Lomé, le 13 sept. (ATOP) – Un atelier de validation de l’étude sur le renforcement de l’employabilité des jeunes dans les métiers verts pour le développement de l’écotourisme dans les bassins miniers et les mangroves s’est tenu le jeudi 13 septembre à Lomé.
Cette étude est réalisée dans le cadre du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) et bénéficie de l’appui de la Banque africaine de développement (BAD).
L’intérêt de cette action est d’identifier les axes de développement des compétences et qualifications requises pour répondre aux besoins en « emplois verts » dans les zones minières et les mangroves à la lumière des enjeux relatifs aux changements climatiques, à la protection de l’environnement ainsi qu’aux impacts de la crise économique globale en matière de restructuration des activités économiques et du marché de l’emploi en particulier.
L’étude décrit les potentialités, les opportunités, les forces et les faiblesses ainsi que des orientations liées au développement des emplois verts dans ces écosystèmes.
Au cours des travaux, les participants ont suivi la présentation des grandes conclusions de l’étude et du schéma de mise en œuvre des recommandations.
L’atelier a été ouvert par le directeur de cabinet du ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Yawotsè Vovor qui a demandé aux participants d’apporter des contributions pour l’amélioration de ce document.
Le coordonnateur du PAEIJ-SP, Kossivi Agbo a souligné que cette étude vise à faciliter l’accès des jeunes aux débouchés sûrs et à forte valeur ajoutée. Il a expliqué qu’il s’agira par la suite de renforcer les capacités des jeunes identifiés dans la chaîne de valeur qui sont inter connectés, les appuyer dans la création de leurs entreprises et faciliter leur insertion.
Le consultant Dr. Jean-Aimé Kombaté, a rappelé que l’étude a permis de relever des difficultés dans les secteurs miniers et dans les mangroves telles que le chômage, la précarité des emplois, l’absence des infrastructures socio- collectives. Il a souligné qu’une enquête a été réalisée avec les jeunes dans 9 localités et ces derniers ont souhaité bénéficier des activités telles que l’agriculture durable, l’écotourisme, la transformation des déchets.