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UN RAPPORT RECOMMANDE LA FINALISATION DES PROCÉDURES D’IMMATRICULATION DES PIROGUES


  31 Mars      105        pêche (200),

 

Mbour, 31 mars (APS) – Un rapport d’étude présenté, jeudi, à Mbour (ouest), recommande la finalisation des procédures d’immatriculation des embarcations de pêche artisanale, a constaté l’APS.

Le rapport fait partie d’une série d’études commanditées la Confédération africaine des organisations professionnelles de pêche artisanale (CAOPA), dans le cadre de la célébration de l’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales (IYAFA 2022, en anglais), décrétée par l’Assemblée générale des Nations-Unies.

Elles portent sur les enjeux des zones de pêche artisanale en Sierra Léone, au Ghana, au Madagascar, en Mauritanie, en Gambie, en République de Guinée et au Sénégal.

Cette étude, appuyée par la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et la Société suédoise pour la conservation de la nature (SSNC), a été présentée en présence des services du ministère des Pêches et de l’Economie maritime et des différents acteurs de la pêche artisanale

Elle recommande également de mettre en place des mécanismes de prévention et de résolution des conflits qui prennent en considération les intérêts des pêcheurs artisans.

La consultante internationale, Dieynaba Bèye Traoré, experte-juriste en gouvernance des pêches, chargée de cette étude, a préconisé de combler les lacunes juridiques pour l’accès à la Zone économique exclusive (ZEE).

Elle a, en particulier, insisté sur les conditions d’obtention des permis de pêche, et d’harmoniser les textes juridiques existants, comme pour la disparité concernant l’immatriculation entre le Code de la pêche maritime (CPM) et le Code de la marine marchande.

Elle a souligné la nécesité de mettre en place des règlementations et politiques sur les conditions d’accès aux zones de pêche, renforcer à travers un texte de loi la surveillance participative et créer un registre national (et des registres régionaux) pour recenser les embarcations de pêche.

La professionnalisation des métiers de la pêche artisanale pour le sortir de son cadre informel, le développement des capacités techniques et humaines des institutions comme la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ou le Comité des Pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE) de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et des capitaines de pirogues, ont été également évoquées par la consultante.

Dieynaba Bèye Traoré a appeler au développement d’outils appropriés d’évaluation des impacts socio-économiques de la filière pêche artisanale sur les communautés locales.

Elle a égalament insisté sur l’importance de soutenir les zones de pêche réservées aux pêcheurs artisans

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