Ouagadougou, 06 mai 2022 (AIB)-Le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) a présenté aux journalistes jeudi, l’assurance agricole et la communication sur le Projet « promotion d’une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso » (PPACI-BF).
« Le Projet promotion d’une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso » (PPACI-BF) a pour objectif de renforcer la résilience des petits agriculteurs aux effets néfastes des changements climatiques, en leur donnant une assurance climatique indicielle pour leurs cultures », a déclaré le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD), Somanègré Nana.
L’assurance agricole indicielle a-t-il dit, se fait sur la base de données météorologiques des stations au sol et va permettre aux agriculteurs la possibilité de sécuriser leurs revenus en cas d’inondation ou de sécheresse au cours de la campagne agricole.
Pour Mr Nana, le PPACI-BF est un projet pilote de cinq ans avec pour objectif de faire adhérer 20 milles ménages dont 30% de femmes dans les communes concernées et se fait par coopératives.
« Le projet va viser les petits exploitants agricoles et surtout les plus vulnérables que sont les femmes dans un premier temps, les résultats que nous allons tirer à l’issue de ce projet vont nous permettre de faire une mise à l’échelle », a indiqué le Secrétaire permanent.
Comme mesures d’accompagnement, le coordonnateur du PPCI-BF, Sibila Luc Kafando, a insisté que le projet met à la disposition des producteurs, une subvention de 35% pour les aider à payer leur prime d’assurance, des dons de matériels et des semences améliorées.
« Ils vont aussi bénéficier de financement pour mener des activités génératrices de revenus comme les cultures de contre saison et l’embouche bovine », a-t-il soutenu.
Lancé le 30 novembre 2021, il intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun (Communes de Safané et Tchériba) et du Sahel (Commune de Dori).
Les spéculations concernées sont le maïs, le sorgho, le niébé ou le sésame pour les bénéficiaires de Safané et Tchériba et le mil ou le niébé, pour ceux de Dori.
Le Projet est financé par le Fonds mondial pour l’environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Etat Burkinabè, à hauteur de 3 milliards de F CFA.
