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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  30 Mars      48        revue de presse (625),

 

Dakar, 30/03/2019 (MAP) – La coopération entre le Sénégal et la France, le secteur du cacao en Côte d’Ivoire, la Journée mondiale de la liberté de la presse et le Conseil des ministres de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est sont les principaux sujets qui attirent l’attention de la presse africaine de samedi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit sous le titre « Choose Africa pour soutenir plus et mieux les PME africaines », que le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire et son homologue sénégalais Amadaou Bâ, ont lancé hier à Dakar, l’initiative « Choose Africa », visant le financement et l’accompagnement des PME africaines.

« Cette initiative, nous la lançons, aujourd’hui à Dakar, officiellement avec la création de Choose Africa qui va permettre à toutes les PME et start-up africaines de se développer beaucoup plus rapidement au service de la croissance, des emplois partout en Afrique », a indiqué Bruno Le Maire, cité par le journal.

Abondant dans le même sens, +Le Quotidien+ rapporte sous le titre « Monnaie/Amélioration de la zone franc : la France ouverte à la négociation », que le gouvernement français est disposé à toutes négociations dans le sens de l’amélioration de la zone franc, selon le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire.

« Nous sommes ouverts à toutes les propositions d’amélioration de la zone franc et si ces propositions sont audacieuses, la France est prête à suivre cette audace », a-t-il dit.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » titre « Le kilogramme du cacao à 750 F Cfa : Le gouvernement consent 38 milliards de F Cfa pour maintenir le prix », rapportant que pour la campagne intermédiaire qui commence le 1er avril, le prix d’achat du cacao bord champ est maintenu à 750 FCFA, selon le directeur général du Conseil du café-cacao, Koné Brahima Yves.

Il a souligné que le maintien du prix de la campagne principale est une décision personnelle du président de la République, Alassane Ouattara, ajoutant que cet effort correspond à une subvention de 38 milliards FCFA, au regard de la décote sur le grainage caractérisant la petite campagne qui court jusqu’au 30 septembre.

La Côte d’Ivoire, rappelle la publication gouvernementale, est le 1er producteur mondial de cacao avec plus de 1,7 million de tonnes commercialisées au cours des campagnes de ces dernières années. La part du pays représente plus de 40% de l’offre globale.

Au Gabon, +L’Union+ revient sur le conseil des ministres tenu vendredi, écrivant dans ce sens qu’un peu moins d’une semaine de son retour définitif au Gabon, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a présidé hier son premier conseil des ministre.

Plusieurs textes importants y ont été discutés, a écrit le président gabonais sur son compte twitter, cité par la publication, ajoutant en avoir profité pour rappeler aux membres du gouvernement ses exigences : de l’action au service des Gabonais et de l’efficacité des résultats.

Sur un autre registre, la publication indique que le ministère en charge des forêts a annoncé la mise en place d’un système national de surveillance satellitaire des forêts.

D’après le ministre en charge des forêts, Guy-Betrand Mapangou, l’objectif de ce dispositif est de prévenir les activités susceptibles de porter atteinte à l’intégrité forestière, mais surtout de favoriser l’exploitation rationnelle de la forêt.

En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC+ rapporte qu’Addis-Abeba va abriter les 2 et 3 mai prochain la Journée mondiale de la liberté de la presse avec l’organisation d’une conférence internationale sous le thème «le rôle des médias dans les élections et la démocratie».

Quelque 1.500 participants sont attendus à cette conférence qui sera initiée conjointement par l’UNESCO, le gouvernement éthiopien et la Commission de l’Union Africaine, précise +FANA BC+.

Prendront part à cette conférence internationale, des représentants d’organisations gouvernementales et internationales, des médias, du monde universitaire et de la société civile, ajoute le média éthiopien.

Au Kenya, les principaux quotidiens se font l’écho samedi des règles strictes élaborées par le ministère de l’Agriculture, l’Autorité de l’agriculture et de l’alimentation (AFA) et les gouvernements des comtés pour contrôler la chaîne de valeur de l’entreprise agricole.

Le Règlement de 87 pages sur les cultures (cultures vivrières), qui doit être déposé au Parlement après examen par le Procureur général, crée le poste d’inspecteur des cultures qui aura le pouvoir d’entrer dans une ferme et de fouiller les lieux, écrit à ce propos le journal « Daily Nation »

« Tout agriculteur qui empêche un inspecteur du gouvernement d’évaluer sa terre sera condamné à trois ans d’emprisonnement ou à une amende de 3 millions de shillings si les règlements proposés sont approuvés », ajoute la publication qui cite les lignes directrices de cette nouvelle loi qui devra interdir également aux agriculteurs d’acheter ou de vendre à des revendeurs non inscrits, une décision à laquelle s’opposent les acteurs de l’agriculture.

Pour sa part, « The Standard » rapporte que selon les rédacteurs des règles, quiconque achète des produits sans licence devrait être condamné à une amende de 10 millions de shillings ou être emprisonné pendant cinq ans, voire les deux.

Les règles exigent également que les denrées alimentaires soient vendues sur des marchés désignés par les gouvernements décentralisés.

Au Rwanda, +The New Times+ rapporte que le Conseil des ministres de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) s’est réuni, vendredi à Kigali, pour examiner les stratégies et plans de travail permettant d’accélérer le processus d’intégration économique du bloc régional.

Le quotidien anglophone indique que cette retraite de réflexion, tenue sous la présidence du chef d’Etat rwandais Paul Kagame, président en exercice de la communauté est-africaine, s’est penchée sur les moyens à même de promouvoir la coopération entre les six pays du bloc et d’accélérer la mise en application des initiatives d’intégration régionale, notamment l’Union douanière et le Marché commun.

Les responsables du bloc, écrit-on, ont insisté unanimement sur l’impératif d’impliquer davantage les acteurs du secteur privé pour une mise en œuvre efficace des programmes d’intégration.

En économie, +IGIHE+ écrit que Bank of Kigali (BK), la première banque commerciale du pays en termes d’actifs, a annoncé vendredi avoir réalisé un profit net de plus de 30 millions de dollars en 2018, en hausse de 17.2% par rapport à l’année 2017.

Citant une déclaration du président directeur général du groupe bancaire, le média électronique souligne que le capital social de la banque a atteint 971 millions de dollars durant l’année écoulée, soit une augmentation de 20.7% par rapport à 2017.

La publication rappelle que les principaux actionnaires de Bank of Kigali, qui détient plus de 35% du marché local, sont le gouvernement rwandais (29,5%), la Sécurité sociale rwandaise (25,1%) ainsi que les investisseurs institutionnels internationaux (14%).

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