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Un plan d’actions validé pour la gestion des conflits homme-faune sauvage au niveau du parc national de Taï


  3 Février      50        Agriculture (4121),

 

San Pedro, 03 jan 2023 (AIP)-Les parties prenantes ont validé, lors d’un atelier qui s’est tenu, jeudi 02 février 2023, à San Pedro, un plan d’actions qui permettra de mieux gérer les conflits homme-faune sauvage à la périphérie du parc national de Taï.

Le plan d’actions permettra d’assurer une gestion durable des conflits nés des dégâts causés par les animaux, entre autres, les éléphants, les buffles, les hippopotames, dans l’interface parc national de Taï et zone périphérique. Il a été approuvé avec des recommandations par l’Office ivoirien des parcs et réserve (OIPR) et ses partenaires, des représentants des services étatiques, des chefs traditionnels, les populations riveraines et les Organisations de la société civile (ONG).

Initié par la direction de zone sud-ouest (DZSO) de l’OIPR, suite à de nombreuses plaintes des populations, cet outil vise à réduire les conflits et leur impact sur la vie socioéconomique des populations riveraines de cette aire protégée.

Les actions seront axées sur la prévention des conflits par des campagnes de sensibilisation sur la valeur de la biodiversité et sur les bonnes pratiques pour prévenir les crises avec les animaux sauvages.

Il y aura aussi la mise en place d’une plateforme fonctionnelle qui intègre toutes les parties prenantes locales pour enregistrer les plaintes et gérer les conflits. Le mécanisme impliquera les autorités préfectorales, les chefs traditionnels et les autres services techniques concernés par la gestion des ressources naturelles.

Le chef de la cellule contrôle et planification de l’OIPR, lieutenant-colonel Issa Diarrassouba, a indiqué que les solutions aux cas particuliers vécus avec acuité par certaines victimes, seront trouvées à travers des mécanismes existant notamment, les appuis en termes d’activités génératrices de revenus et d’infrastructures sociales de base.

La direction de zone sud-ouest (DZSO) de l’OIPR a initié l’élaboration de ce plan d’actions avec l’appui du chef de groupe de recherche du centre suisse de recherche scientifique en Côte d’Ivoire, l’enseignant chercheur à l’université Félix Houphouet Boigny, Karim Ouattara, suite aux nombreuses plaintes relatives aux dégâts causés sur les cultures à la périphérie du parc national de Taï par les éléphants.

La périphérie du parc national de Taï étant devenue la nouvelle boucle du cacao et une zone de fortes productions de palmier à huile et d’hévéa, les cultures jouxtent de façon directe cette aire protégée. Cela favorise la présence régulière des gros mammifères, entre autres, les éléphants, les buffles et les hypostomes, dans les plantations. Ils se nourrissent des productions, causent des dégâts matériels et constituent des dangers pour les populations.

L’isolement des aires protégées est de plus en plus prononcé en Côte d’Ivoire avec pour conséquences l’émergence des conflits homme-faune sauvage récurrents et la perturbation des activités socioéconomiques dans les zones périphériques.

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