ANP Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : Le Comité de gestion reçoit plus de 11.500.000 CFA de contributions AIP Un expert exhorte le gouvernement à investir davantage dans la fintech AIP La deuxième édition du forum sur l’économie circulaire en Afrique prévue en octobre prochain à Abidjan AGP Guinée : Le Syli Espoir jouera son match de barrage qualificatif aux JO Paris 2024 le 09 Mai AGP France : La Guinée construit un immeuble R+6 pour sa représentation diplomatique à Paris MAP Deux civils tués par des hommes armés dans l’Extrême-Nord du Cameroun AGP Guinée : Les nouveaux ministres prêtent serment devant le chef de l’Etat MAP L’interaction entre l’Islam et les sociétés africaines en débat MAP Afrique du Sud: quatre morts dans une fusillade au KwaZulu-Natal MAP Niger: cinq terroristes neutralisés dans l’ouest du pays (armée)

UN ARTISTE SÉNÉGALAIS LIVRE LES CLÉS DE LA RÉUSSITE SUR LA SCÈNE EUROPÉENNE


  29 Août      41        Arts & Cultures (2985),

 

Dakar, 29 août (APS) – Le chanteur sénégalais Cheikh Oumar Baldé, établi à Barcelone, en Espagne, suggère aux artistes sénégalais et africains de s’armer de ’’beaucoup, beaucoup de patience’’ pour s’imprégner de la culture et des réalités des pays d’accueil pour espérer valoriser leur propre culture et s’imposer sur la scène européenne.

« Ici, nous immigrés, nous venons avec notre culture que nous pouvons valoriser sérieusement. Cependant, il nous faut avec beaucoup, beaucoup de patience, accepter d’apprendre et de comprendre la culture et les réalités d’ici », a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique avec l’APS.

« C’est ainsi seulement que nous pourrons réussir à nous imposer sur le marché international en Occident particulièrement », a indiqué Cheikh Oumar Baldé, établi depuis 2015 dans la capitale catalane.

L’artiste, originaire de Médina Kénounkou, dans le département de Kolda (sud) vient de sortir sur le marché espagnol un nouveau clip (« Coumba ») chanté en peul.

Un nouveau tube dont l’ambition est de mettre en exergue la valeur de la protection parentale pour la réussite future des enfants, selon Baldé qui chante en peul, en wolof et en espagnol.

« Coumba reflète l’image d’une jeune fille, née dans une famille très démunie, mais cette situation’’ ne l’a pas amené à nourrir de complexe vis-à-vis de personne, « vu l’affection parentale.

« Elle se sentait en confiance grâce à l’affection de son père, son véritable coach. Malheureusement, explique le chanteur, après la disparition de ses deux parents, la jeune Coumba se retrouve devant un grand vide’’, alors qu’elle se trouve dans l’obligation de « veiller sur le reste de sa famille ».

« Nos parents veillent sur nous en tout temps et en toute circonstance. Vivre sous la protection des parents est essentiel pour un enfant. Chaque fils doit beaucoup à ses parents. Nous devons donc tous veiller sur nos parents le temps qu’ils sont en vie », a recommandé Cheikh Oumar Baldé.

Il a rappelé avoir embrassé très jeune sa carrière musicale, faisant ses débuts à Keur Massar, une commune du département de Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.

« A Keur Massar, très jeune, je faisais de la musique rap. Je me produisais à plusieurs occasions », a confié le chanteur sénégalais, qui dit suivre depuis trois ans, des cours de musique, de théâtre, de cinéma et d’interprétation à Escola d’Actors de Barcelone.

« Il faut avoir beaucoup, beaucoup de la patience et accepter d’apprendre des autres. En Europe tous les métiers s’apprennent. C’est essentiel pour espérer figurer parmi les meilleurs », a-t-il conseillé aux jeunes artistes africains dont la volonté est de poursuivre leur carrière artistique en Europe.

Cheikh Oumar Baldé a dit avoir participé, grâce à Escola d’Actors, à plusieurs courts métrages, affirmant s’être même souvent produit au grand théâtre national de la Catalogne.

Il a préconisé « une vaste campagne » pour la promotion des nombreux talents sénégalais et africains, en vue d’exporter leurs productions artistiques.

« Nous avons de nombreux talents aux voix magnifiques, aux voix d’or. Je pense que nous devons, les artistes d’abord, durement travailler pour promouvoir notre culture en Occident. Il nous faut valoriser nos nombreux talents », a-t-il conclu.

Dans la même catégorie