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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  18 Février      18        revue de presse (625),

 

Dakar, 18/02/2023 -(MAP)- Le procès opposant l’opposant sénégalais Ousmane Sonko au ministre du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang, le 36ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), la conférence sur le système politique ivoirien, la réforme de la monnaie nigériane, le naira, la corruption qui ronge le parti au pouvoir en Afrique du Sud, ainsi que le premier Forum ministériel sur le Centre africain de contrôle des maladies (CDC), sont les principaux sujets abordés samedi par la presse africaine.

Au Sénégal, les rebondissements du procès opposant le leader politique Ousmane Sonko au ministre du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang sur l’affaire des fonds du programme des domaines communautaires (Prodac) constituent le principal sujet traité par les quotidiens.

« La montée des périls’’, titre le journal « En Quête », qui fait état de tensions politiques vives au Sénégal.

« Le Sénégal vit des heures inquiétantes, à l’approche de l’élection présidentielle. L’Organisation nationale des droits de l’Homme (ONDH) invite à déployer les efforts nécessaires pour que la paix règne dans ce pays. Un autre mouvement, Doleel Pit-Sénégal (renforcer le parti de l’indépendance et du travail), regrette la judiciarisation sans précédent de la vie publique’’, note le média.

Sur les restrictions des libertés individuelles et collectives, « Sud Quotidien » écrit à sa Une « Vers la ligne rouge », faisant allusion aux « arrestations tous azimuts des militants de l’opposition et aux interdictions des manifestations ».

D’autre part, « Walf Quotidien » revient sur le sit-in du groupe Walf, titrant « Haro sur le CNRA » (conseil national de régulation de l’audiovisuel).

Dans la même veine, « Direct News » revient sur la coupure du signal de Walf Tv, exhortant les autorités à revenir sur cette décision.

« L’heure n’est pas de contraindre au silence les voix contradictoires. Le fondateur du groupe, Sidy Lamine Niasse, à travers les dirigeants actuels du Groupe Walf, veillera à ce que la +voix des sans voix+ continuera de tonner », souligne le média.

« Vox Populi » rapporte que M. Sall a soutenu que « ce qui s’est passé avec Sonko est inacceptable, inadmissible, inélégant, discourtois’’.

À la Une du quotidien national « Le Soleil », Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste (Ps), sur le bilan du Président Macky Sall et leur compagnonnage confirme « Nous l’assumons entièrement’’.

« Notre séminaire n’avait pas pour objectif de se prononcer sur le choix d’un candidat à la Présidentielle. Nous sommes tout à fait à l’aise et fiers du bilan du Président Macky Sall que nous assumons entièrement. Le poste de Secrétaire général du parti ne peut être renouvelé que lors d’un Congrès. Je n’occupe pas ce poste à titre intérimaire mais, en tant que Secrétaire générale adjointe élue par le Congrès », a déclaré Aminata Mbengue Ndiaye par ailleurs, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCTT), citée par le journal.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le Président de la République Ali Bongo Ondimba, qui est arrivé vendredi 17 février à Addis-Abeba, en Éthiopie, s’est entretenu en marge du 36ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) avec son homologue sierraléonais Julius Maada Bio.

Les deux chefs d’État ont notamment abordé les sujets liées au continent africain, aux derniers développements sur la scène internationale, ainsi que les relations bilatérales qui unissent le Gabon et la Sierra Leone, ajoute la même source.

« Cette rencontre chaleureuse et fraternelle entre les deux Chefs d’État a été l’occasion de faire un tour d’horizon sur plusieurs sujets liés à l’actualité continentale et internationale, ainsi que ceux relatifs aux points qui seront abordés lors de la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernement de l’UA, sans omettre le renforcement des relations multiformes entre Libreville et Freetown », indique le quotidien, citant un communiqué de la présidence.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » rapporte qu’en prélude aux municipales et à l’élection présidentielle à venir, la « 4e Voix, la voix des sans voix » a organisé une conférence publique à son siège à Abidjan, sur le système politique ivoirien.

« Pour nous, ce système est défaillant et est à la base des différentes crises sociopolitiques que notre pays a connues de 1995 à ce jour. Dans la politique ivoirienne, ce ne sont pas les acteurs le problème, mais le système lui-même », a déclaré Théophile Soko Waza, président de l’organisation citoyenne, cité par le quotidien.

