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Un an du Président Bazoum au pouvoir : Les réalisations dans le secteur de l’éducation se concrétisent


  1 Avril      81        Politique (25167),

 

Niamey, 1 avr (ANP)-Le Président de la République, Mohamed Bazoum qui boucle, ce samedi 2 avril 2022, sa première année de gouvernance a placé l’éducation au centre de ses préoccupations avec les premières réalisations dans le secteur qui se concrétisent par la mise sur pied des internats des jeunes filles et la sécurisation des élèves.
Au nombre des actions phares du début du mandat, on note la réalisation des internats des jeunes filles dont deux construits à Tahoua et Zinder et leur réalisation au niveau des autres régions..

Au plan de symbole, on notera le regroupement des ordres des enseignements primaires et secondaires au sein d’un même département dans un souci d’efficacité et d’efficience en cohérence avec la vision du programme de renaissance 3.

Au cours de cette année, au tableau éducatif, on peut en outre inscrire la présentation de la politique éducative du Président Bazoum aux Partenaires techniques et Financiers et aux Partenaires Sociaux le 30 avril 2021, la rencontre avec les partenaires sociaux de l’éducation le 10 mai dernier.

C’est un programme qui s’articule autour des actions de réactualisation et de rationalisation de la carte scolaire ; de la poursuite de la construction et de la réhabilitation des infrastructures scolaires; de la professionnalisation et le renforcement des capacités du corps enseignant, et d’une réforme de la fonction et de la formation des enseignants pour améliorer le système scolaire nigérien. En présentant ce programme, le Président Bazoum a insisté sur la nécessité de faire en sorte que l’école nigérienne sorte de la situation dans laquelle elle est aujourd’hui, car elle constitue la priorité de son programme de campagne électorale.

‘’J’entends, comme je l’ai dit lors de mon discours d’investiture, veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du Gouvernement, qu’il soit le pivot de ce que je considère être la consolidation et le progrès de notre politique pendant ce quinquennat, et ce avec l’appui technique et l’accompagnement de tous les partenaires de l’école, qu’ils soient nationaux ou internationaux » a-t-il déclaré devant le parterre des PTF.

Convaincu qu’il est que ‘’l’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat. C’est une affaire de toute la société. Et nous devons trouver les formules qui nous permettent de mettre en place les modalités d’une implication encore plus consistante des communautés’’, a préconisé le Président Bazoum.

Dans une démarche inclusive, il a été initié une série de rencontres avec tous les partenaires, les acteurs et les partenaires sociaux de l’école nigérienne, l’idée étant de voir comment faire participer tout le monde à cette œuvre de ‘’réhabilitation’’ de ce secteur.

En mai, le chef de l’Etat a rencontré les partenaires et Acteurs Nationaux du Secteur de l’Education, les représentants des Associations des Parents d’Elèves, les représentants des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de l’éducation au Niger.

Cette rencontre visait à écouter et à prendre note de leurs avis, remarques et propositions qui seront pris en compte dans la mise en œuvre de ce programme.

‘’Je voudrais vous inviter tous à prendre la mesure de ces défis, à vous mobiliser afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N° 4 des ODD consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un même pied d’égalité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie’’ a déclaré le Président de la République lors de cette rencontre.

Il a, à cette occasion, appelé les acteurs du système éducatif nigérien à réfléchir ‘’très sérieusement pour promouvoir une réforme qui nous donne la clé de nature à nous permettre d’améliorer notre système scolaire. J’en appelle aux syndicats pour que leurs contributions soient des plus pertinentes pour l’amélioration et l’adaptation des curricula pédagogiques’’.

A l’Association de Parents d’Elèves et à tous les autres partenaires, le Président Bazoum a demandé d’être ‘’plus présents dans l’éducation, à accompagner l’Administration et les enseignants dans la prise en charge éducative des enfants’’ tout en annonçant que ‘’des consultations et des réflexions seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives’’.

‘’Dans le même sens, les enseignants, bien sûr en retour, doivent faire preuve d’exemplarité et de déontologie afin que notre système éducatif soit efficace dans ses objectifs et dans ses résultats’’ va-t-il poursuivi.

Au sortir de la rencontre, l’ensemble des responsables syndicaux ont apprécié l’initiative du Président de la République.

L’organisation en juillet des examens du BEPC 2021, reportés dans un premier temps pour cause de fuite des épreuves a servi du premier test du gouvernement et de ses partenaires sociaux en fin d’année scolaire.

