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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  4 Mars      16        revue de presse (625),

 

Dakar, 04/03/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine parue ce samedi qui aborde notamment la troisième candidature de Macky Sall à la Présidentielle de 2024 au Sénégal, le leadership du Gabon dans la protection de la biodiversité, la prolongation de la validité des anciens billets jusqu’au 31 décembre au Nigeria, la crise énergétique en Afrique du Sud, la sécheresse dans la zone Borena en Ethiopie et la biodiversité menacée au Kenya.

Au Sénégal, les quotidiens parus ce samedi traitent diverses questions mais la politique reste le sujet phare de l’actualité notamment le débat sur la troisième candidature de Macky Sall à la Présidentielle de 2024 pour laquelle l’opposition est en ordre de bataille pour contrecarrer ce projet mais aussi, le rejet par le Parti démocratique sénégalais (Pds) d’une alliance avec Mimi Touré, Aminata Touré ex membre de l’Alliance pour la République, (Apr au pouvoir).

« Macky cherche la bonne formule » pour la survie de Benno Bokk Yakaar (uni pour l’espoir, mouvance présidentielle) face à la tentative du +3ème mandat+, écrit « Sud Quotidien ».

Dans un commentaire, le journal souligne que « Le Président Macky Sall, qui continue de maintenir le suspens autour de sa troisième candidature, semble sur le point d’être rattrapé par ses calculs politiciens ». « En effet, entre le marteau des partenaires réticents à l’idée de sa 3ème candidature et l’enclume de l’absence d’un candidat de substitution, il est aujourd’hui condamné à trouver la meilleure formule pour assurer une survie politique à Benno », indique la publication.

« Walf Quotidien » se demande à sa Une « Pourquoi la pression nationale est plus efficace » pour la bataille contre le troisième mandat.

D’autre part, les journaux se focalisent en même temps au regroupement de l’opposition. « L’Observateur » note « Le point de cassure entre le Pds et Yewwi » pour faire part à une guerre totale entre Mimi Touré et le Parti démocratique sénégalais (Pds), également avec la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple-une autre partie de l’opposition).

« Tout sauf Mimi » , rapporte « Direct News » alors que le Pds met en place une plateforme commune de l’opposition et d’un front unitaire de luttes.

Il continue d’exiger la nomination d’une personnalité indépendante pour la Présidentielle de 2024 ainsi qu’un audit indépendant du fichier et du processus électoral. Cependant, le Pds rejette tout cadre de lutte avec Madame Aminata Touré qui pendant onze années de la gouvernance de Benno, a été l’un des principaux responsables du recul de l’Etat de droit. Les libéraux exigent que la lumière soit faite sur les accusations de détournement du Conseil économique social et environnemental (Cese). Pour des raisons éthiques, le parti ne saurait partager une quelconque plateforme de combats démocratiques avec Aminata Touré, relate la publication.

« L’AS » renchérit en ces termes « Guerre larvée entre le PDs et Mimi Touré » avec ce refus du Pds de s’allier, en plus des accusations et contre-accusations. « Il est inacceptable que Aminata Touré…veuille aujourd’hui se dédouaner et s’acheter une virginité politique ». Pour l’ex patronne du Cese (Aminata Touré), « le Pds est dans des négociations avancées avec le Président Macky Sall… » souligne le média.

« Pas amis à Mimi », ironise le journal « Le Quotidien » qui note le clash des relations Pds-Aminata Touré. « Les libéraux excluent toute alliance avec l’ex Premier ministre. Ils exigent la déclassification du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur le Cese. De son côté, Mimi Touré révèle que +le Pds est dans un deal avec Macky+ ».

Pour rappel, Mme Touré avant de diriger la Primature sous le régime de Macky Sall, avait occupé les fonctions de ministre de la Justice. Période pendant laquelle, Karim Wade, fils de l’ex Président Me Abdoulaye Wade a été incarcéré.

Plus social, « Le Soleil » se penche sur la visite du Président Macky Sall à Sédhiou (région sud) où, l’imam de la Grande mosquée se réjouit de la rénovation de ce lieu de culte par le Président de la République. « Ce que vous avez fait… » rapporte le quotidien national. « Le coût des travaux qui s’élève à 700 millions de francs Cfa, est tiré du programme de modernisation des cités et édifices religieux », informe-t-on.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a salué le leadership du Gabon dans la protection de la biodiversité.

« Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a salué le leadership du Chef de l’Etat gabonais, pour son rôle majeur en matière de préservation des écosystèmes, et l’a remercié pour l’accueil amical et particulièrement chaleureux qui lui a été réservé en Terre gabonaise, ainsi qu’à la délégation qui l’accompagne », indique le journal.

Les échanges entre le président de la République Gabonaise et le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui ont porté sur les sujets d’intérêt commun, axés notamment sur les questions de développement, de biodiversité, de préservation et de gestion durable des forêts tropicales, poursuit-on.

Les deux parties ont aussi évoqué la nécessité de créer une coalition forte de pays forestiers pour la préservation et l’exploitation durable des forêts.

