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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  12 Avril      47        revue de presse (625),

 

Rabat, 12/04/2019 (MAP)- La visite du président égyptien à Dakar, l’avant-projet de loi portant révision de la Constitution au Mali, le génocide de 1994 au Rwanda et l’inauguration du premier centre de recherche en intelligence artificielle d’Afrique de l’entreprise américaine Google, sont les principaux sujets évoqués et traités par la presse africaine parue vendredi .

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit que le président de la République d’Egypte, Abdel Fattah Al Sissi, président en exercice de l’Union africaine, est arrivé jeudi à Dakar, pour une visite officielle de 48 heures.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la volonté mutuelle des deux chefs d’Etat de raffermir davantage les excellentes relations d’amitié et de coopération entre la République du Sénégal et celle d’Egypte, indique le journal, ajoutant qu’au cours de cette visite, les présidents Sall et Al-Sissi auront des entretiens sur des sujets d’intérêt commun au plan bilatéral, africain et international.

D’après le journal, Dakar est la dernière étape de la tournée africaine du président Al Sissi, qui a été en République de Guinée, puis en Côte d’Ivoire.

Son confrère +Enquête+ rapporte que s’il y avait dans le gouvernement de Macky Sall un ministre du ciel et de la terre, c’était bien Amadou Bâ, ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

Selon le journal, « avec le remaniement suivi de la répartition des services, on peut affirmer sans se tromper qu’il est l’un des principaux perdants de Macky II».

Au Gabon, +l’Union+ indique que les conditions d’attribution des bourses aux titulaires des baccalauréats étaient parmi les points phares du conseil interministériel tenu jeudi à Libreville sous la présidence du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.

Et la publication de poursuivre que sur les conditions relatives à l’enseignement général, objet de mécontentements des élèves et autres forces politiques et syndicales, le gouvernement a décidé de rencontrer, « dans un proche avenir, les différents acteurs pour regarder l’ensemble des modalités, tout en soulignant que « le retour des élèves dans les classes se fera dans quelques jours ».

Sur un autre registre, la presse indique qu’une délégation d’officiers des Forces et de défense françaises conduite par le général d’armée, François Lecointre, par ailleurs chef d’état-major des armées françaises a été reçue en audience, jeudi à Libreville, par le premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renouvellement et du renforcement du partenariat de défense entre le Gabon et la France, ajoute la presse.

Au Mali +L’essor+ indique que des leaders de partis politiques étaient au palais présidentiel hier,pour recevoir des mains du chef de l’Etat des copies de l’avant-projet de loi portant révision de la Constitution de février 1992.

Il s’agit de Modibo Sidibé (Fare Anw Ka Wuli), Amadou Thiam (ADP-Maliba), Modibo Kadjoké (Pacte malien pour la refondation) et Abdoulaye Diarra (YELEMA).

«Nous vous avions voulu en plus grand nombre, mais cela n’enlève rien en la qualité de votre présence». C’est par ces mots que le président de la République a entamé son adresse aux invités du jour, qu’ils a vivement salués pour avoir répondu à son invitation. Une marque de considération à l’égard de la première institution de la République, que Ibrahim Boubacar Keïta a apprécié à juste titre. Il a rappelé le contexte difficile que traverse le pays. En dépit de ce contexte et de la douleur, le chef de l’Etat a estimé que le pays doit continuer sa marche pour des lendemains glorieux, selon le journal.

Une fois de plus, Ibrahim Boubacar Keïta a fait remarquer l’apport considérable de la communauté internationale qui, depuis des années. Et la transition était toute trouvée pour rendre hommage aux Casques bleus tombés pour le Mali. «Leur sacrifice mérite respect», a insisté le chef de l’Etat.

Le chef de l’Etat a salué également le travail accompli, dans des conditions très difficiles, par les forces françaises dont des éléments ont péri sur le sol malien. «Tous méritent notre respect à égal niveau», selon le président Keïta qui a précisé que «nous ne soyons pas en reste». Autrement dit, les militaires maliens font montre de combativité sur le terrain. A ce propos, Ibrahim Boubacar Keïta a rappelé les efforts consentis pour une meilleure qualification de nos forces armées et de sécurité, ajoute la publication.

En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC+ rapporte que le Conseil du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE), la coalition des partis au pouvoir en Ethiopie, tiendra à partir de lundi sa session ordinaire.

La réunion du Conseil doit discuter des questions au niveau national et évaluer les performances organisationnelles de la coalition au pouvoir au cours des derniers mois, souligne média éthiopien.

Sur un autre registre, +FANA BC+ s’intéresse à un projet financé par les Etats-Unis destiné à renforcer les institutions indépendantes de l’Etat en Ethiopie.

Doté de 4 millions de dollars sur deux ans, ce projet apportera un appui technique au bureau du procureur général et aux efforts de la Cour suprême visant à accroître leur capacité en tant qu’institutions indépendantes, souligne le média éthiopien.

