à l’effet de mettre en place un dispositif adéquat d’assistance humanitaire.

Au Gabon, « L’Union » rapporte que l’institut pédagogique national (IPN) abrite à Libreville, un colloque sur le métier d’enseignant documentaliste, sous le thème : « Le métier d’enseignant documentaliste au Gabon : tribulation, enjeux et perspectives ».

Cette rencontre confronte les points de vue sur la question de ce métier en milieu scolaire, ajoute la même source.

C’est le secrétaire général adjoint du ministère de l’Education nationale, de la Formation civique, Mouity-Mabika représentant le ministre de cette entité, qui a présidé la cérémonie d’ouverture du 1er colloque national sur le métier d’enseignant documentaliste, précise-t-on.

Selon Mouity-Mabika, « ce colloque national est une opportunité à saisir pour les participants de donner les réponses, mais également de faire connaitre le métier d’enseignant documentaliste. Qui est-il et quelle est sa place dans un univers pédagogique ? C’est pour dire que ce colloque a toute sa place et nous attendons les conclusions de cette rencontre».

La rencontre qui se tient sur deux jours, favorise les échanges entre les chefs d’établissements et les enseignants de ce corps de métier afin d’aboutir au développement et à la vulgarisation de cette discipline et la promotion des pratiques innovantes, poursuit le journal.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit qu’alors que les Nigérians marquent une semaine d’angoisse et de frustration à propos de la politique d’échange de naira, la Banque centrale du Nigeria (CBN) a placé les opérations de trésorerie des banques sous une surveillance stricte au moment où les préoccupations concernant la manipulation des nouveaux billets de naira distribués aux prêteurs se poursuivent.

Il y a des spéculations selon lesquelles certains fonctionnaires de banque vendent les nouveaux billets à des politiciens et à d’autres VIP pour une prime, ce qui conduit des millions de Nigérians à se battre pour obtenir de l’argent liquide à des fins transactionnelles, indique le journal.

Citant différentes sources, le média souligne que les projecteurs étaient braqués sur les directeurs de succursales qui seraient impliqués dans toutes sortes d’affaires de dessous de table avec les devises.

Certains directeurs généraux ont menacé de licencier tout directeur de succursale pris en défaut, alors que le secteur est confronté à l’un de ses moments les plus difficiles, poursuit la publication.

En dépit de la surveillance étroite, la recherche de rente et d’autres comportements frauduleux ont augmenté avec les guichetiers exploitant la situation contre les clients, relève le quotidien.

En Afrique du Sud, « SA News » indique que la compagnie d’électricité publique Eskom a décidé d’augmenter l’intensité des délestages à l’étape 5 sur 8, et ce, jusqu’à un nouvel ordre.

Une pression accrue continue de peser sur les centrales thermiques de la compagnie en raison des pannes subies par six groupes électrogènes, alors que certaines unités de production en maintenance planifiée n’ont pas encore été remises en service, explique le journal en citant Eskom.

Selon le média, plus de 18.000 MW de capacité de production sont indisponibles en raison des pannes, tandis que 4.600 MW supplémentaires sont hors service à cause des programmes de maintenance.

Pour sa part, « Sunday Times » revient sur le problème de pillage auquel est confrontée Eskom, faisant savoir que la police a arrêté un marchand de ferraille et trois autres suspects en possession de câbles de cuivre volés d’une valeur de 180.000 dollars.

Une équipe pluridisciplinaire de lutte contre le crime organisé de la province du Cap du Nord a suivi des informations concernant des individus transportant du cuivre volé et destiné à être fondu et revendu sur le marché noir, ajoute la publication.

Elle précise que le sabotage et le pillage des infrastructures publiques en Afrique du Sud causent des pertes énormes à l’économie sud-africaine et contribuent à l’aggravation de la crise de l’électricité qui plombe le pays depuis plusieurs années.

Au Kenya, « Daily Nation » se fait l’écho d’un rapport sur les cas de cancer au pays, réalisé sur la base des données du registre national du cancer pour 2021/2022.

Le rapport a montré qu’un total de 42.116 nouveaux cas de cancer sont enregistrés chaque année, tandis que la maladie cause la mort à plus de 27.000 patients, indique le journal.

Citant le document, la publication ajoute que deux personnes sur trois diagnostiquées avec un cancer succombent à la maladie, car 70% des cas sont diagnostiqués à un stade avancé et seulement 23% des patients atteints de cancer ont accès aux services de soins nécessaires.

Les cancers les plus courants signalés au cours de cette période étaient le cancer du sein à 15,1%, le cancer du col de l’utérus à 13,3% et le cancer de l’œsophage à 11,8%, précise le journal, faisant savoir que le gouvernement envisage la création d’un fonds qui répondra aux besoins de santé des patients atteints de cancer dans le pays.

Un sommet sur le cancer s’est ouvert jeudi à Nairobi et se poursuivra jusqu’au samedi, souligne-t-il, précisant que l’événement organisé par l’Institut national du cancer en collaboration avec d’autres partenaires réunit les parties prenantes pour examiner les actions conjointes permettant une réponse collective efficace.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » s’intéresse au renforcement des capacités des entreprises privées et des institutions financières pour faire du marché des capitaux une réalité.

Le journal qui revient sur une table ronde organisée par la Chambre de commerce et les associations sectorielles d’Addis-Abeba et l’Autorité éthiopienne du marché des capitaux, note que l’amélioration du marché des capitaux au niveau national, nécessite des institutions financières fortes.

Le quotidien qui cite des intervenants, a relevé l’absence d’institutions financières privées ou de banques d’investissement pouvant faciliter le crédit pour les jeunes, soulignant que le principal défi est le manque de règles juridiques pour les personnes impliquées dans le secteur.

Les marchés des capitaux proposent de financer des activités plus risquées qui ne seraient traditionnellement pas desservies par le secteur bancaire et contribuent ainsi de manière significative à l’innovation dans une économie, ajoute notamment le journal.

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