Au, « The Nation » écrit qu’une vague de soulagement a touché vendredi le pays après que la Cour suprême a prolongé la validité des anciens billets de 200, 500 et 1000 nairas jusqu’au 31 décembre 2023.

La Cour suprême n’a pas seulement critiqué la procédure adoptée par le gouvernement fédéral pour introduire et mettre en œuvre sa politique d’échange de monnaie et de naira, elle a également soulevé de sérieuses objections quant au non-respect par le gouvernement de son injonction provisoire du 8 février ordonnant que les anciens billets aient cours légal jusqu’à la conclusion du procès intenté par les gouvernements de 16 États, indique le journal.

Bien que la Cour suprême ait rendu son jugement dans le procès, les banques attendaient toujours les directives de la Banque centrale sur la prochaine étape, fait savoir le média.

Pour sa part, « The Guardian » rapporte que suite à l’arrêt de la Cour suprême ordonnant que les anciens billets en naira restent en circulation jusqu’au 31 décembre 2023, le parti au pouvoir, le Congrès des progressistes (APC), a appelé le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria (CBN), Godwin Emefiele, et le procureur général de la Fédération (AGF), Abubakar Malami, à démissionner de leurs fonctions en raison de leur rôle dans cette affaire.

Ceci alors que le président de la Chambre des représentants, Femi Gbajabiamila, a applaudi la décision de la Cour suprême, affirmant qu’elle a validé la position des législateurs selon laquelle la mise en œuvre de la politique était contraire à la loi établissant la CBN, ajoute le quotidien.

En Afrique du Sud, les journaux continuent de jeter la lumière sur la crise énergétique qui s’est aggravé durant les derniers mois.

Ainsi, « Sunday Independent » fait savoir que le gouvernement a besoin d’un an et demi pour mettre fin au coupures de courant qui ont paralysé l’économie.

Revenant sur les propos du ministre des Finances, Enoch Godongwana, la publication signale que l’Afrique du Sud ne pourra améliorer l’approvisionnement en électricité que d’ici 12 à 18 mois.

Le ministre a argué à cet égard que la hausse de 18,65 % du prix de l’électricité décidée par le régulateur sud-africain de l’énergie (NERSA), donnera à la compagnie publique d’électricité Eskom les ressources financières nécessaires pour remédier à cette situation.

Pour sa part, « Eyewitness News » écrit que la crise de l’électricité a affecté négativement les performances du secteur minier.

« Nous commençons maintenant à voir les effets néfastes des délestages sur l’économie, à commencer par la production minière qui a diminué en novembre de l’année dernière », relève le quotidien en citant le cabinet de conseil « Oxford Economics Africa ».

Dans une note de recherche, poursuit le média, le groupe a précisé que les performances du secteur minier ont été décevantes au quatrième trimestre 2022, ce qui pèsera lourdement sur la croissance globale du produit intérieur brut (PIB) du pays.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à la sécheresse qui frappe la zone Borena de l’État régional éthiopien d’Oromia en relevant que les agences humanitaires doivent réagir pour sauver des millions de vies.

La catastrophe à Borena pourrait s’aggraver à moins que l’aide d’urgence n’atteigne la zone, souligne l’éditorialiste, notant que la sécheresse dans cette partie de l’Ethiopie menace la vie de plus de 800.000 personnes et plus de 2,3 millions de têtes de bétail ont jusqu’à présent péri.

La zone n’a pas reçu de pluie au cours des trois dernières saisons, note l’éditorialiste, ajoutant que la situation qui a exposé des millions de personnes à la menace de la famine nécessite une intervention d’urgence.

Bien que les terres arides de Borana aient une longue histoire avec des conséquences de sécheresse récurrentes, actuellement la gravité, la durée et la fréquence de la sécheresse ont changé, souligne l’éditorialiste.

Les dommages et les pertes subis en raison de la récente sécheresse par les éleveurs Borana n’ont jamais été vus auparavant dans l’histoire, ajoute-t-il.

Au Kenya, « The Standard » écrit que la biodiversité du pays est de plus en plus menacée alors que de plus en plus de ménages sont confrontés à la pauvreté.

L’auteur de l’article souligne une surexploitation ininterrompue des ressources naturelles, ainsi qu’un rythme effréné de la croissance démographique qui provoque la diminution des terres agricoles, notant que les effets du réchauffement climatique ont dévasté les zones arides et semi-arides.

« Nous avons besoin d’un changement de mentalité, » insiste-t-il, appelant le gouvernement à investir dans des systèmes de soutien élaborés qui donneront aux communautés locales les moyens d’exploiter les ressources naturelles de manière responsable.

Une liste d’écosystèmes et d’espèces prioritaires du Service de la vie sauvage au Kenya (KWS) indique que 44 écosystèmes, 25 mammifères, 27 oiseaux, 52 reptiles et 26 types de poissons sont en danger ou menacés, poursuit l’éditorialiste, appelant à une restauration écologique urgente.

Les experts avertissent que le stress de la sécheresse, de la famine et de la pauvreté menace de créer des tensions sociales, entraînant un potentiel de migration involontaire, d’effondrement des communautés, d’instabilité politique et de conflit, prévient la publication.

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