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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  10 Mars      20        média (435),

 

Dakar, 10/03/2023 (MAP)- La presse africaine a focalisé, vendredi, son attention sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la garde à vue de l’ex-Premier ministre sénégalais Hadjibou Soumaré à la Sûreté urbaine, l’annonce d’un meeting de l’opposition au Sénégal, le remaniement gouvernemental et les mesures annoncées pour soutenir la transition énergétique en Afrique du Sud et la sécheresse qui frappe des zones d’Ethiopie.

Au Sénégal, la garde à vue de l’ex-Premier ministre Hadjibou Soumaré à la Sûreté urbaine, à la suite d’une lettre ouverte adressée au Président Macky Sall, portant sur un cadeau de plus de 7 milliards de francs Cfa qu’il aurait offert au leader de l’extrême droite française, Marine Le Pen de passage à Dakar, l’annonce d’un Giga Meeting de l’opposition prévu mardi prochain, font le résumé de l’actualité dans les parutions de ce vendredi.

« Tout ce que Haguibou a dit aux enquêteurs’’, titre ‘’Libération’’ s’intéressant aux coulisses de l’interrogatoire de l’ex Premier ministre. « J’étais dans le questionnement et dans des hypothèses. J’étais dans l’interpellation et non dans l’affirmation », a-t-il dit.

Il a été placé en garde à vue sur instruction du procureur’’, écrit le journal. D’après Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre sous le régime de Macky Sall, ‘’+s’il n’existe aucune base sérieuse motivant ses questions qu’il s’en excuse publiquement et que cela serve de leçon…+’’.

« Le Témoin Quotidien’’ affiche le même titre « Ce que Hadjibou Soumaré a répondu aux enquêteurs’’. « Je n’ai posé que des questions, j’attends toujours des réponses… En ma qualité d’homme politique et chef d’un mouvement politique, j’ai le droit d’interpeller le président de la République. J’assume tout ce qui a été dit dans ma lettre+’’, confirme M. Soumaré, selon le journal.

Sur cette affaire, « En Quête’’ parle « Des excuses publiques attendues’’. « Placé en garde à vue, après son audition à la Sûreté urbaine (Su), Hadjibou devrait être déféré au parquet. Selon des sources, il ne pourra s’en sortir qu’en présentant des excuses publiques’, informe le média.

« Toute l’enquête sur l’affaire Hadjibou’’ , titre ‘’L’Observateur’’ qui rapporte les propos de l’ex Premier ministre :‘’+je n’ai rien affirmé, je ne confirme rien, je ne suis pas dans la preuve. Je parle en tant que chef d’un mouvement politique et j’attends les réponses du Président. Le montant de 7,9 milliards FCfa que j’ai avancé est juste une hypothèse d’école. Les bruissements de salon, les cafés et restaurants…+’’, rapporte la publication.

Selon « Walf Quotidien’’, des mallettes d’argent à des personnalités étrangères, sont « Une tradition bien sénégalaise’’, titre-t-il, confirmant que l’ancien Premier ministre Hadjibou Soumaré est placé en garde à vue’’.

D’autre part, les quotidiens se focalisent sur le meeting de Yewwi Askan Wi (opposition-libérer le peuple). Sous le titre « Yewwi appelle à un giga meeting mardi prochain’’, « Les Echos’’ annonce le reprise des manifestations de l’opposition en prélude au procès opposant au leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme et Loisirs, Mame Mbaye Niang.

« Pour contourner le préfet, deux sites sont choisis notamment le terrain ‘’Acapes’’ des Parcelles et le terrain Khar-Yalla de Grand-Yoff (proche banlieue dakaroise). Il est aussi prévu des marches dans les 46 départements, le 15 mars.

« Yewwi veut chauffer la rue les 14 et 15 mars…’’ fait constater ‘’Vox Populi’’, indiquant un giga meeting le 14 mars à Dakar, des manifestations dans tous les départements, le lendemain. Pour cela, ‘’Ousmane Sonko avertit Macky Sall « avec ou sans autorisation, il y aura bien des manifestations, le 15 mars, dans les 46 départements du pays. C’est moi qui donne l’ordre. S’ils veulent arrêter quelqu’un, qu’ils viennent me prendre’’.

