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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  9 Avril      53        revue de presse (625),

 

Rabat, 09/04/2019 (MAP)- La composition du nouveau gouvernement sénégalais, la commémoration du 25è anniversaire du génocide de 1994 au Rwanda, le secteur des hydrocarbures au Gabon, la lutte contre le terrorisme au Mali et la transition vers la télévision numérique au Burkina Faso sont les principaux sujets évoqués et commentés par la presse africaine parue mardi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit sous le titre « Dénomination des ministres, un lexique révélateur des ambitions de l’Etat », qu’au-delà des ministres sortants et des nouveaux visages ainsi que le retour des secrétaires d’Etat, le nouveau gouvernement est marqué par l’éclatement et la suppression de certains ministères et le changement de dénomination ou la fusion pour d’autres départements ministériels.

Le changement le plus notable c’est sans doute l’éclatement du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, observe le journal, notant que scindé en deux, il a enfanté un ministère des Finances et du Budget et un ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Cette séparation entre Economie et Finances n’est pas inédite au Sénégal, fait savoir le journal, rappelant que dans le premier gouvernement formé en 1960, siégeaient un ministre du Plan, du Développement et de la Coopération technique aux côtés d’un ministre des Finances.

Dans la même veine, +Le Quotidien+ titre à la Une « Scission de l’Economie et des Finances : la Banque Mondiale approuve », soulignant que la BM ne voit « aucun inconvénient » dans la séparation du ministère de l’Economie, des finances et du plan en deux entités.

Selon Julio Ricardo Loayza, économiste principal du bureau de l’institution de Bretton woods au Sénégal, « cela semble avoir une certaine logique », relevant que « l’expérience a permis de noter que la charge de travail dans le ministère de l’Economie, des Finances et du plan était assez lourde. Cette séparation doit être plus équilibrée, plus utile ».

Au Rwanda, la presse locale focalise toujours son attention sur la commémoration du 25è anniversaire du génocide de 1994, dont le coup d’envoi a été donné dimanche par le président rwandais Paul Kagame.

Le journal +Rwanda News+ écrit à ce sujet que l’Union africaine (UA) s’est associée aux Rwandais pour rendre hommage aux victimes du génocide en s’engageant à lutter contre les idéologies de haine et de radicalisation.

Sur un autre registre, +RNA+ rapporte que les moyens de booster la coopération entre le Rwanda et la Nouvelle Zélande ont été au centre d’entretiens, lundi à Kigali, entre le président du Sénat rwandais, Bernard Makuza et l’ambassadeur de la Nouvelle Zélande à Kigali, Mark Ramsden.

Citant l’ambassadeur de la Nouvelle Zélande, la publication électronique note que Kigali et Wellington partagent des relations d’amitié et de coopération solides qui se manifestent même au nouveau du Conseil de Sécurité de l’ONU, ajoutant que les deux pays sont déterminés à hisser la coopération à un niveau supérieur.

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que le National Disaster Management Organization (NADMO), l’autorité qui gère les situations de catastrophes au Ghana, a confirmé la mort de cinq personnes suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur les côtes ghanéennes dans la nuit de dimanche à lundi.

Plusieurs endroits dont Circle, Avenor, Alajo, Dzorwulu et Kaneshie ont subi de sérieuses inondations. La circulation est restée quasi impossible dans les alentours de l’échangeur Kwame Nkrumah Circle durant de longues heures, fait savoir la publication.

En Ethiopie, +FANA BC+ rapporte que le Conseil national de sécurité d’Ethiopie a affirmé que les institutions sécuritaires fédérales et régionales ont pris toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre dans l’Oromo et le nord de Shoa, dans l’Etat régional d’Amhara.

La décision du Conseil national de sécurité intervient après les affrontements qu’ont connus ces derniers jours certaines zones d’Oromo et du nord de Soha, dans l’Etat régional d’Amhara, qui auraient fait des pertes en vie humaine et des dégâts matériels, précise le groupe médiatique éthiopien.

Le Conseil affirme que la garantie du respect de la loi, de la sécurité et le bien-être des citoyens relèvent de la responsabilité du gouvernement et en conséquence, les institutions sécuritaires fédérales et régionales ont reçu l’ordre de prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre, souligne +FANA BC+.

Le Conseil a également appelé à s’abstenir de diffuser sur les médias et les réseaux sociaux des informations erronées qui provoquent des conflits, note +FANA BC+.

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse au secteur des hydrocarbures, écrivant dans ce sens que le gouvernement s’apprête à vendre aux enchères 35 blocs pétroliers pour tenter d’enrayer le déclin annoncé de sa production d’or noir.

