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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  25 Octobre      64        revue de presse (625),

 

Dakar, 25/10/2018 (MAP)- Le Plan Sénégal Emergent, la conférence sur l’investissement à Riyad, la production pétrolière en Côte d’Ivoire, l’état d’urgence au Mali et la CAN Féminine 2018 sont les principaux sujets qui attirent l’attention de la presse africaine parue jeudi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit que la phase II du Plan Sénégal Emergent (PSE) sera lancée en décembre à Paris, ajoutant que l’annonce a été faite, mercredi, par le président de la République Macky Sall, lors du forum sur l’investissement, organisé à Riyad.

Macky Sall a indiqué à cette occasion que le Sénégal présentera à cette occasion le Plan d’actions prioritaires du PSE sur la période 2019-2023, invitant tous les partenaires publics et privés du Sénégal à prendre part à cette rencontre.

Sur un autre plan, +Le Quotidien+ rapporte que la 5è édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique se tiendra début novembre à Diamniadio (près de Dakar).

« Paix et sécurité en Afrique : enjeux de stabilité et de développement durable » est le thème retenu pour cette édition (5-6 novembre), fait savoir le journal, notant que pour ce grand rendez-vous dédié aux questions liées à la sécurité du continent, plus de 600 participants sont attendus dans la capitale sénégalaise, constitués de forces de défense et de sécurité, de diplomates, d’universitaires, de membres de la société civile et des collectivités locales, ainsi que d’autorités politiques.

En Côte d’Ivoire, +Fraternité Matin+ rapporte que la production pétrolière en Côte d’Ivoire a baissé de 19% en 2017 pour se situer à 34.000 barils/jour. Le journal cite le porte-parole du gouvernement Sidi Touré.

« La production 2017 de pétrole brut s’élève en moyenne à 34.084 barils par jour, en baisse de 19% par rapport à 2016 du fait essentiellement des périodes de maintenance sur les champs pétroliers », a dit le responsable ivoirien à l’issue du conseil des ministres tenu à Abidjan.

Sur un autre registre, +Soir Info+ indique que la pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 15,6% en 2017 en dessous de la norme minimale de 20% fixée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

« En 2017, la pression fiscale est ressortie à 15,6% pour une norme minimale de 20% fixée au niveau de l’Uemoa », ajoute le journal, se félicitant que « la Côte d’Ivoire affiche ainsi un taux bien meilleur que celui de la plupart des pays limitrophes » dans la sous-région.

Au Gabon, +l’Union+ indique que le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu, mercredi, avec le Souverain d’Arabie Saoudite, le Roi Salman bin Abdulaziz al-Saud, en marge de la Conférence sur les investissements organisée par Ryad.

Et d’ajouter que les deux dirigeants qui se sont félicités de l’excellence des relations entre le Gabon et le royaume d’Arabie Saoudite, ont émis le vœu d’approfondir la coopération bilatérale entre les deux pays.

En économie, la presse indique que la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a décidé de retirer l’agrément prudentiel de la Banque gabonaise de développement (BGD), soumise ces derniers mois à un plan de restructuration, notant que la banque publique devrait bientôt être liquidée.

Selon une note envoyée, le 19 octobre, par Maurice Christian Ouanzin, le secrétaire général adjoint de la Cobac, à la présidente de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Gabon (APEC-Gabon), la Commission bancaire de l’Afrique centrale a estimé que le plan de restructuration de la BGD proposé par l’administrateur provisoire n’était pas crédible et ne tenait pas compte de l’urgence que requiert la situation très critique de cette banque, vieille d’un demi-siècle.

Au Mali +L’essor+ indique que le conseil des ministres a adopté mercredi un projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence déclaré sur le territoire national, notant que le présent projet de loi, adopté dans ce cadre, proroge jusqu’au 31 octobre 2019 à minuit l’état d’urgence déclaré sur le territoire national.

L’état d’urgence, déclaré sur le territoire national le 19 avril 2017, fut prorogé une deuxième fois le 31 octobre 2017, rappelle la publication, notant que cette prorogation, qui expire le 31 octobre 2018, a permis entre autres de renforcer les mesures de prévention au niveau des autorités administratives compétentes, de proroger les effets des poursuites judiciaires liées à l’état d’urgence et d’accroître les actions de contrôle et les capacités opérationnelles des forces de sécurité sur le territoire national.

Dans le même registre, le journal indique que le conseil des ministres a adopté  également un projet de loi autorisant la prorogation du mandat des députés à l’Assemblée Nationale, rappelant que le mandat des députés de la Vème législature, élus en 2013, arrive à expiration le 31 décembre 2018.

Le projet de loi organique, initié à cet effet, proroge jusqu’au 30 juin 2019 le mandat des députés de la Vème législature.

Au Burkina, +Aujourd’hui au Faso+ écrit que le couvre-feu a été instauré à Djibo, 2è grande ville du Nord du pays depuis le 23 octobre par le gouverneur, et il est en vigueur de 20h à 6H00 du matin conséquence sans doute de la dernière équipée terroriste sur la brigade territoriale de gendarmerie.

Même s’il faut déplorer que les burkinabè ne l’aient appris que 24 h après et ceux de Djibo à travers les réseaux sociaux, le pays des Hommes intègres ne connait cette mesure sécuritaire que lorsqu’il y a un coup d’Etat, rappelle le quotidien, estimant qu’en l’espèce, ce sont des attaques quotidiennes des terroristes qui ont dicté cette décision, laquelle révèle que l’heure est grave.

Sous le titre « Couvre-feu à Djibo: en attendant l’Est ? », l’éditorialiste de la publication relève que « ce n’est pas trop tôt, même si l’on comprend que les autorités ont dû jauger l’existant avant d’en arriver là. Et d’aucuns pousseront le bouchon jusqu’à dire que c’est tard venu, ce couvre-feu, car c’est après une kyrielle d’attaques, avec à la clef plusieurs victimes ».

De janvier 2017 à ce 18 octobre 2018, Djibo et plus particulièrement la province du Soum sont devenus, ce que Kidal et le septentrion furent pour le Mali en 2012-2013, rappelle le journal, ajoutant que ces deux derniers mois, les estocades mortelles de ces ennemis invisibles sont quasi hebdomadaires.

En outre, l’éditorialiste fait remarquer que si dans une guerre classique, la mort n’est point un dysfonctionnement, mais fait partie intégrante de celle-ci, dans la présente que les bien-pensants ont enrobé en guerre asymétrique.

« On ne sait pas pourquoi le sang est versé: motifs idéologiques ? Economiques ? Crapuleux ? Reste peut-être à étendre cette mesure à l’Est du Burkina, pris aussi dans cette spirale terroriste », estime +Aujourd’hui au Faso+.

Au Ghana, + Daily Graphic+ rapporte que le gouvernement compte adopter, d’ici la fin de l’année, une loi de responsabilité financière visant à limiter le déficit budgétaire à 5% au maximum par exercice, ainsi que la mise en place d’organismes de réglementation et de gestion du secteur financier.

Ces mesures visent à protéger le système financier, approfondir l’intermédiation financière, élargir l’inclusion financière et positionner le Ghana en tant que plaque tournante financière de l’Afrique de l’Ouest, écrit le quotidien.

Son confrère, +Ghanaian Times+ revient sur les préparatifs du Ghana pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations Féminine (CAN-2018), prévue du 17 novembre au 1er décembre prochains.

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