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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  22 Mars      28        revue de presse (625),

 

Dakar, 22/03/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce mercredi qui aborde notamment le débat au Sénégal sur la troisième candidature de Macky Sall à la Présidentielle 2024, la poursuite de la grève des magistrats au Gabon, la prise en charge de plusieurs jeunes dans le cadre du Projet Emploi Jeune et Développement des Compétences en Côte d’Ivoire, et l’appel du président élu au Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, aux citoyens et à la classe politique en vue de de dépasser leurs différences.

Les quotidiens africains d’attardent également sur les difficultés d’accès à l’eau potable au Kenya,, en Éthiopie et en Somalie, sur la réaction du gouvernement éthiopien aux  accusations du Département d’État américain en relation avec le conflit dans le nord du pays et sur la grève générale en Afrique du Sud convoquée par le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF).

Au Sénégal, la presse locale se focalise sur divers sujets particulièrement la politique notamment le débat sur la troisième candidature de Macky Sall à la Présidentielle 2024 et la suite des manifestations du 16 mars dernier survenues suite au procès de l’opposant Ousmane Sonko, chef du parti Pastef.

Revenant sur la tragédie lors des dernières manifestations, ‘’Bby annonce une plainte’’, écrit le journal ‘’En Quête’’ qui signale que ‘’la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Bby- uni pour l’espoir) veut intenter une action judiciaire contre (Ousmane) Sonko et Cie pour les deux morts enregistrés, lors des manifestations. Mamadou Bamba Ndiaye, membre de cette coalition, relève que les défunts, ‘’Mouhamadou Ly et Mamadou Korka Bâ, ne seront pas morts pour rien’’.

Réagissant sur des propos de députés français su la situation du pays, Seydou Gueye de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) lance en ces mots ‘’+les députés de la France n’ont pas le droit de s’immiscer dans notre vie intérieure+’’, ajoute la publication.

‘’BBY dans le +gatsa-gatsa+ (loi du Talion (œil pour œil/dent pour dent)’’ pour une réplique à Ousmane Sonko, affiche le quotidien ‘’L’Info’’.

Selon la coalition, +aucune concession ne sera faite à monsieur Sonko et à tous les aventuriers qui vont tenter de violer l’ordre public, la sécurité des personnes et des biens et l’exercice des droits et libertés des citoyens. La coalition BBY assumera sa responsabilité politique d’être du côté des populations pour faire face à toute tentative d’agression de la part de groupuscules qui ont fini de montrer leur nature violente aux relents terroristes+’’, rapporte le quotidien.

De son côté, ‘’Le ministre de l’intérieur hausse le ton’’ face à ces manifestations et violence sur le terrain politique, titre ‘’Alerte Quotidien’’. ‘’Le ministre de l’Intérieur s’est prononcé suite aux manifestations du 16 mars dernier qui ont occasionné des pertes en vie humaine mais également des actes de vandalisme. Ce dernier qui s’était rendu chez l’une des victimes de ces manifestations a tenu à remonter les bretelles à ceux qui se disent +patriotes+ mais qui s’attaquent aux citoyens’’, fait savoir le média.

‘’Un coup quinquennal’’ pour la 3ème candidature de Macky Sall, souligne le journal ‘’Kritik’’’. Dans un commentaire, le quotidien écrit que  ‘’les enjeux sont énormes autour du mandat polémique ». « Exit les retombées économiques et financières profilées par le pouvoir en place, l’enjeu dépasse la personne du chef de l’Etat. C’est tout un clan au sommet du pouvoir qui valide cette option stratégique de briguer un mandat supplémentaire, pour le chef d’Etat sortant’’, note le média.

‘’Walf Quotidien’’ précise qu’après le véto des américains sur le troisième mandat, ‘’Des députés français excluent Macky’’ là où, ‘’Sud Quotidien’’ revient à la charge pour présenter ‘’Macky dans le collimateur’’, affichant des sujets de l’heure comme les droits humains, la tension politique, le troisième ‘’mandat’’. Le journal informe que ‘’des députés français saisissent le Quai d’Orsay sur le cas du Sénégal’’. De plus, ‘’le département américain peint un tableau sombre des libertés politiques’’.

