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UN EXPERT PLAIDE POUR L’INSTAURATION D’UNE CULTURE DE L’ÉTAT CIVIL


  19 Novembre      20        Société (45111),

 

Nioro, 19 nov (APS) – Mouhamaou Moustapha Diagne, chargé de programmes à Amnesty International, a plaidé en faveur d’une culture de l’état civil, soulignant l’importance des données statistiques dans la conduite des programmes de développement de l’Etat.

‘’Le constat est qu’au Sénégal les parents n’ont pas la culture de déclarer leurs enfants à la naissance ; les personnes âgées, les hommes et femmes aussi n’ont pas la culture de déclarer leurs mariages’’, a-t-il dit à l’APS.

Il s’exprimait en marge d’un atelier de formation organisé par Amnesty International à Nioro, à l’intention des maires et officiers d’état civil.

‘’C’est très important pour les statistiques, un Etat fonctionne sur la base des statistiques. L’Etat fonctionne sur la base d’un chiffre pour développer sa politique et faire des projections’’, a-t-il insisté.

‘’Et nous en tant qu’organisation de défense des droits de l’homme, nous avons pensé apporter notre contribution parce que ça pose aussi un problème d’effectivité des droits de l’homme’’, a jouté M. Diagne.

Il considère que le fait de ne pas avoir une existence juridique et de « jouir pleinement de ses droits pose énormément de problèmes’’. Il souligne que « c’est pourquoi Amnesty international a pensé porter le combat auprès des autorités étatiques pour changer la situation’’.

Selon lui, ‘’il est dit à l’article 29 du Code de la famille que l’état des personnes ne peut être prouvé que par un acte d’état civil. Et quand on parle d’état civil, on fait allusion à la naissance, au mariage et au décès’’.

M. Diagne a sillonné le pays pendant vingt jours pour dérouler ce programme. Il indique que ‘’les agents de l’état civil ne sont pas bien traités’’. Ils ’’sont des bénévoles dans les mairies’’, alors qu’ils « produisent des actes authentiques qui sont considérés fiables jusqu’à inscription de faux’’.

Pour lui, donner ce genre de travail à des agents qui « ne sont pas dans de bonnes conditions de travail’’ demeure « un réel problème’’. Il estime que la solution à ce problème est la digitalisation, avec l’informatisation de l’état civil.

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