Kinshasa,25 aout 2020(ACP).- Le ministre du Portefeuille ,Clément Kwete a présidé mardi à Kinshasa, la cérémonie de signature de contrats de mandat des nouveaux dirigeants de quelques entreprises du portefeuille de l’Etat, récemment nommés par ordonnance présidentielle.
Pour le ministre Kwte, cette cérémonie se réfère aux dispositions de la loi du 7 juillet 2008, fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat et au décret ministériel de décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans lesdites entreprises, qui les oblige à signer, avant leur rentrée en fonction, un contrat de mandat avec l’Etat actionnaire, représenté par le ministère du Portefeuille.
Ce contrat de mandat qui comprend 24 (vingt-quatre) articles a été créé dans l’objectif d’amener les signataires à plus d’engagements et de responsabilités dans la gestion de la chose publique, au risque de s’exposer à des sanctions.
« Par ce geste, chaque mandataire s’engage de façon individuelle dans la gestion de l’entreprise. Il est tenu à respecter la déontologie, de faire preuve non seulement d’expertise, de maturité sociale et politique, mais aussi d’intégrité morale », a précisé le ministre du Portefeuille Kwete.
Il a fait savoir que ce contrat et ce geste constituent une démarche inconditionnelle dans la stratégie de relance des entreprises sur laquelle le gouvernement est engagé selon la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui compte sur ces entreprises pour résorber le chômage, occasionner la croissance économique et la maximisation des recettes.
Par ailleurs, le ministre Clément Kwete a fait part à l’assistance de la vision de son ministère qui est fondée sur la reconfiguration du Conseil d’administration dans les entreprises publiques, ce, dans l’objectif de rendre plus actif l’ensemble des membres.
Dans cette configuration, a-t-il précisé, cet organe de gestion devra notamment fonctionner sur base d’un règlement intérieur, avec trois comités permanents, dont un chargé des stratégies sous la supervision du Président du conseil d’administration lui-même, un autre chargé de l’ audit pour instaurer un contrôle régulier ainsi que le dernier chargé de la surveillance et de l’ amélioration de la gouvernance.
Dans ce même cadre, les mandataires actifs devront disposer d’un plan de trésorerie à soumettre au ministère de tutelle son ministère et au Conseil d’administration pour plus de traçabilité. a encore précisé le ministre.
Pour rappel, seuls les directeurs généraux de ces entreprises et leurs adjoints ont signé le contrat de mandat. Les Présidents des conseils d’administration (PCA), autrement appelés mandataires passifs, le feront après le séminaire de renforcement des capacités prévu à leur intention dans deux semaines.