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UN PROJET VEUT AMÉLIORER L’OFFRE DE SERVICES EN SANTÉ REPRODUCTIVE


  15 Juillet      102        Santé (15315),

 

Saly-Portudal (Mbour), 15 juil (APS) – Un projet porté par un consortium d’organisations non gouvernementales a l’ambition de travailler à élargir et améliorer la santé reproductive des jeunes et des adolescents (SRAJ), en particulier des filles, jeunes femmes et jeunes vulnérables, en vue de diminuer les inégalités femme-homme et les violences qui en découlent.

Dénommé SANSAS « Sunu Wergu Yaram, Sunu Yite » (Notre santé, notre préoccupation, en wolof), ce projet d’une durée de quatre (2021-2025) va mobiliser environ 6 milliards de francs CFA, soit 8 800 000 euros, avec une contribution financière de l’Agence française de développement (AFD).

Il est consacré à la santé des adolescents et des jeunes en matière de santé reproductive et interviendra principalement dans la région de Sédhiou (sud) et dans le département de Mbour (ouest), a précisé son coordonnateur, Abdoulaye Kâ.

« L’objectif de ce projet, c’est d’élargir et d’améliorer l’offre de services pour ces jeunes et adolescents, d’améliorer leurs compétences et connaissances et de favoriser un environnement favorable sur les plans social et légal », a-t-il expliqué jeudi au cours d’un atelier de sensibilisation sur les thématiques dudit projet, à l’intention des journalistes.

Cette rencontre de sensibilisation, organisée en partenariat avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), se tient à Saly-Portudal.

Selon son coordonnateur, le projet SANSAS vise surtout à améliorer l’accès aux services de santé reproductive des jeunes et des adolescents (SRAJ), en particulier filles, jeunes femmes et jeunes vulnérables, à travers un accès à des services de santé de qualité et adaptés.

Il compte également atteindre cet objectif par le biais d’une éducation en matière de SRAJ, visant à diminuer les inégalités femme-homme et les violences qui en découlent, en cohérence avec les principaux documents-cadres et politiques nationales mises en œuvre par le Sénégal dans ce domaine.

Le projet SANSAS a été conçu sur la base d’un consortium composé d’organisations non gouvernementales telles que Solthis, qui en est le chef de file, Enda Santé, le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES), le Réseau africain pour l’éducation et la santé (RAES) et Equipop.

« A travers ces différentes organisations, nous travaillons ensemble pour que les jeunes et les adolescents soient conscients des réalités auxquelles ils sont confrontés pour réduire les grossesses précoces, les mariages précoces et toutes formes de violences basées sur le genre. L’idée, c’est de participer, de manière contributive, à un système de santé résilient et pérenne », a insisté le coordonnateur de SANSAS.

« Au sortir de cet atelier de deux jours (14-15 juillet), nous espérons pouvoir disposer davantage de connaissances pour une meilleure sensibilisation des jeunes et des adolescents sur les différentes thématiques développées, dans une dynamique partenariale », a déclaré le président de l’Association des journalistes en santé, population et développement, Alassane Cissé.

Pour lui, les populations ont droit à une bonne information, surtout dans une thématique aussi sensible que la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents.

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