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Un officiel marocain pour une meilleure prise en compte de la sécurité sanitaire


  17 Novembre      41        Santé (15377),

 

 

Marrakech (Maroc), 17 nov (APS) – Le ministre marocain de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a insisté sur la nécessité pour les Etats de mettre davantage en avant la question de la sécurité sanitaire, jeudi, à l’ouverture d’une conférence internationale consacré à cette problématique.

Le Maroc abrite la première conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, une rencontre qui se déroule à Marrakech jusqu’au 19 novembre prochain.

Une dizaine d’experts spécialisés dans plusieurs domaines de la santé et des risques sanitaires sont conviés à cette rencontre, la première du genre sur le continent africain.

Une cinquantaine de pays européens, américains, asiatiques et africains participent également à cette rencontre consacrée à une problématique qui s’est accentuée avec la crise de la Covid-19, selon les organisateurs.

La crise de la Covid-19 “est venue conforter ce nouveau paradigme en questionnant la durabilité et la résilience des systèmes de santé” et la souveraineté sanitaire de manière globale, a fait constater le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale.

Selon Khalid Ait Taleb, le modèle traditionnel des mécanismes internationaux de coopération sanitaire a échoué, au regard de l’ampleur des répercutions de la pandémie de Covid-19.

“Tous ces facteurs ont provoqué un éveil des Etats quant aux insuffisances structurelles qui grèvent leurs capacités de riposte, et créent le besoin de mettre, de manière proactive, leur tissu social, économique et politique à l’abri”, a-t-il dit.

De la même manière, il estime que la sécurité sanitaire est aussi “indissociable” des “principes de bien-être, de développement durable, de droits de l’homme et surtout de souveraineté nationale”.

“Ces principes, ne sauraient exister sans sécurité sanitaire, et il ne saurait y avoir de sécurité sanitaire sans ces principes”, a fait valoir Khalid Ait Taleb, avant d’insister sur la nécessité, pour les Etats, de mettre en avant la sécurité sanitaire, car “toute nation qui relègue sa sécurité sanitaire au second plan hypothèque en réalité son avenir et compromet sa souveraineté toute entière”.

Le chirurgien urologique sénégalais Serigne Maguèye Guèye, membre du comité scientifique, a fait remarquer que “ce paradigme peut être étendu à tous les domaines de la santé comme la cardiologie, la carcinologie, l’endocrinologie ou la neurologie”.

Il a salué la prise en compte, à nouveau, du concept de sécurité sanitaire et santé publique par les pays sous-développés, en souhaitant que cette conférence contribue à “un développement juste et durable de la santé”.

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