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Sommet conjoint CEEAC-CEDEAO sur la paix: les ministres balisent le chemin pour l’adoption de la déclaration de Lomé


  30 Juillet      75        Economie (20813),

 

Lomé,  30 juil 2018 – (ATOP) – Les ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis le samedi 28 juillet à Lomé, pour examiner et adopter le projet de Déclaration de Lomé des Etats membres de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui sera soumis le lundi 30 juillet à l’appréciation des chefs d’Etat et de gouvernement.
Le sommet conjoint des chefs d’Etat de la CEEAC et de la CEDEAO entend identifier les menaces avec précision, anticiper les solutions et développer une culture de la paix pour prévenir l’enrôlement de jeunes par des organisations radicales.
L’examen de la Déclaration a été précédé de l’adoption du rapport des experts de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dont les travaux se sont déroulés les 10 et 11 juillet à Lomé. Les ministres ont également adopté le projet d’ordre du jour et le communiqué du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
Faisant la genèse de cette rencontre inédite, le président du conseil des ministres de la CEEAC, le ministre d’Etat gabonais en charge des Affaires étrangères, Régis Immongault Tatangani, a indiqué que c’est le communiqué final du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de l’Afrique centrale tenu en 2013 au Tchad qui a donné mandat aux chefs d’Etat de l’Afrique centrale de se rapprocher de leurs pairs de l’Afrique de l’ouest afin d’organiser un sommet conjoint sur les questions de sécurité dans les deux espaces communautaires. « Cinq ans plus tard nous voici à Lomé pour préparer le sommet tant attendu, le premier du genre qui se tiendra le 30 juillet prochain et qui est porteur d’espoir par la pertinence de son thème qui reste malheureusement une urgente actualité », a-t-il souligné
Pour le président du conseil des ministres de la CEEAC, le sommet extraordinaire conjoint des chefs d’Etat, confirmera leur détermination commune à chercher des moyens pour lutter efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme violent et à trouver des solutions pour un retour à la paix, à la sécurité et à la stabilité durable dans les deux espaces.
M. Régis Immongault Tatangani a relevé que la réunion des ministres de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent se tient du fait de la persistance des forces négatives qui écument les pays africains en semant peur et désolation parmi les populations. « Il en est ainsi dans la région du Lac Tchad du Golfe de Guinée », a-t-il poursuivi
Il a précisé que les deux communautés liées par un destin commun, doivent mettre en place une approche globale et pragmatique de lutte contre le terrorisme en accordant une attention particulière à la sécurité humaine y compris les problèmes liés au trafic de tout genre, à la gestion et à l’exploitation surnaturelle et à la transhumance.
« Elles doivent aussi concevoir une politique de surveillance commune relative au renforcement des centres de renseignements stratégiques notamment en matière d’alerte précoce. En somme il s’agira de mettre en place une politique holistique commune impliquant l’ensemble des parties prenantes en tenant compte du rôle des femmes et des jeunes » a conclu le président du conseil des ministres de la CEEAC.
Le président du conseil des ministres de la CEDEAO, le ministre togolais en charge des Affaires étrangères, Pr. Robert Dussey a rappelé que la présence des ministres à Lomé répond à un impératif de l’heure, celui de la coopération interrégionale pour mieux faire face à certains défis cruciaux communs auxquels sont confrontées les deux régions. « Elle traduit l’option capacitante ou capabilisante de la CEEAC et de la CEDEAO pour travailler dans la coopération », a-t-il ajouté. Il a salué cet esprit entre les deux communautés régionales et reste convaincu que le projet d’intégration à l’échelle africaine passe par le renforcement de la coopération régionale et interrégionale. « L’organisation conjointe de ce sommet est un exemple de coopération intra-africaine bien réussie », a confié le ministre Dussey.
Au sein de la CEEAC, plusieurs pays sont directement concernés par ces problèmes d’insécurité, le Tchad, le Cameroun et la Centrafrique, notamment. En Afrique de l’Ouest, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont été dans un passé récent, victimes d’attentats sanglants et d’attaques islamistes sans oublier le Nigeria qui continue par subir les conséquences de l’acharnement de la secte islamiste « Boko Haram » sur la population. ATOP/TD/KYA

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