D’autre part, ‘’L’Observateur’’ sur l’affaire Ousmane Sonko, informe que ‘’Dr Babacar Niang de Suma arrêté’’. ‘  ’Suma Assistance’’ est la structure sanitaire qui a accueilli Sonko, aspergé d’une substance lors des manifestations du jeudi dernier. Il est interpellé à Médina Ndiathbé (localité situé dans la région nord du pays). Il faisait l’objet d’un avis de recherche et d’arrestation.

‘’Durant l’hospitalisation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, +je n’ai posé aucun acte médical sur lui+’’, avoue-t-il, selon le journal.

Dans un volet politique, le directeur général du Bureau opérationnel et suivi (Bos) du Plan Sénégal émergent (Pse), indique à la Une du quotidien national ‘’Le Soleil’’ que ‘’Le Pse est une réussite’’ non sans souligner ‘’des réalisations phares et des défis à relever’’.

Au Gabon, « L’Union » souligne que, réuni en Assemblée générale extraordinaire mardi, le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) a décidé, à l’unanimité, de poursuivre son mouvement de grève entamé en décembre 2022.

Malgré le lot de dotation de véhicules reçu la semaine dernière des mains du ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, le Syndicat national des magistrats du Gabon maintient son mouvement de grève, ajoute le journal.

« À la suite de l’Assemblée générale extraordinaire tenue ce jour, les magistrats du Gabon ont décidé de poursuivre la grève illimitée déclenchée en décembre 2022, et ce, jusqu’à l’adoption par les deux chambres du Parlement et la promulgation du statut des magistrats », a déclaré Germain Nguema Ella, président du Synamag.

Les magistrats réclament des augmentations de salaires, des meilleures conditions de travail et une réforme de leur statut pour mieux exercer et assurer l’indépendance de la justice.

Au Nigeria, « The Nation » rapporte que le président élu Bola Ahmed Tinubu a déclaré que « les élections sont terminées et le processus de guérison doit commencer ».

M. Tinubu a exhorté les Nigérians, en particulier la classe politique, à dépasser leurs différences et à faire équipe avec lui pour renforcer les « précieuses valeurs » qui lient le Nigeria, indépendamment de leurs origines ethniques, indique le journal.

Notant que les tâches de gouvernance dans la période post-électorale sont ardues et difficiles, M. Tinubu a déclaré que « le temps du leadership et de la gouvernance est maintenant arrivé », ajoute le média.

Le président élu a insisté sur la nécessité de prendre des mesures urgentes pour unir les Nigérians qui ont voté pour le parti au pouvoir, le Congrès des progressistes (APC), et les partisans d’autres partis, soulignant que « nous devons tous nous engager dans le processus de guérison ».

Toujours dans le champ politique « The Nation » écrit que le candidat à la présidence du Parti travailliste (LP) aux élections du 25 février, Peter Obi, a demandé à la Cour des requêtes pour l’élection présidentielle (PEPC), entre autres, de le déclarer vainqueur de l’élection.

M. Obi a demandé à la Cour d’annuler l’élection et d’organiser un nouveau scrutin, indique le quotidien, relevant qu’il s’agit de l’une des mesures qu’il demande dans un recours qu’il a déposé avec son parti au secrétariat du tribunal à la Cour d’appel d’Abuja.

En Côte d’Ivoire, ’’Linfodrome’’ indique que dans le cadre du Projet Emploi Jeune et Développement des Compétences (PEJEDEC), 68 000 jeunes seront pris en charge d’ici à 2026 pour un montant de plus de 31 milliards de FCFA.

L’information a été donnée par le coordonnateur du projet, Dr Herman Toualy au cours de la signature d’une convention entre la Banque mondiale et les 24 régions et districts bénéficiaires du projet PEJEDEC, précise le média.

Et d’ajouter que cette convention vise à vulgariser et promouvoir en direction des publiques cibles, ainsi que du grand public, l’information sur les actions menées dans le cadre de la phase 3 du PEJEDEC.

Pour sa par, ’’Fraternité Matin’’ écrit que l’édition 2023 de la Journée internationale des forêts et de la Journée mondiale de l’eau est célébrée respectivement le 21 et le 22 mars, notant que pour la forêt le thème porte sur «Les Forêts et la Santé», alors que pour la Journée mondiale de l’eau le thème est : «Accélérer le Changement».