En solo, « Le Soleil’’ déclare à sa Une que « Le Sénégal vante ses atouts » en investissements, notant que l’investissement direct à l’étranger (Ide) est en hausse de 20% entre 2019 et 2021.

En Afrique du Sud, la presse commente le récent remaniement gouvernemental et les mesures déjà annoncées pour soutenir la transition énergétique du pays, sur fond d’une crise aigüe de l’électricité.

Sowetan écrit ainsi que malgré la création de deux nouveaux ministères et la possibilité de réduire l’exécutif national l’année prochaine, le gouvernement du Président Cyril Ramaphosa est plus petit que celui dirigé par l’ancien Président Jacob Zuma.

Commentant le remaniement ministériel opéré lundi dernier par le chef de l’Etat, le journal rappelle la création du département chargé de l’Electricité et de celui chargé de la Planification, du Suivi et de l’Evaluation. Avec ces deux ministères, le cabinet de Ramaphosa se compose de 30 ministres et 36 vice-ministres, tandis que celui de Zuma comptait 35 ministres et 37 vice-ministres, fait-il remarqué.

Le quotidien ajoute que les partis d’opposition ont qualifié le nouveau gouvernement de « gonflé ».

Au volet écologique, SaNews fait savoir que le gouvernement a introduit un programme d’allégement fiscal de 9 milliards de rands pour soutenir la transition énergétique propre de l’Afrique du Sud, augmenter l’approvisionnement en électricité et limiter l’impact des prix constamment élevés du carburant.

Le média croit savoir que l’incitation fiscale offerte aux entreprises pour promouvoir les énergies renouvelables serait temporairement étendue pour encourager des investissements privés rapides afin d’atténuer la crise énergétique dans le pays.

Et de préciser que l’incitatif actuel permet aux entreprises de déduire les coûts des investissements admissibles sur une période d’un ou de trois ans, ce qui crée un avantage en termes de flux de trésorerie durant les premières années d’un projet énergétique.

Citant le ministre des Finances, Godongwana, la même source relève qu’il n’y aura pas de seuils sur la taille des projets éligibles et que l’incitation sera disponible pendant deux ans pour stimuler les investissements à court terme.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » revient dans son éditorial sur la sécheresse qui frappe des zones de l’Ethiopie et de la Somalie en mettant la Corne de l’Afrique dans un état d’alerte maximale.

Actuellement, de l’Éthiopie à la Somalie, des millions d’habitants vivent dans un besoin urgent d’aides, souligne l’éditorialiste, notant que cette crise met la région en état d’alerte maximale, forçant les populations à dépendre de l’aide.

L’éditorialiste relève que la situation humanitaire en Éthiopie et dans le reste des pays de la Corne d’Afrique a déjà coûté la vie à des millions de têtes de bétail qui sont la principale source de subsistance des communautés agraires et pastorales.

La sécheresse qui frappe l’Afrique de l’Est est la pire catastrophe dans la région depuis quatre décennies, déplore l’éditorialiste qui cite les agences onusiennes, notant que l’insécurité alimentaire s’ajoute à des conflits violents et à des crises économiques qui durent depuis des années en Éthiopie, en Somalie, au Soudan du Sud et ailleurs.

Investir dans l’irrigation et les systèmes agricoles à grande échelle et mettre en place des politiques saines devraient être les principaux domaines d’intervention pour surmonter ce défi pressant, écrit l’éditorialiste, relevant que certains pays connus pour leurs graves pénuries d’eau ont pu nourrir toute leur population et même exporter des produits agricoles.

À la surprise générale, d’autres, avec seulement quelques mois de soleil et des terres arables relativement limitées, produisent des volumes de cultures vivrières. Cela présente la meilleure leçon pour les pays d’Afrique de l’Est qui sont dotés d’eau, d’un climat favorable toute l’année et de vastes terres arables, souligne le journal.

Mais, plus important encore, le renforcement de la coopération sur les projets de développement de l’eau est vital pour exploiter les ressources communes, note l’éditorialiste.

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