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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  14 Mai      51        revue de presse (625),

 

Rabat, 14/05/2019 (MAP) – La lutte contre le terrorisme, l’attentat contre une église au Burkina, la fin de la grève des cheminots maliens, la grève annoncée des enseignants du secondaire en Côte d’Ivoire, le secteur de l’éducation au Kenya, les relations entre l’Ethiopie et le Kenya et le Sommet « Transform Africa » prévu à Kigali, sont les principaux sujets commentés et développés par la presse africaine parue mardi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ rapporte que sur invitation conjointe d’Emmanuel Macron, président de la République française, et de Mme Jacinda Ardern, première ministre de la Nouvelle-Zélande, le président Macky Sall quitte Dakar, aujourd’hui, pour prendre part, demain à l’Elysée, à une réunion internationale de haut niveau consacrée à la lutte contre les contenus en ligne à caractère terroriste, ou relevant de l’extrémisme violent, selon un communiqué de la présidence.

Outre le Sénégal, l’Union européenne, l’Australie, le Canada, la Grande Bretagne, l’Indonésie, l’Irlande, le Japon, la Jordanie et la Norvège, participent à la rencontre, d’après la publication, qui souligne que de grands groupes comme Amazon, Youtube ou Google prennent également part aux travaux de cette réunion qui fait suite aux attaques terroristes mortelles de Christchurch du 15 mars 2019 contre la communauté musulmane néo-zélandaise.

« Crise interne : début de fronde au Parti Socialiste », titre à la Une +Enquête+, relevant que le parti socialiste (PS/majorité au pouvoir), s’enlise davantage dans la crise qu’il traverse depuis un bon moment.

La formation dirigée par Ousmane Tanor Dieng devra faire face à une nouvelle fronde déclarée par des membres du bureau politique et d’autres instances de base, selon la publication, notant que ces derniers ont mis en place le Front pour la vérité et la justice au PS, pour fustiger la gestion du parti.

Au Burkina, +Aujourd’hui au Faso+ écrit à la Une que des questions taraudent plus d’une personne, après l’enterrement des fidèles catholiques, dont un prêtre, froidement assassinés par des terroristes, indiquant qu’il s’agit d’hommes qui imploraient Dieu, qui demandaient la paix et le pardon divins pour ceux qui sont venus les remercier avec le langage de la mort.

Selon l’éditorialiste du journal, la foule de protestants, catholiques, musulmans et coutumiers venus dire adieu aux six suppliciés de Dablo était la preuve vivante qu’au Burkina Faso, il n’y a pas de problèmes confessionnels, rappelant que disciples du prophète Mohammed, du Christ et des mânes des ancêtres ont toujours vécu en osmose.

Dans ce cimetière de la commune où reposent désormais les six martyrs de Dablo, les populations se souviendront qu’ils sont les victimes d’une barbarie  moyenâgeuse, qui plus est gratuite et éperdue, relève le quotidien.

Après avoir pilonné les forces de défense et de sécurité, après avoir effrayé le corps de l’enseignement, après s’être introduit pernicieusement dans le moral de ceux qui aident les forces armées, les voilà qui s’en prennent désormais aux catholiques et aux évangéliques, affirme la publication, ajoutant qu’ayant pincé sans succès la corde de la division ethnique, essayant de lancer les Burkinabè les uns contre les autres, les voilà en train désormais d’essayer de jouer la carte de la haine inter-religieuse.

« Ramadan, Tabaski, Noël, Pâques resteront des moments où la cohésion entre les différentes confessions au Burkina est magnifiée, exaltée. Ce ne sont donc pas ces tueries immondes qui réussiront à effriter ce mur fabriqué avec la crème de l’intelligence humaine », estime l’éditorialiste.

« Le Burkina peut être attaqué, il peut plier, mais jamais, il ne romprera. Souvent attaqué, parfois très blessé, mais jamais coulé », note le journal.

Au Mali, +l’essor+ indique que les cheminots maliens ont repris lundi le travail après presque cinq mois d’arrêt pour revendiquer le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaires.

Après une cérémonie officielle samedi, en présence du nouveau ministre des Transports, Ibrahima Abdoul Ly, pour la fin de la grève lancée en décembre, les cheminots ont repris le travail lundi, selon le journal.

« Nous avons, comme vous le voyez, repris le travail ce lundi », a déclaré à la presse Moussa Keïta, secrétaire général du syndicat libre du rail, entouré de ses camarades, dans la cour de la direction des chemins de fer de Bamako.

Pour 2018, « les salaires des quatre derniers mois seront payés », à commencer par ceux de septembre et octobre, puis de novembre et décembre, avait annoncé le ministre samedi, note le quotidien.

Pour sa part +L’indépendant+ rapporte que plus de dix civils peuls ont été tués lundi dans la région de Ségou (centre du Mali) par des chasseurs traditionnels dozos.

« Un groupe de chasseurs dozos a attaqué ce matin vers 09H00 le hameau peul de Heremakono, situé à 8 kilomètres de la ville de Niono », a déclaré à la presse Abdoul Aziz Diallo, président de Tabital Pulaaku, principale association peule du Mali, selon la publication.

« Parmi les victimes figurent des enfants, des femmes et des personnes âgées », a précisé M. Diallo, faisant état d’un « bilan provisoire » de 12 morts.

En Côte d’Ivoire, « Le Nouveau Réveil » titre « Grève annoncée des enseignants du secondaire : Kandia menace de radier des enseignants / Ils ripostent : La grève aura bel et bien lieu, ce mardi ».

