Lomé, le 10 août (ATOP) – La Coalition des Femmes Pour le Développement, l’Education et la Paix (COFEDEP), l’Association des Reines-mères du grand Kloto et l’ONG ALAFIA ont commémoré le mercredi 8 août, la journée de la Femme africaine à travers une causerie-débat autour du thème : « Participation de la femme à la gouvernance ».
Cette causerie-débat co-animée par Mme Tatey Adzoavi Nyuito, directrice exécutive de l’ONG ALAFIA et le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin a permis de rappeler aux femmes leur rôle pour la consolidation de leur foyer et dans la gestion des affaires publiques. « Je leur ai rappelé que la gouvernance commence d’abord par la gestion de leur foyer », a-t-elle précisé.
Outre cette causerie, il y a eu également des expositions de pagnes, de perles et de produits transformés, pour montrer les talents et le savoir-faire des femmes de la préfecture de Kloto. Cette exposition a été suivie de dégustation des mets locaux.
Cette cérémonie a été précédée d’une caravane de femmes habillées traditionnellement à travers les grandes artères de la ville de Kpalimé.
La présidente de la COFEDEP, Mme Agbéka Adiku Georgette, a souligné qu’il y a des dispositions qui sont prises au niveau national pour une réelle participation de la femme. Elle a appelé à la mobilisation des femmes pour plus de participation à la gouvernance locale et pour réfléchir aux stratégies idoines à adopter pour une représentation des femmes dans les instances de prise de décision.
Mme Agbéka a invité les femmes à se reconnaitre dans ce qu’elles doivent faire, qu’elles aient confiance en elles-mêmes et qu’elles se décident à participer à cette gouvernance. « Au niveau de sa maison, de son quartier, il faut qu’elle occupe la place qui est la sienne, et travailler pour le bien-être de sa communauté », a déclaré la présidente de la COFEDEP.
Célébrée chaque 31 juillet, cette journée a pour objectif de mettre en exergue le rôle de la femme africaine. C’est une occasion également de capitaliser les réalisations accomplies en faveur de l’égalité des sexes et de renforcer les débats autour des droits de la femme et du développement en Afrique.