Saint-Louis, 19 août (APS) – Une trentaine de relais et animateurs communautaires des régions de Matam, Louga et Saint-Louis prennent part à un atelier de formation à l’état civil organisé dans la capitale du nord.
La rencontre de deux jours entre dans le cadre du programme ’’Nekkal’’ dont l’objectif global est d’arriver à la numérisation de ce service.
L’initiative financée par l’Union européenne va contribuer au respect des droits des personnes liées à la reconnaissance de leur identité par l’amélioration d’information de l’état civil efficient, soulignent les organisateurs dans un document de présentation de l’atelier.
‘’Tout le monde sait qu’au Sénégal, l’état civil pose problème’’, a déclaré à des journaliste, Baydallaye Kane, premier adjoint du maire d’Agnam Civol.
Il a remercié la Direction de l’état civil d’avoir pensé à dérouler ce programme dont la fin est fixée au mois de décembre 2023.
Pour M. Kane cette initiative vient à son heure dans la mesure où beaucoup d’élèves étaient confrontés à des difficultés pour passer leur entrée en sixième faute d’une pièce d’état civil.
De son côté, Thiamba Seck, un spécialiste de la décentralisation a insisté sur le fait que les problèmes liés à l’état civil allaient bientôt devenir des vieux souvenirs grâce à la mise en oeuvre du programme ’’Nekkal’’ qui sera étendu à 32 communes du pays dans sa phase test.
Il est revenu sur l’importance de l’état civil dans les statistiques et autres considérations économiques, assurant que le programme Nekkal allait booster les taux d’enregistrement à la naissance.