L’adresse du message à la nation du gouvernement a été lu par le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Bogui Tchagba, précise le journal, faisant savoir qu’à cette occasion, il a invité chaque citoyen à planter ou à entretenir un arbre et à protéger les ressources en eau. Ci-dessous l’intégralité de son message.

Au Kenya, « The Star » écrit que 33,5 millions de personnes au Kenya, en Éthiopie et en Somalie n’ont pas accès à suffisamment d’eau potable.

Citant les dernières données d’Oxfam, le quotidien rapporte que dans certaines parties du nord du Kenya, de l’Éthiopie et de la Somalie, le coût de l’eau a grimpé de 400% depuis janvier 2021, ajoutant que les faibles précipitations devraient persister pour une sixième saison consécutive d’ici mai, ce qui en fait la plus longue sécheresse jamais enregistrée.

Dans le nord du Kenya, 95% des sources d’eau se sont taries dans des zones pastorales comme Marsabit et Turkana, ce qui a entraîné une hausse des prix de l’eau, souligne la publication, notant que la sécheresse subie ces deux dernières années a déjà tué plus de 13 millions de têtes de bétail, asséché des milliers d’hectares de cultures et déplacé 1,75 million de personnes.

Selon l’auteur de l’article, Oxfam avertit que l’aggravation de la crise de la faim en Afrique de l’Est est un rappel de la nécessité de solutions à long terme au-delà de l’aide humanitaire immédiate pour aider les gens à faire face aux chocs récurrents.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à la réaction du gouvernement éthiopien qui a rejeté les accusations du département d’État américain en relation avec le conflit dans le nord du pays.

Le gouvernement éthiopien n’accepte pas les condamnations générales contenues dans la déclaration et ne voit aucune valeur dans une telle approche unilatérale et contradictoire, souligne l’éditorialiste qui cite le ministère éthiopien des Affaires étrangères.

En effet, la réponse immédiate de l’Éthiopie aux accusations est non seulement juste mais aussi très logique et basée sur un raisonnement solide, relève l’éditorialiste, notant qu’il est tellement regrettable d’entendre une déclaration aussi inopportune des États-Unis car elle manque totalement de signification.

Compte tenu de la situation actuelle en Éthiopie, il est hors de question de dire que certains crimes graves ont été commis pendant le conflit dans le nord de l’Éthiopie. Ces jours-ci, les Éthiopiens recherchent la paix et le pardon, ce qui rend les accusations sans fondement, ajoute le journal.

En Afrique du Sud, la presse revient sur la grève générale à laquelle le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) avait appelé lundi, précisant que plus de 550 manifestants ont été arrêtés et 24.300 pneus confisqués lors des manifestations dans différentes régions du pays.

Citant la Structure nationale conjointe des opérations et du renseignement (Natjoints), le quotidien « Sowetan » rapporte que plus de 550 personnes ont été arrêtées pour, entre autres, violences publiques, intimidations, dommages aux infrastructures critiques, vols et tentatives de pillage.

Il précise que la province de Gauteng, qui comprend Pretoria et Johannesburg, a enregistré le plus grand nombre d’arrestations (149 personnes), suivie du Cap du Nord (95 arrestation), le Cap oriental (80 arrestations) et l’État libre avec 64 arrestations.

La publication relève que le soutien secondaire de la Force de défense nationale sud-africaine aux forces de la police, en protégeant les infrastructures essentielles telles que les points d’entrée, les routes à péage et les ports, a donné des résultats positifs. « Le rôle de la sécurité privée dans le partage des ressources et en tant que multiplicateur de force sur le terrain a également joué un rôle majeur pour garantir que la visibilité des forces de l’ordre est accrue », note-t-elle.

AU volet des droits de l’homme, City press et Times Live commentent des déclarations du Président Cyril Ramaphosa à l’occasion de la célébration, le 21 Mars, de la Journée nationale des droits de l’homme.

Les journaux estiment que le 21 Mars devait rappeler les sacrifices consentis dans la lutte pour la démocratie et qu’il était vital que le pays continue de promouvoir et de protéger les droits de l’homme pour les générations futures. Ils rappellent que le 21 Mars est le 63e anniversaire du massacre de Sharpeville, où la police de l’apartheid a ouvert le feu sur des manifestants pacifiques, tuant 69 personnes.

Cette commémoration est également un rappel du chemin que l’Afrique du Sud devait encore parcourir pour faire respecter les droits de l’homme, soutiennent-ils encore.

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