Au Rwanda, +Kigali Today+ écrit que des diplomates accrédités à Kigali se sont interrogés, jeudi lors d’une journée de réflexion, sur l’échec de la communauté internationale au génocide rwandais perpétré contre les Tutsis, soulignant que les intervenants ont pointé du doigt l’incapacité de l’ONU à prévenir et empêcher le génocide de 1994.

Cette journée de réflexion, organisée à Kigali sous la présidence du ministre rwandais des Affaires étrangères Richard Sezibera dans le cadre de la 25è commémoration du génocide de 1994, a été l’occasion de tirer les leçons des erreurs commises par la communauté internationale lors du génocide rwandais, note le quotidien anglophone.

Au terme de cette rencontre, indique-t-on, M. Sezibera a adressé un remerciement au nom du gouvernement rwandais aux pays qui ont pris des mesures législatives réprimant le déni du génocide de 1994.

Sur un autre registre, +RNA+ rapporte que l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a débloqué 9 millions de dollars US pour le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) pour le Rwanda en vue de financer l’aide humanitaire destinée à près de 130.000 réfugiés burundais et congolais au Rwanda.

Citant un communiqué du PAM, le média électronique indique que ce don permettra de subvenir aux besoins immédiats de plus de 75.000 réfugiés congolais et 61.000 réfugiés burundais hébergés dans six camps au Rwanda.

Et d’ajouter que le financement permettra de fournir une aide financière en espèces pour les réfugiés ainsi que des produits alimentaires nutritifs produits localement, tels que des aliments composés enrichis.

Au Kenya, le journal « Daily Nation » braque vendredi ses projecteurs sur les cliniques mobiles qui sont en décomposition à Mombasa et qui « montrent à quel point la corruption au gouvernement peut détruire une vision noble, même lorsqu’il s’agit de sauver des vies ».

Les cliniques mobiles controversées sont restées inutilisées pendant près de quatre ans, supportant le soleil et la pluie dans le chantier du Miritini National Youth Service (NYS), à Mombasa, deuxième grande ville du Kenya, relève le journal.

Les 800 millions de shillings (environ 8 millions de dollars) investis pour l’acquisition des cliniques mobiles restent à ce jour sans effet, souligne le journal, ajoutant que les véhicules servant de cliniques mobiles continuent de pourrir sous le soleil, après avoir été secoués par un scandale qui a été une double perte pour les contribuables, qui n’ont pas eu la possibilité de les utiliser et doivent maintenant dépenser plus de 600 millions de shillings pour les remettre en état.

À Nairobi, les responsables du ministère de la Santé prévoient embaucher 400 agents de santé et en affecter au moins quatre à chaque clinique: un responsable clinique, deux infirmières et un technicien de laboratoire, affirme la publication.

Au Ghana, +Daily Graphic+ s’intéresse à l’inauguration du premier centre de recherche en intelligence artificielle d’Afrique de l’entreprise américaine Google.

Situé en plein centre d’Accra, ce nouveau laboratoire de google a pour objectif d’utiliser les technologies avec une perspective africaine pour tenter de résoudre des problématiques concrètes et locales de divers secteurs économiques, fait savoir la publication.

Ce centre, qui réunit dix chercheurs venus du monde entier, promet de collaborer avec les universités et les centres de recherche locaux, ainsi qu’à travailler avec les décideurs politiques sur les utilisations potentielles de l’intelligence artificielle en Afrique pour se focaliser à appliquer l’intelligence artificielle à la réalité du continent.

Au Burkina, +Sidwaya+ rapporte que le président du Faso, Roch Kaboré, a eu, jeudi à Ankara, une séance de travail avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au cours de laquelle des accords ont été signés entre les deux pays.

Il s’agit de deux accords portant sur la promotion et la protection réciproques des investissements et sur la coopération dans les domaines de l’industrie et de la défense, indique le quotidien, ajoutant que le Burkina compte sur la formation et les équipements militaires de la Turquie pour faire face au terrorisme.

Pour le président Erdogan, relayé par le journal étatique, cette visite est une première au sommet des deux Etats. « Le meilleur investissement étant dans l’humain », la Turquie va continuer à apporter son aide au Burkina Faso dans le domaine de l’agriculture, de l’éducation et de la santé, a-t-il déclaré.

« Nous allons encourager notre secteur privé à investir davantage au Burkina Faso », a-t-il fait savoir, rappelant que le volume des échanges commerciaux, bien qu’évoluant ces dernières années, est toujours en deçà du niveau escompté.

La Turquie et le Burkina, selon M. Erdogan, font 102 millions d’habitants, estimant que cela constitue un grand marché et une opportunité pour les investisseurs.

En outre, note +Sidwaya+, les deux dirigeants s’engagent à lutter contre le terrorisme où qu’il se trouve, ajoutant qu’en tant que président du G5 Sahel, Roch Kaboré, a remercié son homologue turc pour la contribution de 5 millions de dollars de son pays à cette force conjointe.

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