Mbour, 18 déc (APS) – L’actualisation de la Lettre de politique sectorielle de développement des mines (LPSDM) élaboré en 2017, en vue de disposer d’un ’’seul cadre de référence performant’’, va permettre de compléter les activités extractives par le développement d’une industrie domestique des matières premières, a indiqué l’économiste planificateur Salif Signaté.
« Les activités extractives, notamment celles liées à l’or, au zircon, aux phosphates, entre autres, devraient être complétées en aval par le développement d’une industrie domestique de transformation de ces matières premières pour les besoins du marché national, sous-régional voire même international », a dit M. Signaté, spécialiste en suivi-évaluation au ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Il intervenait au cours d’un atelier de diagnostic du secteur des mines et de la géologie, une rencontre de deux jours, ouverte jeudi à Mbour, dans le cadre de l’actualisation de la Lettre de politique sectorielle de développement des mines (LPSDM) 2017-2023.
L’actualisation de la Lettre de politique de développement du secteur doit selon lui se faire en lien avec les besoins d’investissement, ce qui devrait dit-il largement contribuer à améliorer la contribution des mines et de la géologie à l’atteinte des objectifs de développement à l’horizon 2023.
« Pour y arriver, les autorités de ce département doivent impérativement disposer de cette LPSDM, un document qui dresse les grandes orientations pour un horizon temporel de moyen terme », a déclaré M. Signaté.
Il est attendu des « orientations stratégiques » qui seront décidées, dans le cadre d’une « approche de cohérence globale » intégrant les Objectifs de développement durable (ODD), qu’elles puissent générer des programmes et projets de développement d’investissement pour le secteur des Mines et de la Géologie, a-t-il ajouté.
« Le secteur des mines et de la géologie doit jouer sa partition dans notre dispositif d’émergence en ce sens qu’il compte parmi les secteurs potentiels à même d’animer la dynamique de production et d’exportation qu’appellent les objectifs de croissance économique et d’inclusion sociale », a indiqué M. Signaté.