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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  27 Octobre      40        revue de presse (625),

 

Dakar, 27/10/2020 (MAP)- La recrudescence de l’émigration clandestine au Sénégal, la reprise des négociations sur le grand barrage éthiopien la Renaissance, le procès du financier du génocide rwandais, la présidentielle en Côte d’Ivoire et la réouverture des écoles au Gabon sont les sujets phares abordés par la presse africaine parue mardi.

Au Sénégal, la recrudescence de l’émigration clandestine et la gestion de la Covid-19 par les grandes confréries religieuses du pays dominent l’actualité traitée par la presse locale.

Sous le titre « Les eaux de l’enfer », le quotidien +Enquête+ aborde la recrudescence de l’émigration clandestine et rapporte qu’une pirogue de migrants a heurté une vedette de la marine faisant une vingtaine de morts parmi les passagers de l’embarcation.

L’incident survenu à quelques jour de l’explosion d’une autre pirogue de clandestins aux larges des côtes sénégalaises, s’est produit en plein mer lorsque l’embarcation qui refusait de s’arrêter a heurté la vedette de la marine, écrit la publication, faisant état de 39 personnes sauvées.

A la dizaine d’embarcations interceptées ces derniers mois en mer, s’ajoute celle-ci partie lundi de la plage de Soumbidioune (Dakar) avec environ 70 candidats à l’émigration clandestines, avant de couler après une collision avec un patrouilleur de la marine, écrit à ce sujet +L’Observateur+.

Au sujet la gestion de la Covid-19 par les grandes confréries religieuses du Sénégal, +Le Soleil+ zoome sur les démarches adoptées à Tivaouane et Touba, fiefs respectifs des Tidjanes et des Mourides.

Sous le titre « Deux démarches, même gouvernail », le journal note que les khalifes généraux des Tidjanes et des Mourides ont, une fois de plus, montré leur noblesse d’âme et de caractère dans la gestion de la pandémie, expliquant que, malgré le tumulte, ils ont orienté les fidèles par des actes empreints de patriotisme avec des approches différentes, mais toutes adossées à la loi.

En Ethiopie, +FANA BC+ rapporte que les négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le grand barrage La Renaissance vont reprendre ce mardi sous l’égide de l’Union africaine après un arrêt de sept semaines.

Le président de l’Union africaine et président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a confirmé la reprise des pourparlers mardi après des consultations avec les dirigeants des trois pays, relève le média éthiopien.

«La reprise des négociations trilatérales sur le grand barrage sous les auspices de l’UA indique une forte volonté politique et un engagement de la part des dirigeants des trois pays en faveur d’une résolution pacifique de la question du barrage », souligne le président Ramaphosa cité par le média éthiopien.

Sur le même registre, +THE ETHIOPIAN HERALD+ écrit que l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) en Afrique de l’Est a appelé au dialogue et au compromis pour aboutir à un accord gagnant-gagnant.

Au Rwanda, les journaux locaux consacrent leur Une au dossier du « financier » présumé du génocide rwandais, Félicien Kabuga, qui a été transféré lundi par la France à la division de La Haye du Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI), qui l’accuse notamment de génocide.

Le quotidien +The New Times écrit, sous le titre « Kabuga transféré à La Haye », que l’homme arrêté en mai près de Paris après 25 ans de cavale est désormais détenu à La Haye où il devra subir un examen médical, citant un communiqué du MTPI, structure chargée d’achever les travaux du Tribunal international pour le Rwanda (TPIR).

Le journal souligne que Kabuga, âgé aujourd’hui de 84 ans, est accusé d’avoir joué un rôle majeur dans la création des milices hutu « Interahamwe », principaux bras armés du génocide de 1994 qui fit un million de morts selon l’ONU.

Son confrère +KT Press+ indique que le présumé génocidaire devait tout d’abord être remis par les autorités françaises à Arusha pour y être jugé par le MTPI, qui possède une division en Tanzanie et une aux Pays-Bas, ajoutant qu’un juge du Mécanisme a ordonné la semaine passée le transfert temporaire de ce dernier à La Haye « pour un examen médical détaillé », avant son éventuel transfert définitif à Arusha.

D’après le média, l’objectif du transfert de Kabuga aux Pays-Bas est de déterminer si son état de santé est compatible avec un transfert et une détention dans la ville tanzanienne.


 

En Côte d’Ivoire, « L’Intelligent d’Abidjan » titre « Election du président de la république le 31 octobre 2020 malgré les entraves, Ils ont retiré leurs cartes d’électeur : les électeurs déjà prêts pour aller voter le 31 octobre », rapportant que 3.084.288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur sur la période du 14 au 25 octobre 2020, soit 41,15% des 7.495.082 électeurs inscrits sur la liste électorale ivoirienne, selon la Commission électorale ivoirienne (CEI, organe électoral).