Pour lui, ajoute la publication, il faut revoir ce système dans son ensemble. A commencer par le régime présidentiel qui doit être balisé afin d’éviter tout abus de pouvoir du Président de la République.

Pour sa part, « Linfodrome » indique que le gouvernement ivoirien entend résoudre les préoccupations du secteur privé. C’est ce qui ressort de la première réunion du Comité technique de concertation État/secteur privé, précise-t-il.

Pour cette première rencontre, les échanges ont porté sur plusieurs points, notamment les délais des créances des entreprises de l’État, la lutte contre la corruption et le renforcement de la bonne gouvernance, la compétitivité du système fiscal et douanier, la sécurité juridique et judiciaire, la lutte contre la fraude, la métrologie, la contrebande et la concurrence déloyale, ajoute l’auteur de l’article.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que les clients des banques commerciales ont été plongés, vendredi, dans la confusion suite à une directive selon laquelle ils pouvaient déposer les anciens billets de 1000 et 500 nairas, alors que la Banque centrale du Nigeria (CBN) a déclaré que l’information était fausse et non autorisée.

Citant des sources dans les banques commerciales, le média confirme que CBN avait ordonné aux banques de commencer à accepter les anciens billets de 1000 et 500 nairas des clients sur présentation de l’impression d’un formulaire et d’un code généré à partir d’un portail ouvert par la CBN.

« Le maximum que nous pouvons recevoir d’un client entre aujourd’hui et le 10 avril est de 500.000 nairas et le client ne peut effectuer qu’un seul dépôt au cours de cette période », précise la même source.

Un courriel officiel envoyé par l’une des banques commerciales à ses clients vendredi matin indiquait également que les « agences recevront les vieux billets jusqu’à un maximum de 500.000 nairas après enregistrement sur le portail de la CBN ».

En Afrique du Sud, « Sowetan » revient sur la corruption au sein du parti du Congrès national africain (ANC au pouvoir), rapportant que le président Cyril Ramaphosa a souligné que la lutte contre ce fléau constitue une démarche essentielle dans le processus de renouvellement du parti.

Le chef de l’État a affirmé à cet égard que « tout membre de l’ANC impliqué dans des activités de corruption doit être soumis aux règles du parti et au système de justice pénale. Il ne peut y avoir aucune exception ».

Par ailleurs, la publication fait savoir qu’un grand nombre de membres de l’ANC ont été récemment mis en cause dans le rapport de la Commission d’enquête sur la capture de l’État publié l’année dernière.

Dans un autre registre, « SA News » fait savoir que le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a appelé les Sud-Africains à utiliser l’eau avec parcimonie et à respecter les restrictions d’eau imposées dans certaines municipalités.

« Malgré les perspectives stables du stockage national de l’eau, le département continue d’appeler tous les usagers de l’eau à la prudence dans leur consommation d’eau », souligne le journal, notant que la capacité des réservoirs a diminué dans certaines régions.

Il ajoute que le système d’approvisionnement en eau dans les cinq barrages situés dans la région de Nelson Mandela Bay (sud-est) a été fortement affecté par la sécheresse.

Au Kenya, « The Star » écrit que le Président William Ruto a exhorté les ministres africains de la Santé à travailler en étroite collaboration avec le Centre africain de contrôle des maladies (CDC Afrique) pour innover des solutions et établir des unités de fabrication.

S’exprimant lors du premier Forum ministériel sur le CDC Afrique en Éthiopie, le président kényan a déclaré qu’un travail collectif permettra d’identifier les produits de santé pour la fabrication locale, notamment dans les  domaines du diagnostic, du traitement, des vaccins et des produits tels que les équipements de protection individuelle.

Selon le journal, Ruto a déclaré que le secteur de la santé est un pilier essentiel de l’Agenda 2063, axé sur la construction de systèmes de santé résilients et alimentés par la technologie et l’innovation.

Citant le président kényan, l’auteur de l’article ajoute que la pandémie de Covid-19 a montré à l’Afrique la nécessité de donner une plus grande importance au secteur de la Santé, rappelant que le chef de l’Etat est actuellement en Éthiopie pour prendre part à la 36ème session ordinaire du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.

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