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Sénégal-Saint-Louis : les maladies hydriques dans le Delta du fleuve Sénégal au menu d’un atelier


  12 Août      64        Santé (15315), Société (44875),

 

Saint-Louis, 12 août (APS) – Un atelier de formation sur les maladies hydriques dans le delta du fleuve Sénégal a démarré, dimanche à Saint-Louis, à l’intention des acteurs du secteur de l’élevage et des étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a constaté l’APS.
 
 
L’objectif de la session initiée par le projet « PERIPERI-U » et l’UGB de Saint-Louis est de « contribuer à l’amélioration de la production de viande et de lait par la prise en charge, par les éleveurs, des risques sanitaires et économiques des maladies hydriques dans le delta du fleuve Sénégal ».
 
Selon les termes de référence de l’atelier, « la réalisation des solutions que sont la délimitation de la place des animaux, la formalisation de la migration des troupeaux et la modernisation de l’élevage nécessite la participation de tous les acteurs en particulier les éleveurs et l’Etat ».

La session de formation est aussi une tribune pour parler de la question de la construction de forage pour l’abreuvement des animaux, de l’organisation des éleveurs en groupement, de la mise en place d’un plan de diffusion. Mais également d’alerte de l’information pour la prise des mesures préventives au niveau local et national, afin de prendre des mesures préventives contre les maladies.
 
L’assistante du projet « PERIPERI-U », Brigitte Kankola Mendy a expliqué que l’atelier de formation sur les maladies hydriques est destiné à préparer les populations à faire face aux risques encourus.

La zone agroécologique du fleuve Sénégal couvre les régions administratives de Saint-Louis et Matam et le département de Bakel. Ici les activités économiques sont dominées par l’agriculture (riziculture, maraîchage), la culture de décrue dans la partie dite « Waalo », et la culture pluviale dans le « Diéri ».
 
Toutefois, la construction des barrages de Diama et Manantali a réduit les surfaces consacrées aux cultures pluviales (35%) au profit de l’agriculture irriguée (riz et maïs), souligne le document présenté par les étudiants Oumoul khairy Bâ, Birane Diack, Adja Seynabou Kane, Ndèye Noumbe Konteye et Djibril Cheikh Yatt de l’UFR S2ATA (Sciences Agronomiques de l’Aquaculture et des Technologies Alimentaires) de l’UGB.
 
Le texte précise par ailleurs que des études en cours dans les abattoirs de Richard-Toll montrent que « plus de 80% des ovins, bovins et caprins inspectés ont été en contact avec l’agent pathogène ». Il y est expliqué que « cliniquement, la maladie se présente par un ictère, une anémie, une diarrhée, une fonte musculaire et des œdèmes au niveau des paupières (œil gras), de l’auge (signe de la bouteille) et de l’abdomen (gros ventre ou ascite) chez l’animal ».
 
En outre, apprend t-on, « la commune de Rosso Sénégal a enregistré 48.500 malades de schistosomose chez les ovins contre 23.500 chez les bovins en 2006 ».
 
Lors de l’atelier de formation, le Dr Mariama Sène Wade a présenté le cycle biologique de Fasciola spp et de Schistosoma spp, tandis qu’il revenait au Dr El hadji Sidy Fall de parler de la symptomatologie et des lésions provoquées par les maladies hydriques.
 
Le professeur Thomas Manga, adjoint du directeur de l’UFR S2ATA a, quant à lui, fait un exposé sur l’historique et l’impact de la schistosomose dans la zone des mares temporaires de Barkédji. Et le Dr Seynabou Diack SY a développé les impacts économiques et sanitaires de la schistosomose et de la distomatose dans la région de Saint-Louis.
 
Dans son intervention, le Dr Nicolas Diouf a parlé de l’autopsie de moutons atteints de schistosomose animale.
 
Le projet PERIPERI-U est mis en oeuvre dans une douzaine de pays en Afrique pour lutter contre le sous-développement en intervenant dans divers domaines. Au Sénégal, il intervient dans le domaine de l’agriculture plus précisément dans la prévention et gestion des risques liés à la sécurité alimentaire.
BD/PON

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