Conformément aux dispositions du Code électoral, les électeurs qui n’ont pas pu retirer leurs cartes pourront le faire le jour du scrutin dans leur bureau de vote respectif où un dispositif particulier sera installé à cet effet », ajoute le quotidien.

La publication ajoute que les lieux de vote au nombre de 10 815 et les bureaux de vote au nombre de 22 381 restent inchangés sur le territoire national et à l’étranger.

Sur un autre registre, « Le Nouveau Courrier » écrit sous le titre « Matières premières : Les multinationales refusent d’acheter le cacao ivoirien », faisant savoir que ces grandes sociétés, rassemblées sous la bannière du GEPEX, exigent une réduction du prix appliqué par le gouvernement de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, en raison notamment de la chute de la demande mondiale.

L’organisation, d’après le journal, a proposé au gouvernement ivoirien de baisser la prime relative à la qualité des fèves pour une fourchette de 20 à 50 livres sterling sur la tonne de fèves, contre une prime actuellement de 70 à 100 livres. Une demande à laquelle le Conseil Café Cacao (CCC) n’a pas encore donné de suite et qui est à l’origine d' »une impasse ».

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse à la réouverture des écoles. Titrant « Ecole : le compte à rebours », il écrit qu’à deux semaines d’une rentrée de classes propres à donner des insomnies aux autorités de l’Education nationale, l’administration se mettait, hier, en ordre de marche.

Et d’expliquer que le principal souci est la sécurité sanitaire au sein des établissements, notant que le ministre Patrick Mouguiama-Daouda a souligné, que l’ensemble des responsables d’établissements scolaires primaires et secondaires se sont attelés, hier, à assurer le nettoyage et l’aménagement des salles de classe selon un dispositif permettant d’accueillir le moins d’élèves possibles par salle.

Sur un autre sujet, +La.Libreville+ indique qu’au lendemain de la tentative d’une poignée de responsables du culte catholique de rouvrir de façon anticipée les églises en contravention des mesures de précaution sanitaire instaurées par l’Exécutif, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a demandé au premier ministre et à son gouvernement de se rapprocher des responsables religieux afin de convenir, ensemble, d’un protocole sanitaire, relevant que l’objectif est de rouvrir les lieux de culte vendredi prochain sans faire repartir l’épidémie de Covid-19, aujourd’hui sous contrôle.

 


 

Au Kenya, le journal « Kenyans.co » a braqué ses projecteurs sur l’industrie du boda boda (taxi-moto) au Kenya qui rapporte, selon une dernière déclaration du Président Uhuru Kenyatta, 980 millions de Ksh (9,7 millions de dollars) chaque jour.

« Avec un revenu quotidien moyen de 700 shillings par jour, les revenus annuels du secteur sont estimés à 357 milliards de shillings (environ 3,27 milliards de dollars). Chaque jour, les opérateurs de boda boda collectent 980 millions de shillings », a déclaré le président s’adressait à certains des leaders de l’industrie au Pumwani Social Hall.

Au cours de la dernière décennie, note la publication, l’industrie s’est développée à pas de géant. L’un des investisseurs dans ce secteur a avoué avoir réussi à construire des appartements résidentiels ainsi qu’un restaurant en utilisant les revenus de son entreprise de boda boda.

Les boda boda sont présent dans tous les aspects de la vie quotidienne du pays, qu’il s’agisse de transporter les gens vers leurs lieux de travail, l’hôpital, l’école, le marché ou les marchandises et les colis vers diverses destinations, rappelle la publication.

Selon l’Association des assembleurs de motos du Kenya (MAAK), en juin 2019, environ 600.000 motos commerciales étaient en service au Kenya.

En Afrique du Sud, +Eyewitness News+ revient sur la crise vécue par le secteur du tourisme à cause de la Covid-19, notant que la ministre sud-africaine du Tourisme, Mmamoloko Kubayi-Ngubane, a assuré qu’elle voudrait voir les frontières sud-africaines ouvertes à tous les pays sans restrictions avant les vacances de décembre.

« Toutes les deux semaines, le gouvernement procède à une réévaluation de la liste des pays dont les citoyens sont interdits de visiter en Afrique du Sud en raison du nombre élevé des infections au coronavirus », a précisé la ministre, cité par le portail, notant que plusieurs pays européens luttent actuellement contre une deuxième vague d’infections à la Covid-19.

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