Dakar, 15/06/2018 (MAP) – Nombre de sujets retiennent l’attention de la presse africaine parue vendredi, notamment l’ouverture du Mondial-2018 de Russie, la zone de libre-échange continentale africaine et la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Ghana sur la production du cacao.
Au Mali +L’essor+ indique que sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des ministres a adopté mercredi des projets de texte relatifs à la ratification de l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine, adopté par le 10ème Sommet extraordinaire de l’Union africaine, tenu à Kigali, le 21 mars 2018.
L’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine vise à faciliter les échanges infra-africains en supprimant les barrières douanières afin d’augmenter les flux de marchandises et de services et de promouvoir la création de richesse au sein du continent africain, selon le journal.
Et d’ajouter que la zone de libre-échange concernera la création d’un marché unique de 1 milliard 200 millions de personnes, représentant un produit intérieur brut de 2 500 milliards de dollars US dans l’ensemble des Etats membres de l’Union africaine.
Son confrère +L’indépendant+ rapporte que l’otage française Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, apparaît dans une nouvelle vidéo dans laquelle elle s’adresse à son fils, diffusée par le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ».
Dans cette vidéo, que rien ne permet de dater et qui dure environ sept minutes, Sophie Pétronin s’adresse à son fils Sébastien, dont elle écoute avec un téléphone portable une interview radio enregistrée. Elle s’adresse ensuite au gouvernement français puis au président Emmanuel Macron, en indiquant que la date d’enregistrement de cette vidéo est le 7 juin 2018, note la publication.
Âgée de 75 ans, l’otage, qui dirigeait au Mali une association d’aide aux orphelins, a été enlevée à Gao (nord du Mali) le 24 décembre 2016 par des hommes armés, rappelle le quotidien.
En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » écrit que Abidjan et Accra, qui fournissent ensemble 60% de l’offre mondiale de cacao, concertent en vue de mettre en œuvre la Déclaration d’Abidjan issue d’un engagement pris par les deux chefs d’Etat ivoirien et ghanéen, le 26 mars dernier à Abidjan, en vue de peser sur l’économie cacaoyère internationale.
A ce propos, une délégation du Ghana Cocoa Board a eu avec le Conseil du café-cacao de Côte d’Ivoire, une réunion de travail mardi et mercredi qui a débouché sur une proposition de plan stratégique pour la mise en œuvre de la Déclaration d’Abidjan.
S’intéressant au Mondial russe, la presse ivoirienne se fait l’écho de la cuisante défaite de l’Arabie Saoudite qui a été « dynamitée » (5-0) par des Russes trés réalistes, en match d’ouverture de la 21è édition de la Coupe du monde de football.
Porté par leur public, peut-on lire, les Russes n’ont pas mis assez de temps pour prendre la mesure des Saoudiens, en ouvrant le score d’entrée de jeu (13è minute).
Au Kenya, les principaux quotidiens de la place braquent leurs projecteurs essentiellement sur le projet du budget de l’Etat pour l’exercice financier 2018-2019, présenté jeudi devant le parlement par le secrétaire du cabinet du Trésor national (ministre des Finances), Henry Rotich.
La presse s’attarde notamment les nouvelles mesures fiscales prévues dans le budget prévisionnel pour la prochaine année financière, qui commence en juillet prochain, soulignant que les Kényans devraient s’attendre à « des moments économiques difficiles », alors que le gouvernement cible « leurs proches » pour financer ses dépenses estimées à plus de 3 trillions de shillings (un dollar = environ 100 shillings) au cours du prochain exercice.
Certes, la nouvelle Loi de Finances vise la création d’emplois, la promotion les conditions de vie des Kényans et le partage la prospérité, mais les nouvelles mesures fiscales prévues concernant notamment certains produits de base comme les carburants, le lait, le pain, les transferts d’argent mobile et même les médicaments, vont affecté le pouvoir d’achat des ménages, soulignent les quotidiens.
Le Trésor national veut ainsi augmenter les recettes pour payer la dette et stimuler la croissance, mais il a affecté les revenus des Kényans, commente la presse.
Les journaux relèvent en outre que M. Rotich propose d’abroger la loi plafonnant les taux d’intérêts bancaires à 4 points au dessus du taux de référence de la Banque centrale, promulguée en août 2016.
