Porto-Novo, 13 Fév. 2021 (ABP) – Le Réseau pour l’intégration des femmes, des ongs et associations africaines section Bénin (RIFONGA-Bénin), a organisé ce vendredi à la salle de réunion de l’arrondissement d’Azovè, une causerie-débats sur les droits fonciers des femmes, en présence des sages, des têtes couronnées, des religieux et du roi d’Azovè.
Selon la présidente départementale du Couffo du RIFONGA-Bénin Rosa Dovi, cette séance a pour objectif, de rechercher les goulots d’étranglement de l’accès aux fonciers des femmes et de faire connaître à la population d’Azovè le code régissant le foncier.
Elle a fait savoir que le partage d’héritages liés à la terre dans la commune d’Aplahoué, se fait par le passé de façon inégale constituant ainsi des violences faites aux femmes. « Nous avons constaté que les femmes d’Aplahoué n’ont pas un accès facile et sécurisé à la terre et surtout par l’héritage, elles étaient privées de leurs droits et nous avons jugé utile d’organiser cette séance pour mettre les choses au clair », a déclaré Rosa Dovi.
Procédant à l’ouverture de la séance, le chef d’arrondissement (CA) d’Azovè Samuel Mintchi, a dit que cette rencontre est une aubaine pour les femmes d’Azovè de connaître leurs droits fonciers en vue des conduites à tenir en cas de violation desdits droits. Le CA d’Azovè, a promis par ailleurs, poursuivre les sensibilisations dans les villages et hameaux sur les droits fonciers des femmes pour pérenniser la lutte de RIFONGA-Bénin contre les violences faites aux femmes dans ce domaine.
Samuel Mintchi a exhorté les chefs coutumiers présents à la séance, à jouer convenablement leur rôle pour que les harcèlements des femmes en matière d’héritage des terres ne continuent plus dans la commune d’Aplahoué en général et dans l’arrondissement d’Azovè en particulier.
ABP/AM/CG