Abidjan, 20 sept 2022 (AIP)- L’audience accordée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, au maire de New-York, Eric Adams, et le 20ème anniversaire de la rébellion du 19 septembre 2002 ont retenu l’attention des quotidiens nationaux mardi 20 septembre 2022.
« Développement économique : le maire de New-York salue les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire », titre Fraternité Matin. Le quotidien progouvernemental souligne que le président Ouattara a reçu en audience le premier magistrat de la ville de New-York avant son discours, mercredi, à la tribune de l’ONU dans le cadre de sa 77ème Assemblée générale.
« Après avoir rencontré le pape, Ouattara parle au monde demain », annonce, pour sa part, le Mandat qui estime que c’est « un discours très attendu à la tribune de l’ONU ».
Le quotidien relève aussi « comment le chef de l’Etat repositionne, fièrement, la Côte d’Ivoire » et dévoile « tout sur son programme new-yorkais ».
Le Patriote, proche du pouvoir, barre à sa Une : « Rencontre d’Alassane Ouattara avec le maire de New-York, Eric Adams salue les progrès de la Côte d’Ivoire ».
Cette rencontre de haut niveau a été le titre principal du quotidien L’Essor ivoirien. « USA, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Ouattara s’est entretenu avec le maire de New York », titre le canard ivoirien qui rapporte que « Le jumelage entre New-York et Abidjan (a été) évoqué ».
Le second sujet qui a fait le « chou gras » de certaines publications ce mardi est la rébellion armée du 19 septembre 2002. Cela fait exactement 20 ans qu’une partie de l’armée ivoirienne s’était soulevée contre le régime du président de la République d’alors, Laurent Gbagbo.
La Voie originale fait revivre les « souvenirs du 19 septembre 2002 » et s’insurge contre le cas de « ces ivoiriens qui ont attaqué leur pays pour souffrir » en affichant en gros la photo de Guillaume Soro, alors responsable politique de cette rébellion.
« 19 septembre 2002 – 19 septembre 2022, 20 ans après, Soro totalement isolé », fait croire le quotidien l’Expression.
Pour sa part, le Sursaut titre en gros : « 19 septembre 2002, L’affaire Général Guéi Robert que personne n’ose aborder ! Ces vérités qui dérangent… ». Le quotidien parle d’un « devoir de mémoire » et présente une photo de l’ancien Laurent Gbagbo avec en point de mire l’évènement « vu et raconté par le camp Gbagbo ».
L’ancienne ministre Affoussiata Bamba-Lamine, à propos de l’insurrection du 19 septembre 2002, se souvient de ce qu’« On a mené le juste combat, mais pour la mauvaise personne », selon le quotidien Générations Nouvelles.
Vingt ans après sa mort, « le statut d’ancien chef d’Etat reconnu à Robert Guéi », affirme, quant au quotidien Le Jour plus.
Ivoir’Hebdo explique « comment le pouvoir Gbagbo s’est laissé surprendre le 19 septembre 2002 » et relève des manquements de l’armée ivoirienne à cette époque, à savoir une « absence d’entraînement opérationnel », un « dénuement des forces » et un « manque de coordination », ajoutant que « le colonel-major Yao Yao Jules déballe tout ».
Dernière heure met à sa Une « Ce que deviennent les acteurs majeurs du 19 septembre 2002 », 20 ans après le début de la rébellion.
L’Avenir consacre, pour sa part, un numéro spécial à « cette traversée de la Côte d’Ivoire » et affiche à sa Une : « 2002-2011/ 20 ans après l’éclatement de la rébellion, retour sur la décennie de terreur du régime Gbagbo ». Le journal explique « comment miliciens et FDS étaient organisés, entretenus et armés pour semer la terreur » et publie « la longue liste des crimes des escadrons de la mort ». Ce numéro spécial fait aussi un « récit des dernières heures de Laurent Gbagbo au palais » et révèle « La vérité sur les 800 morts de Duékoué ».
« Que reste-t-il de la rébellion du 19 septembre 2002, 20 ans après ? », s’interroge le quotidien L’Intelligent d’Abidjan qui rapporte les propos de Félicien Sékongo en faisant allusion à « Une symphonie inachevée » avec des témoignages des populations et acteurs sociopolitiques.
Par ailleurs, le journal fait un clin d’œil à Mabri qui annonce le retour de l’UDPCI (parti de feu Robert Guéi) et ses militants au RHDP.
