Libreville, 20 Janvier (AGP) – Le coureur italien a remporté la première étape de la 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo (TAB), ce lundi 20 janvier, en bouclant les 149 kilomètres entre les villes de Bitam (Gabon) et EBolowa (Cameroun) en 3h 33’57 ».
On attendait pour cette nouvelle rentrée de la Tropicale Amissa Bongo (TAB) les coureurs de la formation Total Direct Energie pour donner le ton de la course. Mais c’est plutôt une autre écurie française, grâce notamment à l’un de ses espoirs, qui a créé la surprise ce lundi en franchissant le premier la ligne d’arrivée à Ebolowa, dans le sud du Cameroun. Il s’agit du jeune italien Viviani Attillio, désormais membre du club très sélectif des vainqueurs d’étapes de la TAB. Ce grâce à un plan de course parfaitement maîtrisé malgré des conditions de course que le cycliste de 23 ans arrivé chez Codifis, le 7 septembre 2019 dernier a jugé » difficiles ».
Annoncée assez serrée et indécise au départ de Bitam, cette première étape de la Tropicale a, en effet, conforté les prévisions et analyses des observateurs, qui prédisaient une arrivée devant se jouer au sprint final. Et à ce jeu mêlant vitesse et puissance, Viviani a su faire la différence quasiment au millimètre près d’autant qu’il a devancé ses deux poursuivants, que sont le français Manzini Lorrenzo (2e) de Total Direct Énergie et l’Erythréen Hailu Biniam (3e) de Nippo Delko Provence pour si peu, notamment au niveau des bonifications qui lui ont été plutôt favorables 10″ contre 6″ et 4″ pour ces derniers.
Ce qui a donc suffi à Viviani de s’offrir en ce début d’épreuve, le maillot jaune tant convoité, symbolisant le leader de la course au classement général, mais aussi le maillot rose au classement par point. Un véritable double coup que personne, y compris les baroudeurs de la Tropicale, n’ont semble-t-ils pas vu venir.
Au niveau du comportement des cyclistes gabonais en revanche, il n’y a rien eu d’extraordinaire à retenir. Les difficultés, lacunes et carences étant quasiment restées les mêmes. Une pâle copie que Geoffrois Ngandamba, l’un des doyens de la sélection gabonaise a mis au compte du jour de l’impréparation de son groupe tout en pointant un doigt accusateur aux principaux responsables (ministère, fédération) de cette situation visiblement humiliante et qui pourrait en effet finir par une «non participation lors des prochaines éditions», a t-il averti.