Le journal rapporte que les participants à la grève de mardi s’exposent à une ponction sur leur salaire, leur mise à disposition de la fonction publique et une procédure de radiation, citant la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara Kamissoko qui s’exprimait en conférence de presse.

Avant, la ministre ivoirienne avait prévenu que tout enseignant qui entrera en grève en Côte d’Ivoire à partir de ce mardi, comme annoncé par des syndicats du secteur, « va assumer les conséquences ».

« Celui qui ne veut pas enseigner peut aller ailleurs. Et je le dis, je n’admettrai pas cette grève de mardi prochain. Je ne suis pas d’accord et je le dis haut et fort ici. Tout enseignant qui se mettra en grève à partir de mardi va assumer les conséquences », a dit Mme Camara.

La mise en garde de la ministre intervient quelques jours après l’annonce de la reprise de la grève dans le secteur de l’éducation par la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI), l’un des plus grands syndicats d’enseignants du pays.

Au Kenya, le journal « Daily Nation » rapporte que le gouvernement prévoit de recruter plus de 12.000 enseignants chaque année au cours des cinq prochaines années afin de réduire le manque en cadres enseignants dans les écoles publiques.

La Commission du service des enseignants (TSC), dans son plan stratégique 2019-2023, indique qu’il faudra un total de 73,7 milliards de shillings (environ 737 millions de dollars) pour l’embauche des nouveaux enseignants.

Quelque 16,4 milliards de shillings seront nécessaires chaque année au cours des quatre prochaines années et 8,1 milliards de shillings la cinquième année, précise la TSC, citée par le journal.

En juin 2018, l’agence estimait à 96.345 le manque en enseignants, dont 38.054 dans le primaire et 58.291 dans le secondaire.

D’ici 2023, la pénurie d’enseignants est estimée à 61.671 pour le secondaire et à 34.941 pour les écoles primaires, selon la même source.

En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC+ revient sur la visite officielle que va entreprendre ce mardi la présidente éthiopienne Sahlework Zewdie au Kenya.

Le média éthiopien relève que la présidente Sahlework évoquera avec le chef de l’Etat kényan Uhuru Kenyata les relations bilatérales et les questions régionales d’intérêt commun.

Toujours sur le registre diplomatique, +FANA BC+ rapporte que le vice-Premier ministre éthiopien Demeke Mekonnen a eu dimanche des entretiens avec le président ougandais Yoweri Museveni.

Les deux parties ont discuté des questions bilatérales et régionales d’intérêt commun, note le groupe médiatique.

Demeke et le président Museveni ont convenu de renforcer les relations de longue date entre les deux pays et de donner une nouvelle dynamique à la coopération sur les questions régionales, souligne +FANA BC+.

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse à la réaction de la présidence gabonaise après la disparition de 353 containers Kevazingo, bois précieux, placés sous main de justice du port d’Owendo, au sud de Libreville.

A cet égard, le journal indique que la présidence exige la plus grande sévérité et que des peines exemplaires soient infligées, une fois les responsables identifiés.

Sur un autre sujet, la publication indique le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a reçu, lundi, en audience au Palais présidentiel les représentants de quatre pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU au Gabon, en l’occurrence les ambassadeurs de la Chine, de la Russie, de la France et des Etats Unis d’Amérique.

Les ambassadeurs, poursuit le journal, se sont unanimement déclarés rassurés par l’état de santé de leur hôte et se sont entretenus des dossiers d’ordre bilatéral, multilatéral et des questions d’intérêt commun.

Au Rwanda, +RNA+ rapporte que la 5è édition du Sommet « Transform Africa » sera lancée, ce lundi à Kigali, avec près de 4000 participants, dont des décideurs, acteurs du secteur privé et partenaires de développement actifs dans le domaine des TIC.

Cet évènement annuel de quatre jours, placé sous le thème « Stimuler l’économie numérique de l’Afrique », vise à « promouvoir le marché numérique africain en identifiant des moyens pratiques pour accélérer la transformation du continent « , écrit le journal en citant les organisateurs.

Le média ajoute que cette édition sera marquée par le lancement d’un plan directeur sur l’économie numérique en Afrique.

En outre, +The New Times+ écrit que le ministère des Infrastructures a annoncé un investissement de 440 millions de dollars pour la construction d’usines de dessalement d’eau dans la province du Sud, citant la secrétaire permanente du ministère.

Le quotidien anglophone souligne que ce nouvel investissement s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à parvenir à un accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2024, ajoutant que les usines qui seront construites dans le cadre de cet investissement disposeront des capacités nécessaires pour produire plus de 61.000 mètres cubes d’eau dessalée par jour.

Au Ghana, +Daily Graphic+ s’intéresse à la création du Fonds de développement de Zongo (ZDF) qui s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement ghanéen d’assurer l’inclusion et l’équité sociale, notant que c’est la première fois dans l’histoire politique du pays qu’une allocation budgétaire soit attribuée pour le développement des Zongos.

Ce fonds intervient dans le cadre du programme d’Autonomisation des moyens de subsistance contre la pauvreté, lancé récemment par le gouvernement, précise la publication.

Son confrère, +Ghanaian Times+ rapporte que le président de la République, Nana Akufo-Addo, effectuera une visite de travail de six jours dans les régions nouvellement créées d’Oti, du Nord-Est et de Savanna.

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