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Un militant de la société civile appelle à ‘’une réforme en profondeur’’ des partis politiques


  22 Février      39        Politique (25362),

 

Dakar, 22 fév (APS) – Le Sénégal connaît ‘’une crise des partis politiques’’ qu’il faut résoudre en menant ‘’une réforme en profondeur’’ de ces instruments de conquête et d’exercice du pouvoir, propose le secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC), Babacar Fall.

‘’Nous avons une crise des partis politiques au Sénégal. Cela ne veut pas dire qu’il faut les supprimer’’, a constaté M. Fall dans une interview publiée par Le Soleil.

Cet ancien leader politique, aujourd’hui militant de la société civile, pense que ‘’la situation actuelle nécessite une réforme en profondeur dans la gouvernance de ces instruments de conquête pacifique du pouvoir que constituent les partis politiques’’.

‘’Il faut envisager la modernisation du système partisan, avec des mesures d’assainissement mais également de subvention des partis politiques pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle’’, suggère M. Fall.

‘’Au-delà de la conquête et de l’exercice du pouvoir’’, les partis politiques doivent aussi, recommande-t-il, ‘’contribuer à l’émergence d’une nouvelle citoyenneté basée sur le respect des institutions et la promotion d’une gouvernance réellement vertueuse’’.

‘’Les partis politiques sont pour la démocratie ce que le sel est pour la cuisson : ils sont nécessaires mais il faut en éviter l’excès’’, a-t-il dit en citant le juriste austro-américain Hans Kelsen (1881-1973).

Le secrétaire général du GRADEC laisse entendre par ailleurs que les alternances politiques survenues au Sénégal en 2000 et en 2012 n’ont pas été assez fructueuses en termes d’acquis démocratiques pour le pays.

‘’Nous avons connu deux alternances mais […] il n’y a pas d’alternatives crédibles. Les mêmes problématiques reviennent. Ce sont les débats sur le fichier électoral, le bulletin unique, le mode de scrutin, l’indépendance de la justice et la gouvernance en général’’, a-t-il dit, ajoutant que ‘’c’est tout cela qui est à la base du désordre que nous vivons’’.

Pour mettre fin à ce ‘’désordre’’, propose Babacar Fall, ‘’il faut que les questions qui engendrent la tension soient vidées dans le respect de la Constitution et des lois en vigueur, de manière impartiale et juste’’.

‘’Il faut que cette perception qu’ont les Sénégalais d’une justice non indépendante soit levée et que la confiance revienne, que l’Administration publique soit plus républicaine et à équidistance des partis politiques’’, suggère-t-il.

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