D’après le ministre gabonais du Pétrole, du gaz et des hydrocarbures, Pascal Houagni Ambouroué, cette vaste opération est prévue pour le mois de juin prochain, ajoute la publication, notant que le membre de gouvernement a souligné que depuis novembre 2018, le Gabon a lancé une campagne sur les principales places pétrolières du monde pour faire réussir cette opération.

Sur un autre registre, la publication souligne que les élèves ont fait part lundi de leur mécontentement de la réforme sur les conditions d’attribution des bourses, qui exige désormais d’avoir 19 ans et une moyenne générale supérieure ou égale à 12/20 à l’examen pour en être bénéficiaire, notant que de retour de deux semaines de vacances trimestrielles, ils ont préféré la rue plutôt que les salles de classe.

Au Mali +L’indépendant+ indique que l’armée malienne a mis hors de combat lundi 15 présumés terroristes dans le centre du pays.

« Le 7 avril 2019 lors de l’opération Tièsaba/Bourgou 1, les forces armées maliennes ont neutralisé quinze terroristes », selon un communiqué de l’armée relayé par le journal.

Le communiqué ne donne pas d’autres détails sur cette opération qui s’est déroulée dans le centre du Mali ou 160 civils ont été tués dans une attaque ciblant, le 23 mars dernier, le village d’Ogassagou, rappelle la publication.

Son confère +L’essor+ rapporte qu’une pirogue chargée de marchandises en partance à Markala, dans le centre du Mali, a chaviré dimanche, faisant une dizaine de morts.

Dimanche matin, « une pirogue de forains a chaviré à Sarakala, à 5 km de Markala », a indiqué dans un communiqué le ministère des Transports, faisant état de « la mort de 9 personnes et (de) dégâts matériels », ainsi que de six rescapés, note le quotidien.

Les journaux au Kenya consacrent leurs commentaires de ce mardi au rapport interne de la compagnie Kenya Airways (KQ) qui révèle que l’un de ses appareils a été contraint d’atterrir d’urgence à Dar es-Salaam après que l’un de ses moteurs se soit enflammé, évitant ainsi un désastre.

KQ a minimisé l’importance de l’incident survenu le 12 février dernier impliquant un Boeing 787 Dreamliner en route pour Johannesburg (Afrique du Sud), affirmant que le poste de pilotage de l’avion ne faisait que montrer que les pilotes prenaient des précautions, souligne +Daily Nation+, ajoutant que même si les 142 passagers et les 10 membres d’équipage avaient atterri en toute sécurité, cet incident a révélé le laxisme de la compagnie aérienne nationale.

Par exemple, avance le journal, le chef de service du centre de contrôle des opérations de KQ, qui aurait dû assister l’équipage en cas d’urgence, ne disposait pas du plan de vol de l’avion.

En fait, il ne connaissait pas l’emplacement de l’avion ni son numéro d’immatriculation lorsqu’il avait conseillé au pilote de revenir à l’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA).

« L’équipage a coupé le moteur conformément à la procédure et a été dérouté à Dar es Salaam. Nos ingénieurs se sont rendus à Dar es-Salaam pour évaluer le moteur et ont déterminé qu’il était nécessaire de le changer », a déclaré à la Nation, Sebastian Mikosz, PDG.

Cependant, un rapport d’enquête interne établi par le bureau de la sécurité de la compagnie aérienne, dont la Nation a obtenu copie, indique que le moteur gauche a pris feu, forçant les pilotes à l’arrêter et à demander un atterrissage d’urgence.

Au Burkina Faso, +Sidwaya+ rapporte à la Une que le Comité de pilotage de la Télévision numérique terrestre (TNT) a tenu une séance de travail avec le Premier ministre, Christophe Dabiré, au cours de laquelle ledit Comité a décidé, à l’unanimité, l’extinction totale du signal analogique à compter du 1er novembre prochain.

Les premiers responsables de la communication au Burkina Faso veulent opérationnaliser définitivement la TNT, indique le journal étatique, précisant que le Comité de pilotage, selon le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, regroupe plusieurs acteurs de diverses institutions.

Ce comité, a souligné le ministre, cité par le quotidien, a décidé de fixer définitivement le cap sur le numérique, ajoutant qu’un décret sera pris en Conseil des ministres pour confirmer la date.

En outre, il a relevé que la question de la redevance à payer par les acteurs et le modèle économique de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) ont été discutées au cours de cette séance, rappelant que plusieurs aspects ont été évoqués afin de permettre l’accès des populations à l’information adéquate.

« Une fourchette de redevance a été proposée et qui sera adoptée après échanges avec les différents partenaires », a fait savoir M. Rémis Dandjinou, appelant à informer les auditeurs afin de les préparer à ce transfert technologique.

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