Selon les résultats globaux rendus publics, seuls 20% des 150.000 candidats en lice sont admis.

La part du budget national pour le secteur éducatif passant de 20 à 22% en moyenne traduit un engagement fort des nouvelles autorités en matière de formation.

Parallèlement, des mesures fortes sont prises pour améliorer la gouvernance du système éducatif, promouvoir le respect du temps scolaire ainsi que le système d’orientation scolaire et de régulation des flux, combattre toutes formes de pratiques corruptives à l’école et renforcer le continuum famille-école. Il est annoncé la création de 7 centres de regroupement pour la rentrée prochaine dont deux construits et équipés, l’idée est de lutter contre les classes en sous effectifs au primaire et ce dans le respect de la carte scolaire.

Le Gouvernement envisage de mettre en œuvre un vaste programme de construction de classes pour remplacer progressivement les classes en paillotes, du préscolaire au secondaire. ‘’Pour ce faire, des modèles alternatifs à faibles coûts et mieux adaptés à notre environnement seront développés’’.

D’ores et déjà, un vaste programme de construction des salles de classes pour remplacer les stocks en paillote est lancé au niveau de la capitale avec l’appui des partenaires.

Au ministère de l’Education Nationale, des réflexions sont avancées pour des modèles alternatifs de salles de classes adaptés et économes, assure –t-on.

Un accent particulier est mis sur le besoin de la scolarisation et du maintien de la jeune fille à l’école avec la création d’internats et de collèges de proximité.

D’ores et déjà, deux internats pour filles sont construits à Tahoua (Moujia) et Zinder (Kellé), deux autres sont lancés à Tillaberi (Kobadjé) et à Dosso (Zoumbou) sur 10 programmés.

Les 6 autres sont en attente, quant au financement de ces infrastructures, il est entièrement disponible, assure-t-on au ministère de l’Education.

Ces efforts de construction d’infrastructures scolaires s’insèreront dans une vision globale visant la réactualisation et le respect de la carte scolaire mettant fin à l’anarchie dans la création des établissements scolaires, est-il noté.

Le programme prévoit un mécanisme dynamique de formation et de recrutement conformément à l’évolution des effectifs scolarisables, la revalorisation de la fonction de l’enseignant, l’introduction du numérique et la réforme des programmes d’enseignement.

‘’Le Gouvernement va restructurer les Écoles Normales de formation initiale pour qu’elles répondent aux besoins quantitatifs et qualitatifs en enseignants et encadreurs pour les cycles du primaire et du secondaire, conformément aux résultats des différents audits. On apprend que le rapport de l’étude est validé en avril dernier et son plan d’action est en cours. Quant au processus de réformes de formation des enseignants et encadreurs est lancé.

De plus, le Gouvernement entend sécuriser la carrière des enseignants contractuels en leur assurant progressivement le recrutement à la Fonction Publique.

Il est prévu en outre que des stratégies appropriées seront mises en œuvre pour le respect du temps scolaire, et assurer l’éducation des enfants en situation d’urgence et dans les zones d’insécurité.

Dans le sous-secteur du supérieur, l’accent est mis sur le rehaussement des capacités d’accueil des universités publiques, le renforcement du personnel, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le pilotage du sous-secteur.

On peut souligner le prolongement de l’année universitaire jusqu’en fin juillet pour en finir avec des années ‘’se chevauchant’’ et l’organisation du baccalauréat 2021 en août initialement prévu en juillet.

Le diagnostic du système éducatif met en lumière une faiblesse du taux de scolarisation et du maintien dans le système, la faible scolarisation des filles, un déficit de formation des enseignants qualité et en quantité des enseignants, l’insuffisance et l’inadaptation des outils et supports pédagogiques et didactiques, la faible offre de l’école dans les zones rurales et nomades. Et tout cela est aggravé par le contexte sécuritaire ayant entraîné la fermeture des écoles, privant des milliers d’ enfants du droit à l’apprentissage.

Bazoum a lancé que l’école est une affaire de toute la société, invitant tous les acteurs à leur implication.

Aujourd’hui, le Président – L’enseignant- le syndicaliste et le produit de l’école publique se trouve aujourd’hui devant le tableau. De sa capacité à résoudre ces multiples équations scolaires dépend en grande partie l’avenir de l’école.

Ses premiers actes et gestes ont été bien accueillis par les ‘’examinateurs’’, c’est-à-dire les acteurs du secteur. La suite promet au vue des actions jusque-là réalisée

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